Poupée de Sang

L’air est froid et douloureux, les cendres qui volètent dans la cité en ruine pique les yeux et encombre la trachée. Un raclement sinistre résonne contre les murs effondré, un être de chair et d’os traîne à ses pieds de lourdes chaines d’acier.

Attache le.

Murmure une voix désagréable.

Un râle ponctué de gargouillement lui répond suivit de la chutes des chaînes.

Samuel était un honnête pécheur de son vivant, charmant et toujours souriant. Du moins jusqu’au jour ou il rencontra le comte. Depuis il est devenu une goule intelligente, une abomination entre vie et mort qui comme le vampire à perdu son âme dans les limbes qui séparent les mondes.

Maintenant va dans le quartier des statues et va me chercher Silassryn. Je sais que tu es muet mais même ce lézard devrait bien comprendre quelque chose à tes râles.

Dit Saritram au restant d’être humain qu’il le regardait d’un air vague et perdu.

Ensuite tu descendras aux sous-sols et tu feras de même pour Saucar.

Maintenant VA ! Et ne te perd pas encore une fois !

Pour toute réponse la goule se contenta d’un gargouillement prolongé.

Ah ! Nous voici enfin seul ! Enfin presque seul.

Prononçât doucement Saritram en sortant une urne ou reposait les cendre d’une félys.

Shariel nous regarde, elle à peur.

Ricana le comte en levant les cendres au niveau de son visage.

Et elle à raison ! Bientôt ! Patience patience !

Saritram était il en proie à la folie ? Après tout quand on a l’éternité on fini bien tôt ou tard par y arriver. Un homme d’une trentaine d’année était allongé par terre, un morceau d’étoffe dans la bouche.

Tu n’en à plus que pour quelque minutes je dois juste écrire à une … amie.

Dit-il en joignant l’acte à la parole et saisissant de ses doigts un plumes qui rapidement et d’une élégante écriture se mit à tournoyer sur un morceau de papier.



Une fois la lettre écrite et accroché aux pattes d’un corbeau, relâchant l’animal, Saritram repris la parole.

Vous allez m’être utile vous savez ? Du moins une partie de vous.

CRONOSE !

Se mit alors à hurler le vampire, son cri retentant dans toute la nécropole. Puis souriant à l’homme qui fut jadis bourreau et à présent enchaîner à une énorme statue de granite, il luit dit.

Je vais vous présentez un … ami qui devrait vous plaire.

"J'espère que vous avez une bonne raison de m'avoir dérangé, parasite!"

La voix glaciale qui venait de fendre le silence pesant régnant habituellement sur la nécropole appartenait à un Saurus. Même si une longue robe de laine rouge recouvrait la majeure partie de son corps, son faciès reptilien et couvert d'écailles était bien reconnaissable. De même, la longue queue vert pâle qui ondulait à sa suite. Ainsi que sa main droite, crispée autour d'un bâton d'ébène dans aucun ornement. Sa main gauche était, pour sa part, invisible. On pouvait cependant deviner aux plis du tissu qu'il maintenant un bras rachitique tout contre son corps.

Silassryn le Paria était venu suite à l'intrusion d'un zombie puant dans sa demeure, zombieappartenant bien sûr au Comte.

Et Silassryn n'aimait pas être dérangé pour rien.

La goule, au moins pour un temps, embaumerait la chair brûlée.

Alors qu’il était allongé au sommet d’une ancienne colonne de pierre qui soutenait sans doute une grande batiste, une voix glaciale retentit en écho à ses oreilles et par sa perception auditive très développée il put entendre très clairement son nom prononcer. Se doutant qu’il aurait besoin de matériel pour une éventuel proie, il récupéra son sac posé au pied de la colonne et s’approcha du lieu auquel il était appelé ne pouvant réprimé un sourire face à l’homme enchaîné qu’il pouvait voir au loin. En face de celui-ci, se trouvait le comte Saritram et le reptilien Silassryn. Sans perde une minute il les rejoignit.

Cronose pouvait être confondu avec un gothique pour sa tendance au couleur noir, ses cheveux court au carré accompagnaient bien ses vêtements qui lui offraient un certain bonus lorsqu’il fallait se dissimuler dans l’obscurité. En ce moment même il était vautré mais ce n’était pas habituel, juste parce-qu’il portait son sac remplit de divers outils d’une lourdeur égale au sadisme qu’ils pouvaient provoquer.

Il contempla l’homme enchaîné d’un regard monotone mais son sourire laissa paraître une lueur d’émerveillement devant cette ancien bourreau qui ne pouvait rien faire face à eux.
Sans décrocher le regard de cette homme et ne sachant pas si il s’agissait réellement d’une proie, il demanda au comte.

J’ai un doute… M’avez vous appelez pour me régaler ? Ou serait-ce pour autre chose ?

Après tout il n’aurait pas risqué de l’attaqué sans savoir si il s’agissait bien d’une proie ou d’un ami potentiel…

Ce soir Saucar devait renfermer Sikmat d'où elle venait... Elle etait trop perfide et dangereuse pour la petite et si elle se rend compte qu'il n'est plus totalement le fou que qu'il etait, il s'etait rendue qu'elle pourrait tuer...

Pendant son travail, une goule vînt le perturber. Sa demarche etait decadancé, son regard plus que vide, encore une victime de Saritram surement. Il envoyait rarement des emmissaire se perdre dans le dedale, ce qui etonna le plus Saucar c'est que cette goule a premiere vue denué d'intelligence avait reussit a me trouver.

Peut-etre atendait-il que Saucar aille voir Saritram pour se justifier d'avoir envoyer une de ses goules. Quoi qu'il en soit, Saucar avait bien decider d'aller voir le vampire.

Il prit le chemin de la surface sans finir son travaille bousculant la goule sur le chemin. Saucar tenait pas a ce que Saritram ni meme personne ne se rendent compte de son changement de personnalité. Il allait devoir laisser la place a "la folie" pour un court moment.

Arriver là-bas, Silassryn, Cronose et biensure Saritram etait là. En arriere plan une personne acroché, par des chaines apparament plus lourde que ses propre bras.

C'est quoi ce bordel!

Vous ne pensez quand même pas que j'ai fait venir ici votre visage décrépis pour le plaisir, Silassryn ? Non j'ai besoin de vous pour ...

Dit Saritram avant l'arrivée de Cronose.

... je vous ai appelez tout les deux pour du travail. Cronose, je vous offre la chair d'un bourreau. Vous savez comme moi que les artiste de la souffrance son rare et donc j'imagine que vous vous ferez un plaisir de lui donner un mort douloureuse.

En échange je vous demanderai seulement le crâne de ce monsieur. Ne le brisé pas ... je vais en avoir besoin.

Quand à vous Silassryn j'ai besoin que vous pratiquiez le rituel d'imprégnation sur ceci.


Expliqua-t-il en montrant les cendres de Shariel.

Vers ceci.

Montra la main la main du comte, une petite forme souple.

Je me doute bien que vous n'avez sans doute pas l'envie de réaliser ceci pour moi mais ... je crois que le visage d'un patriarche elfique arraché dans la douleur devrait pouvoir vous intéressé.

Vous mieux que moi devrait connaître les valeurs magiques d'un tel artefact.

Je sais qu'un tel rituel demande beaucoup de concentration et aussi une plante qui vie du sang des géant dans les montagnes d' Istanar. Je pense en avoir vu dans l'antre de ...

Au même instant Saucar apparu dans le dos de Saritram.

Ah ! Je n'attendais plus que vous Saucar ! Je pense que vous recherchez l'emplacement d'un certain masque dans la nécropole n'est-ce pas ? Très bien j'ai besoin que vous assistiez Silasrynn dans sa tâche et que vous alliez chercher de L'Astanir dans votre antre.

Ah, si vous saviez messieurs se qu'elle va nous en vouloir. J’en ai déjà du plaisir.

Le saurus plissa les yeux lorsqu'il entendit la proposition du comte. Un visage elfique? de patriarche? arraché dans la douleur sur une victie vivante?

Ce morceau de chair contenait suffisemment d'énergie magique pour réaliser une invocation de démon! Non pas qu'il se risquerait à le faire, les démons étant ds êtres fourbes et redoutables. Mais le potentiel!

"Vous ssavez vous montrer... convaincant, Comte."

La main écailleuse se tendait lentement den direction du masque sanguignolent.

"J'espère que vous conserverez votre amabilité à mon égard, une fois que vous aurez obtenu satisfaction, Saritram."

Cronose observait avec grande attention sa nouvelle victime. Bras croisés, il écoutait le comte et Sillasryn qui semblait ravis du nouveau venu. Sans attendre, Cronose s’approcha de l’homme et tout en souriant il engagea la conversation.

Ne t’en fait pas, je veux juste jouer à un petit jeu et si tu gagne tu pourra partir

Il jeta un rapide coup d’œil à ceux derrière lui pour faire comprendre qu’il ne prendrait guère ce risque.

Cronose prit une pierre se trouvant dans les débris de la nécropole, il la frotta pour enlever la poussière abondante qui la recouvrait et la montra ensuite au bourreau.

On va jouer à pierre, papier, ciseaux.

Il saisit la main du bourreau l’obligeant presque à participer à son délire.
Le lycan fit pierre, le prisonnier fit ciseaux.

Ho ! dommage pour toi, j’avais pourtant une pierre en main!

Il serra la pierre dans sa main avant de l’écraser d’un coup sec sur les doigts du bourreau qui poussa un cri de douleur suivit de sueur dégoulinante sur son front. A l’aide de ses deux bras, Cronose tira d’un coup sec la jambe du bourreau qui gardait équilibre à l’aide des chaînes le maintenant prisonnier.

Sans attendre une seconde, Cronose souleva un morceau de rocher et l’éclata sur le genou du bourreau dont la jambe était salement arrachée. Du sang en coulait avec abondance, le craquement donna des frissons à toute âmes sensible tendit que la rotule cassée était visible à l’œil nu. Pour sévir la douleur, Cronose appuya son pied là ou se trouvait la plait et tourna le pied dessus de façon à faire hurler le bourreau dont le visage était crispé de douleur.

Cronose attrapa la main endolorie du bourreau et redressa les doigts ne faisant qu’empiré la souffrance du pauvre homme.

Il serais dommage que tu sois obligé de jouer encore à sa sans ta main prioritaire.

Le bourreau repensa à la phrase du lycan « si tu gagne je te laisserais partir »
Il risqua donc de rejouer, montrant une nouvelle fois le signe du ciseaux. Cronose en fit autant.

Bien, nous allons donc souffrir ensemble fufufu

Cronose prit son sac et en sortit une aiguille d’environ trois pouces. Il retroussa ses manches et pointa la pointe de l’aiguille vers son bras droit. Il rentra la petite arme profondément dans sa chair et bougea l’aiguille de gauche à droite faisant coulé son fluide vital avec abondance. Il s’approcha ensuite du bourreau et porta la pointe de l’arme vers son ventre. Il commença à charcuter le prisonnier part endroit causant une coulé de sang à en faire palpiter les narines de Saritram. Les tripes de l’homme pendait jusqu'à ses cuisses, tel un animal ouvert part un bouché.
Cronose saisit d’un coup ces tripes ! L’homme suffoqua de douleur, n’ayant même plus la force d’emmètre un son part la souffrance qu’il éprouvait.
Le lycanthrope commença à tirer les tripes, provoquant des giclé de sang à chaque nouvelles pressions. Il s’arrêta enfin pensant qu’il le tuerait avant d’avoir terminer son petit travail.


Dernière phase, choisit bien ton signe si tu ne veux pas mourir.

Cronose fit à nouveau la pierre, le bourreau fit le papier.

Tu vois quand tu veux !

Tout en maintenant de temps en temps son bras auquel s’écoulait son sang, Cronose enleva les chaînes du bourreau qui le maintenait prisonnier.

Cours a présent, bat toi pour ta survie !

D’un air pitoyable, l’homme se mit a courir pleurant tout en retenant ses tripes qui étaient suspendues dans le vide. Son sang se répandait autant qu’il avançait.

Pendant ce temps, Cronose s’était éclipsé, caché derrière un roc. Un long et sonore rugit de loup retentit, la lune brillait de plus belle.

Derrière le roc, une silhouette importante était à présent visible. Au long pelage noir, les yeux étincelant d’un flammèche de méchanceté, le loup-garou était réveillé. Il se mit à renifler le sang avec démence, faisant comprendre que le propriétaire de se liquide allait en payer les frais.

Il se mit a courir à quatre pattes, filant comme une flèches vers le bourreau qui était ralentit par ses blessures !

Assez proches, le lycanthrope fit un bond assez haut et immobilisa sa proie au sol. De ses crocs acéré, il saisit les tripes du bourreau et les arracha d’un coups sec avant de les avaler en un rien de temps ! Le bourreau poussa un dernier cri de douleur retentissant en écho dans toute la nécropole !
Le silence revint, juste le sifflement du vent se fit entendre, étant le seul à plaindre la mort du pauvre homme.

Cronose dont les mains étaient énormes par sa métamorphose, attrapa l’homme gisant au sol et le jeta au pied des autres. Il reprit sa forme humaine mains dans les poches dont les vêtements n’était bizarrement pas déchiré.

Voilà.