La Bête de la Nécropole

[hrp] Bon... ce rp n'est pas QUE la déscription de sa maison mais décrit sa situation et son "role" au sain de la nécropole.. c'ets pourquoi j'ai pensé qu'elle serait mieu ici [/hrp]

La nécropole, seule ceux qui trouvent un plaisir à vivre dans un citée de ruine en voie de moisissures et peuplée de cadavre peuvent y vivre par leur propre chef. C’est finalement pour cela que les Parias s’y sont rejoints. Des êtres refusés par la société ou refusant la société. Ne pouvant supporter la compagnie d’autrui ou étant rejetés de tous.
Parmi eux, un Félys, nommé par ceux qui le connaissent Rico. Rebus parmi les rebus, condamné à l’errance en ces murs et à la mort à l’extérieur. On peut apercevoir quelques fois sa silhouette airer dans les ruelles mais il est impossible de l’approcher sans son consentement. Et si par malheur vous parvenez à le surprendre, vous ne pourrez jamais plus décrire son visage à qui que ce soit.

Une silhouette mince et élancée, le plus souvent quadrupède, les yeux brillant d’un jaune aveuglant et tétanisant la nuit, marchant tel un fantôme dans l’ombre. Un clignement de paupière, un détournement d’attention, et il a déjà disparus. Une créature étrange, décrite comme un monstre mis homme mis lion par ceux qui l’aperçoivent de l’extérieur de la citée et servant quelques fois à effrayer les enfants pour ne pas qu’ils approchent de trop cet endroit dangereux.

Peu de personnes le connaissent réellement et encore moins ont l’occasion régulière de le voir et de converser avec lui. Il mène une vie solitaire au sein de la citée et ne voit plus d’intérêt à lier des amitiés autres qu’entre Félys qui représentent pour lui les seuls êtres dignes de confiance en ce monde si dur.

Il vit dorénavant en chassant les rongeurs et les charognards qui profitent de ce paradis d’ordures. Quelques fois, il se voit forcer de dévorer les cadavres, ou encore tuer des personnes se croyant capables de rapporter sa tête au village voisin.
Si un jour vous osez l’affronter, méfiez vous ! cette créature apparentée aux Félys n’hésitera pas un instant à vous arracher les gorges à l’aide de ses dents acérées au moindre écart dont vous ferez preuve.
Il y a bien longtemps qu’il a abandonné toutes ces méthodes archaïques de combat que sont ces bouts de fers aiguisés ou plaques de métal offrant une pseudo protection. Il ne porte finalement qu’un léger vêtement de cuir et de toile usée à la ceinture et terrasse ses adversaires à coups de griffes aussi tranchantes que des sabres et aussi long que des poignards de lancer. C’est son choix, et celui qui le jugera goûtera à une démonstration dont… Il n’en reviendra pas...

Seul son instinct le dirige encore, bien qu’il reste encore au son fond une partie de lui-même avant son éveil. Il est le dernier des Djeerid, ou en tout cas n’a plus jamais eu de contacts avec les siens.
Il vit dans l’attente d’un jour où sa vie reprendra un sens et où il pourra fonder une famille avec la Félysse qu’il aime.

Quelque part au nord de la ville, se dresse, ou plutôt se dressait, un grand, bâtiment, formant la limite entre la nécropole et la foret, aujourd’hui en ruines. Les pierres s’amoncèlent formant un tas de gravas d’une dizaine de mètres de haut.
Dans cette colline artificielle certain disent avoir trouvé le repaire de la créature. Seul des petits et souples Félys peuvent parvenir à se glisser à travers les méandres que forment les blocs de pierres pour l’atteindre. Chaque boyaux, chaque passage représente un danger mortel. Se blesser en s’y glissant est normal, et il est souvent possible d’y rester bloqué. De plus, on raconte que certains passages ont été méticuleusement piégés par son propriétaire.
Mais pour celui qui parvient malgré tout à atteindre le bout de chemin ne peut qu’être incroyablement surpris.
Une petite pièce, rappelant un terrier obscur, s’y trouve et semble être le lieu le plus agréable de la nécropole… En tout cas pour le Félys qui l’habite. Tout n’y est que douceur et chaleur. Il s’agit là du dernier endroit ou règne une sensation de sécurité inhabituelle en ces lieux. Des couches de vêtement tapissent le sol et les murs, permettant de passer une nuit douce et agréable.
Dans le sol, un trou d’un mètre de long mène à une pièce où une pierre en forme de cuvette est naturellement remplie d’eau offrant la boisson et une propreté acceptable.
Plus loin, et après avoir franchi un nouveau passage, plus long et étroit, se trouve les ordures et les besoins du propriétaire des lieux.
Tout cela formant le dernier endroit ou la créature puisse se sentir chez lui.

Ainsi vit terré comme un lièvre le Félys que certains osent encore appeler Rico.

Personne à l’extérieur de la Nécropole ne connaît réellement son identité et si elle existe, mais tout laisse à penser que la Bête de la Nécropole existe bel et bien.