Himka pris une plume et une feuille dans sa sacoche et commença à écrire :
« Si je couche ces mots sur le papier c’est pour que dans plusieurs millénaires, les personnes qui les trouveront puissent savoir que j’ai existé …. Sans doute est-ce dû à ma nouvelle vie qui commence, mais je veux qu’un jour, on se souvienne de moi ….
Les citations de débuts de chapitre sont tirées d’un récit écrit par un vieux solitaire que j’ai trouvé par hasard sur ma route, il y a de cela une centaine d’année. Personne à part lui et moi n’a jamais cru ce qu’il avait écrit … »
Chapitre un :
«Il naîtra d’un amour impossible et interdit un être qui tous les fera fuir et dont nul ne voudra jamais … »
«C’est après un hiver particulièrement rigoureux que l’on me trouva sur le tas d’ordure juste en face de l’orphelinat pour jeune saurus d’une petite ville de campagne. Les saurus qui tenaient cet établissement me prirent tout d’abord pour un saurus abandonné et il me recueillir donc comme il l’aurait fait avec n’importe quel autre saurus. Je passais donc mes trois première années parmi les autres pensionnaires, mais lorsque les premières écailles firent leur apparition sur mes camarades moi ce fut des cheveux qui apparurent. A partir de ce moment, ma vie bascula les adultes et les enfants comprirent que je n’étais pas vraiment un saurus et tous commencèrent à me traité comme leurs esclaves …
Je n’étais pas un saurus… À vrai dire à cette époque, je n’avais pas réellement conscience de ma différence, mais je savais que je devais avoir fait quelque chose de mal car chaque matin, j’étais réveillé avant tout le monde et je devais préparer le repas pour tous. Puis quand il se levait chaque saurus vivant dans l’orphelinat venait me frapper pendant une ou deux minutes. Pourtant je résistais. Chaque soir après avoir fini le ménage, je courais me blottir dans un coin de la grange et je léchais les blessures qui saignaient encore …
Quand j’eu sept ans, on estima que j’étais assez grand pour sortir de l’enceinte de l’orphelinat. Alors on me donna une capuche, des vêtements très longs et après que l’un des adultes ai vérifié que chaque parcelle de ma peau soit recouverte par au moins deux couche de tissus pu voir le monde exterieur. Je du accompagné certain des adultes en ville pour porter leur course.
Et je découvris que l’orphelinat était situé dans une ville, une ville qui était peuplée d’être a la peau rose dont je compris après quelque temps qu’il s’agissait d’humain…
Peu a peu j’appris beaucoup de chose grâce à mes sorties quotidiennes, j’appris à parler tout d’abord, enfin d’autre mot que les insultes que j’entendais chaque jour, ensuite je compris que j’étais a moitié humain, a moitié saurus, et je compris que c’était ça que me reprochais toutes les personnes de l’orphelinat. Et là je compris alors que je n’avais rien fait, que je n’y étais pour rien que ce n’était en rien ma faute. Alors je tentais de le dire à l’un des adultes, mais a peine m’entendit-il prononcé quelques mots qu’il se mit à me frapper plus fort que jamais et je pris ce soir la plus lourde correction de toute ma jeune vie qui s’étendait a présent sur douze ans …