toc toc toc

Aprés une longue marche Tanetal le noir et sa douce Macneil c'etaient retrouvés sans le savoir dans la terrible nécropoles des rebuts ils en avaient entendut parlé mais l'indicible horreur des lieux était bien plus grande que tout ce qu'ils avaient connu jusqu'a présent.

Arrivant devant ce qui pouvait resemblé a une taverne ils entrerrent avec circonscription.


Bien le bonsoir nous sommes d'humble voyageurs érant de taverne en taverne et nous avont fain et soif pourion nous savoir quelles sont vos spécialités

La petite fée murmura quelques mots à l'adresse de son ami avant de sourire.

Pour moi une de vos spécialité sans alcool, je vous remercie bien

Lehed qui les suivait comme a son habitude regardait les tables de dissection qui faisait office de table a boire

*je prendrais rien a boire ici moi , vu ce qu'il y'avait écrit a l'entrée de la taverne ... *

- Moi je n'ai pas très soif aujourd'hui , je vais vous regarder gouté leur spécialité .

Lehed , attendait qu'ils leur servent une de leur spécialité avec un petit sourire en coin

Un bruit de pas dans le désert silenceux de la nécropole... Un battement de coeur au milieu des tombeaux. Une voix résonnant dans les crânes vides des défunts..

Au plus profond d'une sombre crypte de la nécropole, une conscience revient à la vie. Une étrange statue poussiéreuse vibre à un rythme lent, très lent. Imperceptiblement, une paupière se soulève, révélant un oeil d'un blanc laiteux. Le battement d'un coeur depuis longtemps endormi se fait entendre. Le sang irrigue à nouveaux les tissus desséchés. Un faciès reptilien se redresse. Une gueule écailleuse s'entrouvre, laissant se profiler une langue fourchue. lentement, une longue queue glisse, se débarassant de l'épaisse couche de poussière qui la recouvrait. Une main sèche et osseuse se serre sur une toge abîmée par le temps.

Lentement, Silassryn renaît.

Les lourdes robes qui recouvrent le Saurus frottent contre le sol, tandis qu'il avance, courbé, en direction de la salle d'embaumement.. là où de naïfs voyageurs se sont arrêtés. Cela fait longtemps qu'il n'y a pas eu de visiteurs. Les terribles actes des Parias avaient nimbé les lieux de sombres rumeurs. Toutes vraies. Ou du moins, plausibles. Chacun d'entre eux avait commis son lot d'atrocités. Chacun d 'entre eux était digne de brûler en Enfer durant plusieurs éternités. C'était sans doute le cas de certains. Lentement, les Parias s'étaient éteints. Certains morts, d'autres disparus, d'autre encore... endormis. Un sommeil qui aurait duré plus longtemps si personne ne s'était aventuré dans la Nécropole. Un sommeil dont le villageois alentours seraient terrifiés d'apprendre la fin.

Le bâton ferré du reptile fait entendre un bruit sec à chaque fois qu'il heurte le sol de pierre. Un bruit qui résonne toutefois dans les cryptes aux portails défoncés, qui se répercute dans les étroits couloirs qui trouent la terre de la nécropole. Des yeux qui le guettent dans l'ombre, il ne fait aucun cas. Comment craindre les morts sans repos, quand on a tué tant de fois, parfois sur un simple caprice ?

L'écailleux écarte du bras la lourde porte de fer. Ses yeux à la pupille fendue se fixent sur les trois arrivants. Ce qui ressemble à un sourire malsain déforma son visage écailleux, parcouru par une longue cicatrice. Le reste du corps voûté du Saurus était dissimulé par d'épaisses robes rouges couvertes de poussière que le temps avait déteint et qui exsudaient une odeur de moisi. Seul son bras droit émergeait des couches de tissu, serrant entre ses doigts nerveux un long bâton d'ébène.

Un instant, il reste silencieux, fixant les intrus. Puis, il parle, d'une voix sèche aux accents sifflants.

"Si les humbles voyageurs que vous êtes s'étaient un peu renseignés, ils auraient appris qu'il ne faut pas traverser les ruines de cette nécropole... Et n'auraient certainement pas appelé les habitants des lieux... à les servir...

Êtes vous ignorants, fous, gonflés d'un courage stupide, ou avez vous simplement envie de mourir ?

Vous feriez mieux de fuir, avant que les autres n'arrivent...

Un long ronronnement sort du nulle part, deux yeux scintillants dans l'ombre, les crocs blancs qui se dévoilent dans l'obscurité... Une longue queue sort un verre rempli d'une substance rougeâtre, semblable au vin. Elle apporte le verre à ces pattes de velours, toutes griffes dehors. Elle ronronne de plus belle à la vue de la jeune fille. Son sang doit être un délice car son parfum l'est. Coquette, son liquide vitale doit être sucrée, peut être même à l'essence de cette délicieuse odeur. Ses sens sont émoustillés, sa queue remue dans les airs, sans pour autant s'éloigner trop loin. Elle s'arrête pourtant et ferme les yeux, pour que le paria alors entré dans la salle ne puisse la remarquer. Elle hume l'air, et l'odeur lui remplit les poumons...

L'écailleux...

Elle ouvre les yeux aux paroles du saurus, en se dégageant du noir du coin. Un léger sourire sur les lèvres, quelque peu ironique, elle prend la verre et le porte à ses lèvres, se délectant du liquide... Elle écoute les paroles du saurus, bien loin derrière lui, dans l'une des carres de la pièce. Elle s'efface, on ne la voit pas, elle est la brume, sinueuse et dangereuse, mais imprenable. Aussi légère d'ailleurs. Sur sa charpente, elle avance lentement pour arriver au-dessus du groupe des trois ingénus venus en ces lieux, souillés la terre de la Nécropole d'Ykual, celle qui fut longtemps craint, et celle dont le nom faisait trembler bien des personnes, aux plus hautes sphères. Et voilà ce qu'elle est devenue : une crèche. Un gîte pour des voyageurs ? Un toit pour les étrangers ? Sûrement pas, ça ne se passera pas ainsi.

Ses oreilles bassent, et ses yeux vairons fixant le groupe, elle se demande si elle doit intervenir... Mais tant qu'à admirer la conversation, autant y participer. Elle fait un pas dans le vide, et soudain, elle tombe. L'impact est silencieux, sans aucun bruit, ou presque. Elle atterrit entre les voyageurs et le paria, les yeux plongeaient sur son verre encore plein, malgré la chute. Elle porte le verre à ses lèvres et boit une nouvelle fois, tournant ses yeux vers les " fous ". Elle se met soudain à rire, un rire fort appréciable à l'oreille malgré le sourire et l'expression qui se sème sur le visage de la félysse. Elle se calme enfin, et leur adresse quelques paroles :

Que c'est risible ! Une boison sans alcool, dans une nécropole !

Voyez Silassryn , on disparaît quelques temps, et lorsque le sommeil nous est trop lourd, et que le sang nous manque, et que l'on revient, on se retrouve en face de quelques enfants égarés ! Que c'est pitoyable !

Les dernières paroles n'avaient pas été porter sur le même ton que les premières, et la joviale face du chat était devenu haineuse en quelques instants.

Et dire que leur chemin s'arrête ici... Entre ces murs...

Un sourcil un peu plus haut, elle fixe la demoiselle et d'un sourire carnassier, ajoute :

Le sang d'une fée, ou d'une nymphe, qu'importe, doit être meilleur et plus sucré que celui de ces elfes rachitiques...

Puis-je ?

Finit elle en tendant son verre vers la jeune femme.

La petite elfe fée regarda ce qui paraissait être un saurus. Très vite elle appliqua ses mains sur son nez et sa bouche. S'envolant doucement sur l'épaule de Tana.

Beurk dit je pourrais pas lui donner un bain ou couvrir sa robe de fleur fraîche, parce qu'il sent pas la rose ! Il n'a pas du se lavé depuis des lunes !! Je crois que je vais vomir.

Le teint de Macneil blêmit quelques peu. Malgré la nausée que les vêtements moisi du saurus dégageaient, elle entendit chacune de ses paroles avec la clarté du cristal.

Si les humbles voyageurs que vous êtes s'étaient un peu renseignés, ils auraient appris qu'il ne faut pas traverser les ruines de cette nécropole... Et n'auraient certainement pas appelé les habitants des lieux... à les servir...

La petite fée plongea ses yeux brillant de milles étoiles dans ceux du Saurus.

Eh voila , on a encore atterrit chez des pas gentil ! En tout cas il a une magnifique voix celui là, très masculine, peux être un petit peu trop endormi à mon goûts.

Êtes vous ignorants, fous, gonflés d'un courage stupide, ou avez vous simplement envie de mourir ?

Un sourire majestueux s'afficha sur les lèvres de Mama. Dans ses yeux une lumière d'amusement se dessina.

Aucun de ses solutions n'est la bonne, bien joué, mais va falloir retentez ta chance

Ses pensée la fit gloussé de rire, mais elle retint toute forme de gentille moquerie écoutant son hôte.

Vous feriez mieux de fuir, avant que les autres n'arrivent

Elle s'apprêta à répondre quand une félys tomba dont ne sais ou.

Je me disait bien que mon nez me chatouillait étrangement.

Que c'est risible ! Une boisson sans alcool, dans une nécropole !

eh nia nia nia eh nia nia nia

Des flammes jaillirent soudain des yeux de la fée. Son teint blanchâtre vira au rouge brique.

Bah quoi la minette n'a jamais attendu de bébé de sa vie. L'alcool c'et mauvais pour eux, je veux pas qu'il soit détraquer mon petit bout.

Elle effleura délicatement le bas de son ventre quelque peu rebondit.

Voyez Silassryn , on disparaît quelques temps, et lorsque le sommeil nous est trop lourd, et que le sang nous manque, et que l'on revient, on se retrouve en face de quelques enfants égarés ! Que c'est pitoyable !

Le teint de la belle fée passa au cramoisi complet, de la fumé sortais à présent de ses oreilles. Ses ailes battaient frénétiquement formant des nuages de poudre de fée. Une aura de flamme s'emparait de sa silhouette . Elle murmura mentalement à Tana et Lehed.

Retenez moi, je sens que je vais faire un civet de chat. Enfants égaré elle va voir si on est des enfants la midinettes.

L'image d'une superbe elfe apparut devant les yeux de la fée. Elle sourira l'apaisant doucement. La petite fée soupira bruyamment, Tout son corps reprit une forme normal et lumineuse. Les flammes s'éteint éteint, exceptez dans ses yeux. Elle ne dit rien, et laissa la félys continuez lentement de parlé.


Et dire que leur chemin s'arrête ici... Entre ces murs...


Le sang d'une fée, ou d'une nymphe, qu'importe, doit être meilleur et plus sucré que celui de ces elfes rachitiques...

Puis-je ?

même pas en rêves ma belle, peronne ne peux nous tués.

Un éclair passa dans les yeux de la fée, hérissant chacun des poils. Avec une grâce hors du commun, elle s'envola à la hauteur de la félys. Et d'une voix glaciale et posé elle répliqua.

Nul ne peux boire le sang d'une divinité. Petit minette. Je ne peux donc t'offrir le mien. Mais il est vrai, je le tiens de mon père qui a massacré jadis qu'elle que fée servante, que notre et sang et plus juteux et plus sucré que le meilleur des fruits peuplants les terres argentés, et bien d'autre terres.

Sache belle ennemi, que je suis plus vieille que la vieillesse elle même. Mais moi au moins mes traits reste aussi bots que jadis.

Elle inclina sa tête et s'envola prêt du Saurus, essayant de ne pas trop renifler l'air.

Puis je me permettre de nous présenter à vous ?

Elle n'attendit pas la réponse, et d'une façon très cérémoniale présenta le petit groupe.

Tanetal le noir, grand sorcier humain.
Lehed, puissant rôdeurs parmi les centaures.
Quand a moi je suis Macneil sorcière elfe fée.

Nous somme venue ici, non pas par courage, ou stupidité, et encore moins pour y perdre la vie, mais nous sommes tomber chez vous par hasard. Nous venions tout juste de quitter la taverne des Ithryn Luin, quand une sensation de faim envahi mes entrailles. Nous avons vu votre citée et comme nous visitons chaque citée, des plus belle comme celle du comité au plus noir comme celle des bouchers en passant par des bizzard comme les no futur, pour savourer les spécialités qui sont servis, nous avons décider de nous arrêter chez vous.

Vous avez beaucoup de change, c'est un privilège que de recevoir visite aussi prestigieuse que la notre.

La fée s'inclina et s'envola pour rejoindre l'épaule de Tana.

Ce tournant vers le comte Tanétal ne fut pas surpris par la noirceur émant de ce vampire. Le comte n'était pas le premier ni le dernier des créatures des ténébres qu'il croisé en ce monde de désolation et il n'avait auccune crainte dans sa voi lorsqu'il répondit.



Oui en effet nous avont lut l'annonce qui est inscrite a l'entrée et c'est bien pour cela que nous somment entrés nous disant que malgrés votre noirceur vous deviez etre plus civilisés que la plus part des créatures qui hantes ces terre, et nous ne nous somment pas trompés.

Nous somment en quelque sorte des explorateurs des tavernes de ces royaumes et nous venons a vous pour mieux connaitre vos us et coutumes

Esseulé, Enterré, Oublié…

‘Et maintenant me voilà’.
‘Et maintenant que va-t-il se passer ?’ se dit-il intérieurement.


Le sorcier maudit avait erré des jours, des semaines, peut être même des mois dans le labyrinthe de galeries que représentent les sous-sols de la Nécropole d’Ykual, la Nécropole des Parias. Ou de ce qu’il en reste.
Chaque jour de plus en plus épuisé, il avait déambulé dans de longs couloirs sombres, des salles immenses, d’anciens lieux de culte et autres pièces pour le moins étranges dont personne n’aurait pu dire pourquoi elles furent créées, tel un Fantôme de glace.

Se nourrissant de sa propre peur, Sieg Hart avait voyagé dans ce monde de froid et d’obscurité, sans s’arrêter un seul instant. Il traversait les tunnels, lentement, d’un pas peu assuré, bifurquant ça et là, faisant demi-tour à chaque obstacle qui pouvait entraver sa route (et ils furent nombreux), et derrière lui le sol se gelait sous ses pas, et derrière lui les murs se recouvraient de glace.

Il eut l’impression, à plusieurs reprises, d’apercevoir son propre reflet au bout de certains couloirs, et cette image le terrorisait. Mais c’est seulement parce qu’il tournait en rond dans ces dédales et qu’il avait perdu toute notion de temps…
Il se crut fini. Alors il avait voulu hurler à ce moment, mais le seul son qui sortit de sa bouche ne fut qu’un souffle glacé. Il avait songé à invoquer le feu pour se réchauffer ou même pour éclairer son chemin mais il n’y parvint jamais plus.
Il était devenu aussi froid et blanc que la glace. Non, il était devenu la glace. Et son corps aurait sans doute pourri et se serait décomposé si cet élément n’avait pas été là.
Ce n’était, au fond, peut être pas plus mal ainsi.







Le vent au dehors, soufflait fort, les quelques arbres mornes encore debout étaient balayés de droite à gauche. L’homme frissona et rabbatit sa cape sur son visage. Mais ce vent avait quelque chose de différent. Sieg Hart sentit alors qu’il n’était pas seul, et, porté par les odeurs de chair encore fraiche, il entreprit un chemin en direction de la fameuse salle d’embaumement, une pièce sordide s’il en est.

Le froid ne le quitta plus.

Il avançait lentement en direction d’une vieille porte en fer. De l’autre côté se trouvaient, il le sentait, de vieilles connaissances, mais aussi de nouvelles têtes qu’il n’avait très certainement jamais vues auparavent.
Il s’arrêta, comme pour reprendre son souffle. Il hésita. Ainsi il restait encore des Parias en vie. Ou plutôt, pas totalement morts.

Un œil se glissa dans l’entrebaîllement de la porte. Un œil pourpre et avide.
Il s’imagina à cet instant des corps étendus sur le sol, des corps calcinés, déchiquettés, et d’énormes mares de sang…et lui, riant au milieu de ce festin, prêt à les dévorer…

Il sursauta. Il avait la nausée. Cette vision épouvantable avait sans doute éveillé de douloureux souvenirs enfouis en lui…
Le sorcier ferma et les yeux. Heureusement, les Prêtres-Exorcistes avaient insufflé une magie puissante à la salle et celle-ci suffit à réprimer ses pulsions. Il se ressaisit.
La main se posa doucement sur la porte pour l’aggriper. Et aussitôt à cet endroit du givre s’était formé. Un bras hésitant et tremblant tira la porte et pénétra dans la salle.


L’homme, bien que quelque peu courbé, n’en demeurait pas moins assez grand. Il était vêtu d’habits sombres qui avaient, sembla t-il, fait leur temps, et d’une épaisse cape noire qu’il avait rabattue sur ses épaules. Le contraste était saisissant.
Son visage était si pâle, paraissait si fatigué que l’on pouvait se demander si l’homme était encore en vie. Au dessus, de longs cheveux noirs aux reflets bleutés, surplombant un éclair écarlate sur l’œil gauche.
Ses cheveux, comme ses habits, étaient encore recouverts de givre.

Il ne faisait pas si froid que cela dehors, mais aussitôt était-il entré que le froid s’était emparé de la salle.
Il scruta la salle et frissona. Il fallait être fou ou bien inconscient pour oser pénétrer en ces lieux. Ou bien étaient-ils simplement d’intrépides aventuriers en quête de gloire et de richesse.
Mais ce qu’ils ne savaient pas, c’est que la Nécropole est un lieu où meurent les grands idéaux et dans lequel tous les rêves finissent par sombrer dans l’oubli.

Sieg Hart s’avança en direction de l’endroit où s’étaient installés les convives. Ne leur prêtant aucune sorte d’attention, il inspira profondément.Un air absolument glacial en sorti. Sa respiration était très faible, les battements de son cœur semblaient au ralenti.
Il remua doucement les lèvres. Il dit :

Même ici, il n’y a plus guère moyen de dormir en paix. N’est-ce pas ?

La voix était telle un souffle. C’était une voix d’outre-tombe, très basse et sombre. A bien y regarder, il n’avait rien d’humain.

C'était... surprenant. Le saurus restait perplexe face à si peu de logique. Comment d'aussi pathétiques créatures avaient donc pu les sortir tous de l'oubli ? Saritram, le vampire moqueur et hautain... Skacti, qui d'après ce qu'il en avait appris avait dormis sous la nécropole des siècles durant... Sieg Hart, le sorcier maudit, qui avait disparu mystérieusement... Et lui même, lassé de ce monde et ayant préféré se réfugier dans les anneaux turquoises de ses rêves reptiliens...

Combien de temps avait passé au juste ? Encore un peu assoupi par les limbes du sommeil, le Saurus se rendit compte qu'il n'en avait absolument aucune idée. Finalement, ces imbéciles leur seraient peut-être utiles.

S'étant incliné ironiquement lorsque le vampire le présenta, Silassryn gratta son bras mutilé avant de prendre la parole.

" Eh bien, nous sommes.. honorés... par votre visite. Si vous nous aviez faits prévenir, nul doute que nous vous eussions plus.. chaudement accueillis... "

A ce moment, le bâton du Saurus fut nimbé d'une aura de feu vert et crachotant, comme malade. L'instant suivant, le feu s'éteignait, inhibé par la magie du sanctuaire.

" Mais puisque nous sommes aussi célèbres, pour mériter votre visite, bien que dictée par un estomac... " Le nécromant jeta un regard teinté d'une ironie mauvaise à la fée. " Pouvons nous savoir si c'est le folklore local qui vous a attirés ici ? Ou peut-être cette architecture des plus baroques... Cela fait un long moment que nous n'avons plus vraiment fait parler de nous... A moins que votre visite ne soit un pélerinage au cimetière des Parias disparus ? "

... Que dire devant de tels invités ? Effrontés, malpolis, et par dessus tout imbus d'eux même. Belle perspective à vraie dire. Mais Skacti ne voulait pas perdre du temps avec de tels sots, et encore moins de si " gentils " personnages. D'un ton froid, elle réprimande :

Tout ici n'est que pourriture. Nous n'avons rien pour de tels invités... A part quelques moississures, et des bouteilles trop vieilles pour être consommer par des papilles sensibles.

Elle regarde la fée d'un mauvais oeil.

Vous en seriez malade...