Une entrée discrète

[HRP : je ne suis pas sure de bien placer mon texte mais, au besoin, n'hésitez pas à le déplacer. ^^

Ce RP s'dresse principalement à Saritram mais ce n'est pas une exclusivité. Je serai ravie de voir d'autres personnes (de toute façon, je n'ai pas de plan ^^), du moment que vous ne veniez pas tous non plus. Sinon, je vais avoir peur et je ne vais plus oser parler.

à tous ceux que je connais. (vous savez qu'il manque ce smile sur votre forum ? )]



Selesnya s’avança prudemment … Quelle idée elle avait eue de venir ici …

Bien sûr, elle voulait le voir et elle avait remué ciel et terre pour cela. Elle n’avait qu’un nom pour la guider et, ce nom, elle l’avait répété des dizaines … des centaines de fois … jusqu’au jour où il y avait enfin eu un écho …


« Le Comte Saritram … Mais bien sûr, tout le mode connaît le Comte ! »

Tout le monde, c’était vite dit … Les gens de cette région réduisaient le monde à leur village et ses champs. Si elle avait mis si longtemps pour le retrouver, c’est qu’il n’était pas si connu que ça.

Mais ça mauvaise humeur retomba vite, son esprit accaparé par autre chose … Qu’avaient dit ces gens ? Le Comte … Il était Comte … Perdue dans ses pensées, essayant de former un ensemble cohérent avec ce qu’elle savait, elle rentra à l’auberge. Arrivée dans sa chambre, elle s’assit et finit par soupirer. Elle n’y comprenait rien … Il avait été si énigmatique … Elle ne savait rien de lui, pas même l’endroit où …

Elle se redressa d’un bond. Elle ne leur avait même pas demandé ! Elle quitta sa chambre en coup de vent et dénicha ses informateurs dans une taverne non loin.

Quand elle leur posa la question, toute essoufflée, ils la regardèrent avec méfiance, la prenant sûrement pour une folle … Comment un être sain d’esprit pourrait-il vouloir rencontrer le Comte ? Même elle comprenait leur étonnement.

« Où vous pouvez le trouver ? Mais dans la nécropole bien sûr… »

Le chemin pour se rendre à cette nécropole fut rapidement expliqué puis parcouru. Elle était partie sans prendre le temps d’aller chercher ses affaires à l’auberge, se contentant de l’arc et des quelques flèches qui ne la quittaient jamais. Depuis le temps qu’elle voulait le revoir, elle ne pouvait plus attendre et prendre le risque de le perdre encore.


Et voilà que maintenant elle y était. C’était sinistre. Comment pouvait-on habiter ici ? Enfin, on s’habitue sans doute à tout … L’endroit semblait désert … éteint … mort … Un silence lourd qu’un cri allait briser prochainement, c’était certain.

Vraiment quelle idée elle avait eue de venir ici … Malgré tout, elle avançait prudemment, décidée à avoir enfin les réponses qu’elle cherchait.

Saritram était penché sur le coups d'une malheureuse Saurus qui s'était montré trop imprudente en visitant la nécropole, à ces dépend.

Elle avait les écailles solides mais les dents du vampire étaientt longue et affûtées.

Encore en vie celle-ci était néanmoins assommée, la tête pendant dans vide et se tenant dans les bras du comte.

Elle vivrait, non pas que le vampire eu de bon sentiment pour elle mais plutôt que Saritram la considérait non pas comme un individu mais plutôt comme du bétails qu’il fallait traire. Ainsi une mise à mort était une perte de temps … et de capital.

Bientôt elle se réveillerai dans les rues de la nécropole, si bien sur elle ne s'était pas fait dévorer par un autre prédateur, faible et privée d'une partie de son sang elle se demandera certainement se qui vient de lui arriver.

Mais soudain ses dents lâchèrent le cou de la lézarde et son visage se figea d'effroi.

ELLE était là. Une partie de lui, celle qui traduisait le passé du vampire. Même au travers du sang de la reptile il avait su sentir l’approche de cette demi félys issu du sang des Saritram.

Il déposa alors sa victime sans étancher totalement sa soif et fila au travers des murs et des ruelles de la nécropole.

Non elle ne peu pas être ici. Pas dans ce charnier, pas dans ce coupe-gorge … pas ici.

Saritram avait parcouru si vite les lieux qu’il ne savait pas trop quoi dire en arrivant a hauteur de sa demi-sœur.

Ainsi, sorti de nul par, le comte adressa ses paroles sèches au sang de son sang.

Que faites vous ici ? Que voulez vous ? Êtes vous donc folles pour venir ici ?

Quel endroit lugubre ! Les gens du village avaient dû se tromper ou vouloir se moquer d’elle. Il n’y avait pas d’autre explication. Plus elle avançait, plus la vie semblait disparaître autour d’elle. La nature n’avait pas sa place ici, tout était éteint.

Selesnya soupira. Celui qu’elle était venue chercher n’était sûrement pas ici. L’endroit était désert, elle n’avait pas besoin d’en faire le tour pour s’en assurer.

Elle se détourna pour rebrousser chemin et fit un bon en arrière. Il était devant elle ! Elle ne l’avait pas entendu venir, peut-être trop perdue dans ses pensées. Mais le plus important était qu’elle avait réussi : elle l’avait retrouvé. Enfin, c’était plutôt lui qui l’avait trouvée au milieu de la nécropole.

Elle allait ébaucher un sourire quand elle vit la lueur dans ses yeux. On aurait dit … de la colère ? Pourquoi était-il en colère contre elle ? Le regardant plus attentivement, elle vit que ses mâchoires étaient contractées, Cela la fit repenser à ses dents qu’elles avaient pu voir lors de leur première rencontre. Des dents faites pour déchirer la peau et, pourtant, elle n’avait pas peur. Il ne lui avait pas fait de mal la première fois ; il ne lui en ferait pas non plus ici.

Malgré tout, elle ne s’approcha pas. Il semblait vraiment fâché et elle ne voulait pas l’énerver encore plus. D’ailleurs, elle fut certaine d’avoir bien fait quand elle entendit ce qu’il lui disait. Il lui reprochait d’être venue alors que tout était de sa faute !

- Ce que je fais ici ? Mais je vous cherchais bien sûr ! Vous ne pensiez tout de même pas que j’allais vous laisser vous évanouir dans la nature après que vous m’ayez gratifiée de deux ou trois phrases énigmatiques.

Sans plus réfléchir, elle s’avança. Finalement, peu lui importait sa colère. Elle était venue pour avoir des réponses et elle les aurait.

- Il faut que je sache ce que vous savez de mes parents, de mon père … Je vous en prie.

Sa détermination avait changé … Elle avait été sur le point de le secouer pour lui arracher enfin des réponses mais maintenant son regard s’était adoucit, devenant presque suppliant.