Les Rebuts : Déception et Liberté
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 Grand croix de la mort

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Eury et Zaza
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Eury et Zaza


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Localisation : Nécropole d'Ykual
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MessageSujet: Grand croix de la mort   Grand croix de la mort EmptyJeu 20 Juil - 18:47

Le passé ne peut s’effacer dans toutes mémoires vivantes. Il s’enfouit au plus profond d’une personne qui croit tout simplement qu’elle a oublié… Mais il suffit d’un rien pour que les tristes souvenirs ressurgissent… Mais il ne faut pas oublier, il faut assumer ses actes et peut être même se l’es pardonner.
Car l’on juge un arbre à ses fruits, et non le contraire. Et si aujourd’hui, Eurynome et Azazel sont misent au grand jour, ce n’est pas pour vous faire peur, ni pour vous passionnez, ce n’est juste car il ne faut jamais oublier ce que l’on a fait, promis ou dit…
Ainsi sera compté les tristes années d’Azazel et d’Eurynome…


Acte 1 : Grand croix de la mort (BG d’Eurynome).
Chapitre 1 : Première rencontre chaotique

10ème lune du soleil blanc.

Il était minuit, elle s’en souvient encore… Allongée dans son lit, elle dormait paisiblement, mais la peur lui tiraillait les boyaux. Quoi qu’il en soit, elle se donnait du courage, en se murmurant quelques mots. C’était encore le temps où elle était faible et humaine, faible... Mais elle eut vite une vision de la douleur. Dans les escaliers, quelqu’un marcha. Il monta les marches, criant sous le poids, et arriva en haut de l’escalier de chêne.

Il se dirigea dans la chambre à côté de la sienne, où était sa petite sœur. La peur la fit pleurait quand les premiers cris retentirent… Douleur, amertume, haine. Un premier sceau vint à s’ouvrir.

« Mamannn !! Aïe ! Maman !! »

Les cris se faisaient plus touchants, plus perçants. Les pupilles de celle-ci s’affinèrent, elle fermis les yeux et e cacha sous sa couverture, réaction normale pour une fillette de 7 ans…Elle pu entendre une gifle claquait, et des pas. Un frisson la figea, s’était son tour…Il n’y avait, dans les yeux de la petite, plus aucune forme de courage… Seulement de la haine, quand son propre oncle vint dans son lit, faire encore un aceste, avant que ce ne fût amis et parrains qui y passèrent…

Etrange monotonie, qu’elle ne pouvait plus supporté. Pour la première fois de sa vie, elle se débattit, telle une folle, mordant à tout hasard les multiples partis du corps du jeune homme en manque de libido. Il la frappa, violement, avant d’assouvir son souhait… Il la laissa, seule, dans le noir, saignant encore… Ses yeux tournèrent, et tout devint noire…

Une ombre parut, encapuchonné, tenant en ces mains un petit chat. Il regarde alors l’humaine dépité. Le chat sauta des mains de l’homme, et touchant sur le sol, il devint une énorme bête noire, couverte d’un pelage noir de jais… L’humaine hurla, ne pouvant retenir son cri. Et la bête réapparut en un chaton tout noir, aux yeux dorés.

« Petite… Tu ne devrais pas avoir peur de Saha, c’est un excellent employé…»

Le petite humaine regardait alors l’ombre avec deux grands yeux, qui était il, lui ? Emmitouflé dans sa cape et sous sa capuche ? L’humaine recula, tremblante de la tête aux pieds. Il n’y avait plus rien à faire, tout était noir autour d’elle… Et se mouvait dans les ombres opaques, des fumées pourpres, faisant alors des danses funestes avec d’autres fumées, de couleur bleue cette fois-ci…

« Comment t’appelles tu, faible prodigue ? »

La voix de l’homme était inhumaine, sonnant comme un glas, glaçant les os de la petite fille. Celle-ci ne bougea pas, et ne répondit pas… L’encapuchonné prenait son mal en patience, bien que cela était difficile pour lui de contrôler sa colère. Elle se décida à répondre correctement à la question :

« Erzebeth, monsieur »

Le rire sarcastique de l’ombre vint à sonner. Ceci glaça encore plus la jeune gamine, plantée aux milieux des ombres. Le chat vint se frotter contre les mollets de la gamine, qui le poussa violement, dans un réflexe de peur. Le chat se mit alors automatiquement à siffler, s’hérissant tel un porc épique. Erzebeth regarda alors le grand homme.

« Mon nom est Oriax, grand marquis de l’empire infernale…
Je suis venu à ta rencontre, tout personnellement, pour t’arracher à ta misérable vie… Rassure toi, je ne vais pas te tuer, cela je le fais tous les jours. Non… J’ai un petit jeu à clore, et il me manque le cavalier. Et d’autres, mais le cavalier en particulier… »


Soudain, les ténèbres vinrent à devenir un grand échiquier, et à la place du cavalier, Erzebeth se retrouva sur un cheval à la queue de serpent, tendis que l’homme encapuchonné se retrouva à la place du roi, avec une couronne noire sur la tête.

« Ainsi, vois tu, je regroupe une petite élite pour un petit jeu qui se déroule dans ton monde. Il me faut des personnes haineuses et fortes intérieurement… Et je pense sincèrement, que tu puisses m’aider. Je vois très peu de jeune fille se faire violer tous les soirs et ne rien faire… Même pas un suicide ou prier… Un quelconque dieu. »

Les derniers mots se firent froid. Mais Erzebeth ne dit rien. Elle regarda Oriax, ses yeux noisettes essayant de dissimuler une quelconque ressemble humaine, ou même un visage hideux… Mais rien ne fit, il portait un masque, masque fait d’ombre opaque, que seul sa vision pouvait traverser. Erzebeth réfléchit aux derniers mots d’Oriax et poursuivit :

« Je n’aime pas les dieux qui se font prier à genoux. »

Ces derniers mots firent rire le démon. L’échiquier disparu pour laisser place à une pique, forgeait dans un métal noir. Une flamme à une extrémité semblait encore rouge, comme ci l’instrument magique venait à peine de sortir du feu.

« Prend-le et tu signera ton pacte avec moi. A partir de ce moment, tu deviendras quelqu’un d’autre… Et on te nommera Eurynome, tel est le nom du cavalier infernal, tel sera ton nom si tu prends la flamme ardente en tes mains… »

Erzebeth regarda le démon, tout cela n’était qu’un stupide cauchemar après son évanouissement. Elle n’allait pas tarder à s’éveiller, elle se donna du courage et se pinça. Et ce fut sur un triste monde qu’elle ouvrit les yeux, sur le sien…

Ce ne fut pas plus joli que là bas, dans le noir total, seul les visages de ses parents lui revenaient… Leurs cris comme leurs extases les plus profondes… Erzebeth en fut dégoûtée, et se rendormit, repensant à son cauchemar qui aurait pu devenir rêve si elle avait accepté la flamme…

18ème lune du soleil blanc.

Il n’y eut, ce jour là, rien de très nouveau. La douce monotonie que prendrait cette journée étouffait Erzebeth… Celle-ci était, ces temps-ci, un vraie furie… Elle refusait tout et ne demandait rien, mais plus Erzebeth évoluait, plus celle-ci devenait sénile. Il faut avouer que dans la famille, ce n’était pas rien non plus…

L’oncle Igor, analphabète et sénile, âgé à peine de 44 ans, avait pendu ses enfants puis avait noyé sa femme. Malheureusement, il fut exécuté pour plusieurs autres crimes commis dans les plaines Transylvaniennes.

Il y eut aussi la marraine d’Erzebeth, Morticia, celle-ci coupé les doigts de ses esclaves quand ils trouvaient des pièces et ne les rendaient pas. L’on racontait souvent qu’elle mangeait ses doigts devant les esclaves, mais Erzebeth doutait en vue de la carrure frêle de la vieille femme et surtout de son teint pâle et maladif.

Enfin, toute la famille d’Erzebeth était crainte, non pour leur fortune, simplement pour leur folie. Digne famille princière, ayant perdu le trône, rien ne poussait qui que ce soit à la plus normal des attitudes, chacun avait perdu quelque chose lors de la grande bataille… Que ce soit l’esprit ou une partir du corps.

Et aujourd’hui, Erzebeth n’y pensa plus. Elle ne s’était pas levait, pas à l’aube, et encore moins à midi… Le ciel était sombre et toute la famille préparée la chasse aux cerfs. Erzebeth n’aimait pas la chasse, et aujourd’hui, elle avait un mauvais pressentiment. Aussi, quand elle eut dit cela à sa mère, celle-ci explosa d’un rire sarcastique, et força sa fille à montait une cavale.

Les chevaux de la famille étaient tous forts beaux, mais forts sombres. Leur croupe était marquée de l’initiale de la famille, marqué d’un B. Ils étaient tous à la robe noir, et aux yeux pourpres ou bleu profonds. Tous les connaissaient très bien dans la région, et des qu’ils voyaient un cheval de ce genre, l’on se cachait dans les chaumières, les volets fermaient…

Pour ce qui est de Erzebeth, elle monta sa cavale, une superbe jument ne se différenciant pas des autres. Ils partirent tous en chasse… Erzebeth était vers les dernières, jamais en tête, les femmes étaient refoulées dans la famille.

« Erzebeth ! Avance voyons ! »

Ce fut la voix de Marc, son cousin, qui la fit réveillé de sa torpeur. Elle le regarda, celui-ci sourie. Marc était l’un des Bathory les plus généreux et les plus joyeux. L’on n’avait jamais rien à lui reprocher, et il était l’un des seuls qui refusé un aceste…

« Oui ! »

Erzebeth tapa le flanc de sa jument avec son talon, la jument avança vers la tête. Elle arrivait à la hauteur de son père, Korçë Machiavel de Bathory. Un grand homme dans la région, mais craint… Lorsque celui—ci vit sa fille, il sourie, il pensait sincèrement qu’elle s’intéressait aujourd’hui à la chasse…
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