le commencement du fou projet d'edelweiss

[hrp] j'avais oublié de préciser mais c'est un rp ouvert, avis à tous les parias qui se sentent inspirés Wink

[/hrp]

Tout de suite après avoir franchi la grille de la nécropole, edelweiss se met en quête d’un abri. Il ne faut pas qu’elle s’arrête…surtout pas…bouger l’empêche de penser. Et elle est pertinemment consciente qu’il lui suffirait de réfléchir 2 minutes pour fuir le plus loin et le vite possible. N’importe où vaut mieux qu’ici. Or un tel acte serait synonyme d’échec et ça, la féline ne le supporterai pas.
Echec…y a t-il mot plus laid? Mot porteur de plus de honte et de lâcheté? J’en doute…
Et ici, l’échec serait d’abandonner sans même essayer, de baisser les bras comme une vulgaire poltronne devant le premier obstacle.

La félys traverse la nécropole tête haute, elle ne veux pas, pour rien au monde, donner aux créatures qui vivent ici, une possibilité de jouissance en voyant la terreur qui l’habite. Si ils pouvaient seulement voir la peur qui la hante, prenant possession de la moindre fibre de son corps, guidant ses pas vers je ne sais quelle issue fatale, alors ils seraient vainqueurs. C’est pourquoi les yeux d’edelweiss restent calmes, perçants.

Au fur et à mesure de l’avancée de la jeune féline, des têtes se dressent, des yeux vides lèvent sur l’intruse un regard empreint de haine et des menaces fusent. Edelweiss les reçoit comme autant de coups de couteau mais reste impassible, elle commence déjà à s’endurcir, c’est vital.

Elle fini par s’asseoir. Donnant ainsi momentanément à un simple rocher un rôle nouveau. Elle essaye en vain d’identifier l’odeur nauséabonde qui baigne la nécropole, mélange de sang, de pourriture et de bien d’autres éléments qu’elle préfère ne pas nommer…c’est compréhensible elle a l’estomac fragile…
Elle jette un coup d’œil inquisiteur autour d’elle et sort de sa besace un carnet puis une plume déjà encrée. Et elle se met à écrire, couchant sur papier ce qu’elle voit autour d’elle et prenant des notes concernant les étranges individus qui l’entourent.
Pour l’instant…aucun d’eux ne bouge…

Des regards malveillants. Des yeux rouges, partout.
Ici, la vie et la non vie se mêlent. Le temps s'est arrêté.
La solitude et la peine sont restées.

Les yeux se rapprochent. Des ombres indéfinissables bougent et se débattent dans l'enfer de leur désespoir.

Un souffle au dessus de l'immondice mutant que représente la jeune Edelweiss.
Une marque rouge luisant dans l'obscurité. On l'observe, sans dire mot.
Car ici la parole est d'argent et le silence est de mort.

Une goutte de sang vient s'écraser sur la page de son carnet, puis deux...
Mais rien autour. Juste une Ombre difforme souillant ces lieux maudits.

Et les autres arrivent...on ne pénètre pas impunément sur leur territoire.

De plus en plus proche, les ombres se raprochent, elles sentent une personne saine d'esprit... En ces lieux, étrange... Les ombres se raprochent...
L'une d'elle se décide enfin à sortir de l'ombre...
Elle se raproche... C'est un jeune et plutôt beau centaure, si ce n'est le sourire mi-sadique, mi-pervers, qui apparait à la pâle lumière de la lune.

Jeune femme, je me demande qui vous êtes pour osez pénétrer ici. Et je vous signale que l'ombre dans votre dos... Oui, oui, celle avec les dents qui dégouline de sang, ne se retien de vous égorger que par je ne sais quel miracle.

Soudain le visage du centaure s'illumina et il perdit son sourire, son visage reflétait une grande tristesse...

Vous feriez bien de déguerpir d'ici en vitesse si vous tenez à la vie...

Edelweiss est en train d’écrire lorsque la première goutte tombe sur son carnet. Elle s’immobilise, l’examine…
Mais, on dirait du…du sang
Elle en frissonne, imperceptiblement.

Et pourtant je ne vois rien. Sauf peut-être quelque chose dans l’air…l’atmosphère a soudain changé, elle m’écrase…
Partout autour de moi, je sens les regards…j’ai l’impression que chacun d’entre eux me pénètre, me traverse. J’avais oublié combien on peut-être vulnérable face à ce qu’on ne connaît pas. Maintenant je me rappelle…

Tout à coup, la félys se retourne.
Un souffle, dans mon cou…j’aurais pourtant juré mais il n’y a rien…
Et là-bas, un mouvement…oui, je ne suis donc pas folle, quelqu’un, ou est-ce quelque chose, s’approche…

Un centaure sort de l’obscurité, il serait beau si ce n’était cette étrange lueur dans ces yeux et ce sourire…
Edelweiss reçoit ses paroles dures et menaçantes sans broncher,
Je ne suis pas venue pour me laisser intimider, s’imagine t-il donc me faire peur le canasson? Et puis cette ombre, elle n’a qu’à se montrer…

Voir le danger en face amoindrit celui-ci, ce qui provoque l’angoisse c’est l’inconnu.

Le changement brutal de ton de mon interlocuteur me surprend, tout à coup, il a l’air si…triste…triste et résigné aussi. Son visage reflète un si grand désarroi que seul le souvenir de son comportement précèdent me retient de lui tendre la main.

-Je ne compte pas m’en aller, j’ai quelque chose à accomplir ici et ni menaces ni prières ne me feront changer d’avis…mais parlez moi, Puis-je faire quelque chose pour vous?

"Pfuiiit !"

Le mort-vivant se décide enfin à se montrer au grand jour, ou plutôt à la grande nuit.
La bouche ensanglantée, il recrache un morceau de chair humaine qui vient s'écraser aux pieds de la visiteuse insouciante. Il rejette son "met" derrière lui, la vue de l'immonde créature qui se trouvait là lui avait probablement coupé l'appétit...

C'est toi qui va déguerpir Loops...dégage. dit-il séchement au centaure.

"Je ne compte pas m’en aller, j’ai quelque chose à accomplir ici et ni menaces ni prières ne me feront changer d’avis…mais parlez moi, Puis-je faire quelque chose pour vous?"

Pffff...vous entendez ça Onuha ? C'est qu'elle a du cran la petite...

Il s'arrêta et fixa la félys dans les yeux d'un air mauvais et peu rassurant.

Quelle horreur...Fu fu fu !
Je crois que tu ne comprends pas très bien petite...la situation dans laquelle tu te trouves.Tu es sur notre territoire ici...c'est nous qui posons les question.

Veux tu mourir maintenant...ou après ? A condition de nous exposer des motifs convenables de ta visite ici.

L'aura assassine de Sieg Hart s'amplifia alors.

« pfuiiit »

Comment décrire la créature qui apparaît face à la félys? Il avait du être un homme...autrefois. Aujourd’hui ce n’était plus qu’une ombre pale...oh si pale!
Et de lui émane une telle onde de haine et de mort!
Face à tant d’agressivité, edelweiss ne peut s’empêcher de fermer les yeux et de vaciller.
Mais elle n’a pas peur.

J’observe cet être, face à moi. Puis mon regard descend machinalement et s’arrête sur ce bout de chair sanglant là, dans la poussière d’Ykual.
Il est étrange que je ne ressente aucune crainte…seulement de la pitié. Oui, j’ai pitié de cette ombre destinée à errer, crachant sa haine aux visages des autres, sans espoir de rédemption.
Que ne donnerais-je pas pour qu’il m’aide à le comprendre et à l’aider. Pour savoir le pourquoi, le comment de son état, ou plutôt de son non-état.

- Désolée de vous contredire mais je sais où je suis. Ce « territoire » que vous dites votre, j’ai décidé de le partager et je ne pense pas devoir m’en excuser car la notion même de territoire est réservée aux animaux…et nous n’en sommes pas.
Ensuite la mort ne m’effraie pas, sans quoi j’aurais choisi un autre lieu d’errance mais si je devais choisir, je préférerai mourir plus tard…beaucoup plus tard, n’est ce pas naturel?
Et pour finir, je suis ici pour vous, vous et les autres ombres. Dehors on vous dits «cruels» mais moi je vous pense seuls, seuls et perdus, malheureux sans même le savoir.
Et je compte vous aider, que vous le vouliez ou non…monsieur.

La féline plongea alors ses yeux dans ceux du mort-vivant…

Paf, Paf.

Une tête…

Paf, Paf.

Trois têtes…

Crak, Crak.

Les cailloux ? La jeune félisse se tourna, ses yeux se tournèrent vers la forêt, celle la séparant de l’entrée de la nécropole. Elle savait, quelqu’un avait foulé les pierres de l’entrée. Et le temps d’y arriver, celle-ci ne pourrait sans doute pas tuer la personne présente, mais ne serait-ce pas l’occasion de ramasser une tête de plus ? De plus, un piquet est vide…

La féline cueille deux anémones, les épines se plantent dans sa peau, et laisse couler quelques gouttelettes qui vont tâchés l’allée des anémones. La féline se met à courir… Elle esquive les branches, esquive les troncs, et arrive enfin. Mais zut, le centaure et le mort vivant sont déjà sur les lieux. Et le décomposé parle a la semi féline qui répond :

Désolée de vous contredire mais je sais où je suis. Ce « territoire » que vous dites votre, j’ai décidé de le partager et je ne pense pas devoir m’en excuser car la notion même de territoire est réservée aux animaux…et nous n’en sommes pas.
Ensuite la mort ne m’effraie pas, sans quoi j’aurais choisi un autre lieu d’errance mais si je devais choisir, je préférerai mourir plus tard…beaucoup plus tard, n’est ce pas naturel?
Et pour finir, je suis ici pour vous, vous et les autres ombres. Dehors on vous dits «cruels» mais moi je vous pense seuls, seuls et perdus, malheureux sans même le savoir.
Et je compte vous aider, que vous le vouliez ou non…monsieur.

En voila une qui a du cran. Un peu plus, et ça finirais, voir sûrement, en bain de sang. J’essaye de retenir mon fou rire, et de derrière le tronc, ma fine queue dépasse et remue. Quel spectacle. Je n’interviendrais pas maintenant. Je monte rapidement dans l’arbre, et regarde les trois… Personnes. Mais plus la nouvelle.

La pauvre, elle risque de souffrir pour son… Heu… Son parlé provocant pour eux, Parias… Mais Sha se fiche pas mal de la personnalité de la personne, elle va mourir, et rien d’autre. Mais elle sourit en coin, alors comme ça elle veut les aider… Le pire, c’est qu’elle ose le dire bien haut. La féline est forte, mais elle va vite trembler. Sha s’assoit sur la branche, et se balance…

Urgggh !

Une vive douleur traversa la tête du mort-vivant, tel un violent flash de lumière. Il détourna alors son regard.

Cette sensation...
Encore...

Sieg Hart vacilla. Les propos de la félys aux longues oreilles avaient eu des conséquences sur lui. Du moins, sur son "lui" ancré au plus profond de sa personne.

Pourquoi ? Pourquoi diable voulait-elle les aider ?
Pouvaient-ils etre encore sauvés ? Non...

Elle était belle, Elle. Bien sûr Sieg Hart ne pouvait pas le comprendre, ça, lui qui était perdu dans une obscurité sans fin.
Mais elle, elle rayonnait ! Sa beauté était intérieure, mais quelle beauté ! Elle avait raison dans ses propos, elle avait visé juste, elle les avait déjà analysés !

Le sorcier tituba, passa la main sur son visage. L'obscurité l'entourant semblait peu à peu laisser place à des rayons de lumière sortis de la félys.

Il était faible.

N-nous aider...Nous ?
In...téressant... Voyons ce qu'en pense notre cher comte.

Une immense tristesse émanait alors de lui, et avait remplacé toute colère.

Peste.

Le sourrire était réaparu sur son visage...

Vous avez du caractère. J'aime cela... Mais que ce passe t'il mon chère Sieg Hart d'un coup de colère vous faites se terrer Loops au plus profond de nous-même et désormais vous êtes... comme qui dirais mélancolique. Une faiblesse passagère je suppose. Cette Félys est trop étrange pour qu'on l'abatte sur place laissons le conte Saritram prendre une décision. Bien qu'il ne nous en voudrait pas de la tuer tout de suite et d'offrir sa t^te à Shariel.

Edelweiss a entendu une branche craquer au dessus d’elle témoignant de la présence d’un autre paria. Elle a aussi clairement perçu les paroles d’Onuha mais tout ça, elle l’assimile à peine. Ce qui capte toute son attention c’est l’attitude, si radicalement différente de Sieg Hart, c’est ainsi qu’il s’appelle, le centaure l’a dit.

Que j’aimerais savoir…faire quelque chose, même une toute petite, une infime chose pour cet être, cet homme. Lui si arrogant il y a quelques instant semble tout à coup tellement vulnérable. J’aimerais…je ne sais pas… il est dur de sentir tant de malheur chez autrui. Et sa souffrance, sa tristesse sont si perceptibles…comme si tout à coup, elles flottaient dans l’air tout autour. J’ai l’étrange impression qu’il me suffirai de tendre la main pour les sentir sous mes doigts.
Et si…si j’avais eu raison, si tout ici n’était pas mort…si il y avait encore de l’espoir…juste un peu, c’est amplement suffisant…
J’aimerai tant pouvoir lui parler, lui faire exprimer par les mots cette onde de désespoir qui l’entoure, mais il suffirait d’une question pour qu’il se renferme sur lui, s’abritant à nouveau derrière sa carapace de haine.
Et même ce centaure, il a du bien en lui, il suffirai peut-être de savoir où le chercher et comment le faire remonter…

Mais pour ça, il ne faut pas que je meurs…je n’ai pas le droit de mourir, ça serait trop bête, j’ai quelque chose à faire ici, j’en suis persuadée maintenant….

Il semblerai que ce soit à un certain comte Saritram de décider de mon sort. Qui peut-il être? le plus paria des parias? Ou le plus cruel? Ou le plus…inutile de partir en conjoncture…je verrais bien…

La félys semble hésiter...puis les mots jaillissent de ses lévres
- Le comte Saritram? qui est-il?

Comme pour répondre à la félys, un ricanement sortit de nul pare. Les ombres semblaient elle même s'adresser à ce petit comité.

Hahaha !

Continuait à rire sinistrement la voix du comte.

Me voici donc investit d'une autorité sur vous autres parasites de mes malheurs ? Vous me faites rire ! Mais ne passez donc pas plus idiot pour se que vous êtes loops ou Onuha... qui que vous soyez.

Haha ! Allez donc vous plantez un pieu de bois dans le coeur si vous voulez répondre à mes demandes ... vous me feriez un grand plaisir en cessant d'être.

Et puis que d'idioties ! Que de stupidité ! Pourquoi donc vous posez vous de tel question ? Seriez-vous donc aussi décérébré que ces insectes qui grouillent en dehors de cet endroit !

Si vous avez faim mangez là ! Si vous avez envie de la tuez ... et bien tuez la ! Quoi de plus simple ?

Pour ma pare je viens de dégustez le sang d’un saurus trop curieux qui visitait le quartier des statues... un met délicieux, je vous le recommande même si la finesse dois certainement vous échapper. Pour preuve à voir les traits de cette créature elle est fatigué et malade … aucun intérêt. A moins que nous ne soyez juste bon à vous attaquez à de tel … cancrelats.

Et vous Sieg ? Vous hésitez donc aussi ? Et depuis quand les états d'âmes sont il présent sur ces mortes terres ? Haha ! Vous tombez bien bas !

Dit-il en apparaissant soudainement sous la branche de Shariel lui tirant sur la queue pour la faire basculer.

Vous êtes d'une maladresse ... essayer de contrôler votre souffle quand vous tentez de ne pas être vue ... un troupeau de buffle respire plus bruyamment que vous, petite idiote.

Puis il s'approcha d'Edelweiss et l'examina de ses yeux dépourvu de rétine.

C'est donc ça qui vous trouble tant, hein ... et est-ce que cette chose à un nom ? Que je puisse chaque jour de leur vie rappelé à ces déchets qu'ils ont hésité à tué ... pitoyable.

Nyah... Le spectacle était lent et sans gran dinterêt... Vraiment, comment pouvez t-on tomber aussi bas? Aucune idée me venait en tête... Mais la, quelque chose réveilla ma curiosité. Ses oreilles? Elles étaient courtes et a la fois de chair... Pas vraiment félisse. Ma queue se balançant toujours, j'entendis une petite brise appraître et tendis que je me retournais, paff...

Je râlais silencieusement, gromelant quelques injures, puis, me levant, sans me rendre compte de mon geste, je tapais l'arbre et parla a voix haute:

"Erekiem!(*)"

Nyahhh, je me passais la patte dans les cheveux, l'air renfrognée. Me secouant vivement, les feuilles accrochaient à présent à mon pelage.

"GrRrRrRr..."

Puis, remontant mon fin sourcil vers l'être semi félin, je vit la situation... Situation? Mouai... Mais je doutais, elle était ici comme une chose incongrue, d'aucune utilité, mais pourquoi vouloir nous aider?

c'était encore une séance de questions sans réponses?! Je me ressaissisais, nyahhh, je miaula et baille:

"Heuu... Vous avez besoin de sa tête?"

Sans me rendre vraiment comtpe que j'étais hors sujet. Je me rapprochais des quatres gens.

(*) Cela est l'équivalent d'un conna** et d'un encu** chez nous, humains ^.^

Soudain une voix se fait entendre, elle semble venir à la fois de nulle part et de partout.
Et quelle voix!
Edelweiss frissonne, comment une voix pareille peut-elle exister? Une voix qui sans avoir besoin de mots particuliers vomit son dégoût et sa colère à la face du reste du monde.
Et ces mots, ce venin qu’elle crache ainsi…
Mais qui est-il?

La félys écoute la voix, non pas les propos qu’elle pouvaient raconter, ceux-ci étaient terriblement inintéressants, elle a, au départ, entendu de vagues insultes et des reproches…c’est d’un commun…
Non, c’est qui passionne la félys au plus haut point c’est la voix elle-même, son timbre, ses intonations…

Connaître l’homme, savoir qui peut ainsi exprimer tant de mépris…
C’est tellement…pathétique…

Et le comte apparaît…
Alors c’est lui…

Edelweiss le laisse terminer sa phrase, elle le laisse même l’examiner, faisant sur elle un effort surhumain pour ne pas reculer ou lui cracher au visage…
Reprend toi…ta force, c’est les mots…

- Huh, ainsi c’est vous Saritram. Ou devrais-je dire, monsieur le comte. Vous aurez remarqué que je ne vous ai pas interrompu, vous semblez en effet aimer vous entendre parler…serait-ce là par vanité? Vos propos peuvent le laisser penser mais je ne ferais pas de jugement hâtif…allez savoir. Le fait de railler ainsi les autres semble également vous procurer un certain plaisir. Est-ce pour vous donner l’impression d’être plus fort? C’est un comportement observable chez les enfants, au moment ou ils forment leur personnalité. Peut-être formez vous la votre…
Quoi qu’il en soit, je ne vous cacherai pas que j’ai actuellement beaucoup de mal à vous trouver sympathique, mais tout espoir n’est pas perdu...

La féline se redresse alors, et des yeux parcourt froidement l’assemblée

-Vous tous, vous pouvez, bien entendu, choisir de me tuer, sachez que je ne compte pas me défendre…je suis une proie facile et sûrement que personne ne remarquera ma disparition…alors qu’attendez vous?
Une fois morte, je ne serais plus dérangeante. Mais alors, vous devez accepter le fait que je le suis. Admettre que ma présence vous est difficile à supporter, que j’ai quelques effets sur vous.
Une fois que vous aurez admis cela, alors tuez moi, si c’est ce qui peut vous faire plaisir.

Elle se tourne vers la félys qui se rapprochait

- Pour répondre à votre question, ma tête je pense bien en avoir besoin en effet. Mais merci d’avoir demandé…

Saucar surgit comme si il venait de tomber d'un petit nuage, les personnes avait beau regardait dans le ciel... Il y avait rien, ni branche, ni rien d'autre, il venait bel et bien de nul part... En tout cas il etait là, dos a la demi-felys, face a Saritram, qui avait furtivement fait un pa sur le coter pour eviter de recevoir le lezard sur la tete.

Un bruit masacrant avait fait echos à la reception de Saucar, soulevant un immense nuage de poussiere, a l'odeur nauséabonde.

Loupé...

Quand la poussiere eut retombé, Saucar tourna d'un quart son visage, juste assez pour entre voir la personne derrieres lui...
Il serat le point, fit semblant de se gratter le front, et son coude s'abat sur l'abdomen de la demi-felys.

Vous avez la langue aussi bien pendue que notre chere comte... Si ce n'est meme plus que moi meme...

Malgrés la force relative de Saucar, il s'atendait a ce que la Felys montre un signe de faiblesse a la suite de ce coup, qu'elle crache du sang, qu'elle se plie en boule sur elle meme... Bref Saucar atendait la reaction de la felys...

Edelweiss attend une réponse ou une réaction à sa diatribe...
Je joue un jeu dangereux…trop dangereux…mais qu’est ce que j’ai dit…

Et personne ne répond, le silence devient oppressant, menaçant. La félys a de plus en plus de mal à garder un visage impassible.
Si ces paria pouvaient voir l’angoisse qui m’étreint, alors tout serait fini…

Et tout à coup un bruit retenti. Au milieu du silence total qui régnait quelques secondes plus tôt, ce bruit détonne si brusquement que la félys, pour la première fois, sursaute légérement…heureusement, elle n’est pas la seule.
Une fois la poussière dissipée, Edelweiss peut voir la raison de tant de fracas…un saurus…effrayant, comme tout ce qu’on peut voir ici d’ailleurs.

Et soudain

- Ha…
Choc surprise, cadeau du lézard…respiration coupée…
Ne faiblit pas…tu as connu pire…ce n’est qu’un coup…reprend ton souffle…
Edelweiss se plie puis très vite se redresse et met ses bras devant son ventre, comme pour le protéger.

- Pourquoi me frapper? J’espère au moins que vous en aurez tiré quelque jouissance. Maintenant que vous avez montré à l’assemblée que vous saviez vous servir de vos muscles, montrez nous donc comment vous employez votre cerveau, si vous le désirez bien sur.

Bien maigre compensation qu'est la douleur que ressent la felys, a ce moment, alors que Saucar lui y avait mit toute ca force... Bien qu'il ne soit pas une brute proprement dit il s'atendait a mieu de lui même.

Pourquoi avoir besoin d'une raison pour vous frapper? Vous etes jeune, a la fleur meme de votre jeunesse, il serait dangereux pour vous que j'ai a utiliser de mon cerveau d'où il ne resulte que ruse, fourberie et malice...

Neanmoins.... Vous etes sur un territoire qui ne colle pas avec les couleur chaude de votre pellage. Vous devriez faire demi-tour... Quoique si vous me tournez le dos...

Saucar tourna la tete, à droite, à gauche, prit un malin plaisir a deshabiller du regard la felys s'imaginant surment des choses malsaines.
Il s'areta quelque seconde sur un petit bouquin...

Le pointant du doigt

Qu'est-ce?

Edelweiss sentait sur elle le regard malsain du saurus…

Mais qu’il arrête, faites qu’il arrête…comment un simple regard peut-il me donner l’impression s’être comme…salie?

Soulagée, la félys remarque que la créature cesse de la détailler et semble intriguée par le carnet, toujours taché de sang…

-Qu'est-ce?

-Ceci? Rien d’autre qu’un cahier…j’y consigne mes impressions, mes idées...enfin bref, rien de bien intéressant…

Et comme le lézard observe toujours le petit carnet, Edelweiss enchaîne

-Comme vous pouvez le constater, rares sont les pages noircies…je viens de le commencer.

Mais j’aurais bien des choses à écrire après cette petite…réunion…

Et vous Sieg ? Vous hésitez donc aussi ? Et depuis quand les états d'âmes sont il présent sur ces mortes terres ? Haha ! Vous tombez bien bas !

G-gggh ! G-ghaaaa ! Aaaaah !
Rhaaaaa !

Une réaction bien étrange et intéressante se produisit chez le zombi. Il se prit la tête comme s'il était foudroyé d'une douleur invisible mais pourtant si horrible, et tomba à genoux sur le sol pourpre de la nécropole.

Guuuuh....gu....ghaaaa...

Il ne bougeait plus. Toujours à genoux, il fixait le sol sans relever la tête.
Il semblait lutter contre lui même, en proie à une grande confusion intérieure.

Kuuuh ! C-c'est elle...qui me fait ça ?
E-elle ! Pou-pourquoi ?!
Que tout cela s'arrête...que tout cela s'arrête !! hurla t-il, les deux mains posées sur son visage blanc et sans vie.

Mais les paroles du comte semblaient avoir eu un impact, car peu de temps après il redevint calme.

Son aura noire -sa carapace obscure- dissipée par la félys le recouvrait de nouveau.

On se reverra...maudite... finit-il par dire avant de disparaître dans l'ombre qu'il avait créée à ses pieds.

Nyahhh... Qu'es c'est que ça! A peine l'autre débarque que Sieg se taille comme un voleur. J'aurais été tenter moi aussi de partir, mais une belle pièce de tête m'attendait... Un pic n'avait pas encore de tête comme ami...

Je regarde les fripons qui font notre assemblée, donc Loops, Saucar et méchant vieux Saritram... Enfin, il ne restait que moi, je peiné a entendre leurs conversations futiles et sans aucun interêt pour ma pomme...

Je baille, je m'ennuie, je veux juste sa tête moi... Bon, on n'est jamais mieux servie que par soit même! Je sort de nul part un crochet de bouchet, de quoi lui fracassait la tête pour lui donnait de belles formes.

"Bon, si tu bouges pas, ça fera pas mal"

Je m'enfout totalement en faîte, qu'elle et mal ou pas... Tant que j'ai sa tête. J'esquisse un délicieu sourire (comme celui de sur mon ava quoua x)) et je m'approche dangereusement de la semi féline.

Elle va pas souffrir, non...

Sieg semble agoniser... Aucun soucis a se faire, il aime bien se faire plaindre ces temps ci. Edelweis Fit une description de son petit livret qu'elle tenait pres d'elle.

rien d'interessant dites-vous? Alors vous verai aucun inconvenient a ce que je...

Saucar ne prit pas le temps de finir ca phrase qu'il subtilisa les bouquins a la semi-felys, rien de trés fulgurant ou agile, mais la surprise de l'acte peut-etre plus efficace que l'agiliter elle meme.

Alors, Alors..

Se retournant comme pour empecher la feline de le recuperer, il vit Shariel s'aprocher, disant qu'elle voulait la tete d'edelweiss...
Il l'interrompit en la saisissant au coup, comme d'habitude, la force n'y est pas... Mais l'intention y est plus que jamais.

Le Sha veut la tete d'un autre chat... Tssk, pas touche a mon precieu elevage de minet... Meme si tu fait partie de cette elevage...

Saucar avait dut lacher le petit carnet pour saisir Shariel, il tomba un pas derrieres le reptile, avec l'elan de Shariel saucar fut obliger de faire justement un pa en arrieres enfoncant le petit carnet ensanglantée dans la bous de la necropole

Et une silhouette se baisse pour ramasser le petit carnet de cuir. Personne n'a fait attention à son arrivée, tous étant obnubilés par le spectacle que donnait le saurus Saucar.

Il s'était avancé en silence, de son habituelle démarche trainante. Avait mis quelques instants pour jauger les forces en présence. S'était amusé du ridicule de la situation... A croire qu'ils concourraient à qui effraierait le plus la felys.

De sa main écailleuse, il essuya le carnet avec soin. S'aida de sa manche. Aussi sale que le reste de sa tenue d'ailleurs... Sa robe était couverte de poussière, et le bas couvert de la poussière malodorante qui régnait dans la nécropole.

Il aimait bien les livres. Avait un respect inné pour ceux ci. Le savoir... le pouvoir.. la force... la domination des faibles.. Etrange relation entre livre et esclave.

Il l'ouvrit et en lu quelques lignes. Esquissa un sourire. Releva la tête et fixa Edelweiss droit dans les yeux. Ne faisant rien pour cacher son amusement.

"Alors comme ça une jeune Felys loin de chez elle veut nous aider?"

Il s'esclaffa. Et reprit soudainement son calme. Jetant un regard froid, glacial à l'intruse, il s'approcha d'elle jusqu'à ce que leurs visages soient très proches.

"BOUH!"

Et le voilà qui rit à nouveau de la mine déconfite de la jeune feline.

"Comment pensez vous pouvoir aider qui que ce soit alors qu'à la prmiere intimidation vous tremblez comme une feuille? Qu'une faible telle que vous ose dire vouloir m'aider... Je pourrais prendre ça comme une insulte... "

Alors que la nécropole est calme, tout à coup, la félys doit faire face à une toute une série d’événements rapides.
D’abord Sieg Hart, le voir ainsi, sur le sol aussi visiblement torturé par je ne sais quel démon intérieur, affecte la jeune rôdeuse au plus au point.
Faire quelque chose…n’importe quoi…
Ce n’est que son instinct qui la retient…et heureusement…il n’est pas prêt à être aidé, pas encore…

Ensuite Shariel…
je n’aime pas son regard…Ni son sourire…ni son attitude d’ailleurs…tellement sournoise. Elle ne semble pas goûter la discussion ou les pourparlers, elle est de ceux qui frappent, qui se délectent dans le sang et ne trouvent leur plaisir qu’en voyant la souffrance et la peur dans le regard des autres.
Mais elle est jeune…et elle ne fait pas peur

De toute façon Saucar, l’étrange reptile qui semblait s’intéresser à mes carnets s’interpose…
Edelweiss ne saisi pas ce qu’il lui dit, mais en tout cas, shariel cesse d’avancer.
Mais il ne fait pas que retenir la félys…il me vole un cahier…
Qu’il s’en prenne à moi, soit! Mais quel plaisir y a-t-il a traiter avec tant de…de désinvolture, un simple livre?
elle ressent ce vol comme une déchirure…
Mes carnets, c’est ce sur quoi je peux me reposer…ce ne sont pas des journaux intimes…enfin, pas dans le sens où on l’entend puisque je n’y couche pas ma propre vie mais celle des autres. Et j’y tiens.
Et le voir, là à terre, souillé dans cette boue immonde. Pour peu j’en pleurerai de rage.

Arrive alors un autre saurus.
Lui au moins semble avoir un quelconque respect pour les livres, étrangement, ça me soulage.
Il s’approche, comme l’autre avant et je peux sentir son souffle sur mon visage
Mais qu’il s’en aille….
Et il parle, semble se divertir devant mon expression
La félys prend ensuite la parole, lui rendant son regard glacial et esquissant un sourire sarcastique
- Sachez que ce n’est pas la peur qui me fait trembler, mais le dégoût. Avez-vous seulement idée d’à quel point votre haleine peut-être putride? Sur ce point déjà je peux vous aider, ne serait-ce qu’en vous apprenant à vous rincer la bouche après vos repas.
Mais je suis désolée que vous preniez mon intervention comme une insulte, ce n’était pas mon intention.
Et d'un geste rapide elle reprend son carnet
-Et pardonnez moi mais ceci m'appartient

A nouveau, le Saurus s'esclaffe. Après quelques instants de calme, il reprend, d'une voix froide.

"Si mon haleine vous dégoute, vous feriez mieux de partir... si tant est que vous le pouvez encore."

L'écailleux se détourne de la Felys et dirige son regard vers le ciel nuageux où se découpent les ruines de la Nécropole.

"Dites moi jeune fille, êtes vous vraiment venue ici pour aider les pauvres hères qui hantent ces ruines? Votre suicide serait-il provoqué par une naïveté aussi grande? Ou bien alors l'un des votres serait il mort de la main d'un de nous? de ma main? Attendez vous le moment propice pour vous venger? Sachant pertinemment que vous ne ressortirez pas vivante de ces lieux?"

- Le Sha veut la tete d'un autre chat... Tssk, pas touche a mon precieu elevage de minet... Meme si tu fait partie de cette elevage...

Shariel s'hérissa rapidement, voila que Silass lui piquait sa proie, a sa non! Elle n'avait jamais eut d'hybride féline! Ce n'était pas les têtes qui manquaient a la nécropole, mais celle d'une hybride pareille, si! Shariel jesticula de tout les sens, prise à la gorge par la patte écailleuse de Saucar, qui serra toujours plus fort...

- Lâche stupide lézard ou je te bouffe... *tousse* La main!! Nyahhh!

Elle se débattait comme un lapin, donnant des coups de griffes a celui qui la tenait par le col. Puis, finissant par se calmer et jetant un vif regard a Silass, d'ou elle vut qu'il n'était pas encore trop tard, elle regarde Saucar dans les yeux et dit

- Tu savais que c'était l'autre lézard qui t'avait pris les deux félisses de la dernière fois? Je l'es vut les entérés dans l'allée des anémones, sous un de mes piquets, sous quoi il a fait fané trois de mes plantes! Lâche moi, je n'es aucun interet particulier a tes yeux...

Elle souria mesquinement et continua:

- Va donc demandait remboursement et rveient me voir après! Je ne fuirais pas...

L'idée la plus saucrenue que l'esprit tordue du sha put inventé fut bien ses dernières paroles. Elle qui avait pourtant si bonne parole, ne croisé t'elle pas les doigts dérrière son dos?

Edelweiss se passe une main sur le visage…ses traits témoignent de la triste lassitude qui soudain s’empare d’elle.

- Appelez ça de la naïveté si vous le désirez, moi je lui donnerai plutôt le nom d’engagement. Non…vous n’avez tué personne qui me soit vraiment cher, bien sur, j’ai été directement confrontée à l’un de vos crimes mais ce n’est point un quelconque désir de vengeance qui m’emmène ici. C’est l’incompréhension et le désarroi. Je n’arrive pas à comprendre que l’on puisse se repaître de la haine…et pourtant je l’ai affronté, je l’ai connu. Mais, à chaque fois, elle m’a laissé, avec sur mon corps, une impression de dégoût et de honte…j’avais honte de moi. Et quitte à gâcher sa vie par le désœuvrement j’ai préférer assimiler, comprendre, aider ceux qui, selon moi, en avaient besoin.

Elle lève alors les yeux, un bref éclat traverse ceux-ci et elle élève la voix

-Non mais regardez vous! Rassemblement d’hommes, de centaures, de félys, de saurus et que sais-je encore, aujourd’hui déchus. Pouvez vous seulement voir à travers le voile que la terreur, et la haine ont mit devant vos yeux? Je ne peux pas croire que vous ne vous posez jamais de question, que vous ne souffrez jamais d’être devenu ce que vous êtes, que…que vous ne pleurez jamais…

Sa voix se brise et elle termine sur un murmure

-Alors, laissez moi vous prouvez que tout n’est pas fini…certain d’entre vous sont déjà mort, je le sais…mais laissez moi vous montrez que la mort n’est pas une fin et que le plaisir n’existe pas que dans la souffrance…laissez moi…juste essayer…