Les Rebuts : Déception et Liberté
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 Le début du jeu

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Eury et Zaza
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Eury et Zaza


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MessageSujet: Le début du jeu   Le début du jeu EmptyLun 7 Aoû - 21:20

Public Avertit.

I Le Premier Passage

Je n’aime pas ces gens, dérisoires, lamentables… Se complaisant dans leur médiocrité qui me fait vomir… Que j’aimerai en voir un mort, un lapidait ou sur une roue, un a tuait et a dégustait son sang autour d’une table, seule… Oui, seule. Les heures passent, mais pas moi, je reste toujours là, sans rien faire, je les regarde, eux.

Ils sont petits ces êtres frêles et innocents. Les enfants. Tout le monde l’a était… D’autre n’ont pas eut le temps de finir leur jeunesse, d’autre l’ont pleinement vécu, d’autre encore l’ont mal vécu. Je n’aime pas ses petits sourires fugaces des mères aux hommes qui passent… Non, je n’aime pas leur bonheur. Je n’apprécie pas ses rires qui me retournent les tripes, ces rires que je voudrais cesser d’un revers de griffe.

Mais pas maintenant, il est trop tôt… Et j’ai rendez vous. Je file rapidement dans une ruelle, monte par la gouttière sur le toit. Le soleil se couche, je souris, excellent. Ce soir, je vais lui montrer à ce cadavre ambulant qui je suis… Il aura le droit à un des meilleur sang, celui du fou blanc !

Je suis le cavalier et je vais lui montrait… Je saute de toit en toit, ma cape bat mes mollets, et cela est comme une mesure. Dans le ciel, plus rien, pas un nuage, tout est bien dégagé. Je file aussi rapidement que je le peux, personne ne me voit, tout le monde m’aperçoit, l’on dirait un vrai chat. Sur mes quatre pattes, personne ne me rattraperait.

Je m’arrête. Je sens la douce brise d’Est qui caresse mon pelage. Qu’il fait bon de tuer en ces lieux. Voici l’heure incertaine qui prélude à la nuit, aussi douce qu’elle peut être, aussi cruelle sera-t-elle pour celui que je vais voir. J’hume l’air, le doux parfum de sang me monte aux narines… J’ai déjà tué ici… Oui, hier, avant-hier, tous les jours qu’Oriax fait…

Plus rien ne m’arrête, la rage m’étreint, je suis prête… Il fait nuit, deux lunes brillent, mes yeux. Lui ne verra pas mon coup arrivé… Je ris sadiquement que mon toit, et je reprends ma course. STOP. Je vais le saigner ce bâtard, fils de chien qui défit les miens.

Je saute du toit et, tel un chat fidèle à son agilité, j’atterris sur mes pattes. Il le sait, il a déjà la main sur le fourreau. Lui du avertit, d’autre non. Héro de son temps qui va aujourd’hui trépassé… Je lui arracherais les boyaux pour le lui faire bouffer jusqu’à lui arrachais le cœur et le manger devant lui… Il va mourir, ce soir.

Il m’attaque, je l’évite, il ne réussira pas à me toucher, pas avec la volonté que j’ai ce soir. Je lui enfonce mon doigts dans l’œil, il pisse le sang, gémit, hurle, je jubile devant ce spectacle. Je recule pour mieux voir ce borgne à terre, se roulant comme un vers qu’il est. Je lèche mon doigt, délecte le sang du fou… Hum…

C’est bon, il est temps de le saigner. Mais le fou est coriace ! Il attaque de face, je saute, esquive, tape son épée du revers de ma main, de quoi la tenir à l’écart de mon pelage. Je lui crève le deuxième œil d’un coup de griffe… J’adore, l’œil n’est pas resté accroché, dommage…

Il retombe en arrière, l’on dirait un papillon. Il ne sait par où allait et où je suis. Moi, je tourne autour de lui pour mieux apprécier le spectacle qu’il me donne, ainsi vautré au sol. Je lui arrache l’épée des mains et me met à califourchon sur l’aveugle qui se débat.

Je lui tire la langue et d’un coup de griffe la lui coupe. Je sort de ma besace un bocal, remplie de langue, 18 exactement… Je la met dedans et ramasse celui-ci… L’humain faibli, il ne se débat presque plus… Mais il me reste encore quelques souffrances gratuites à lui affliger, pour n’avoir pas choisit le bon côté.

Je sort la corde et la lui attache autour des pieds…. Je monte la gouttière et fait glisser la corde par-dessus une enseigne. Je tire sur l’enseigne, le voilà pendu par les pieds… Mais ce n’est pas tout. Je déchire sa chair impure de mes griffes de nacres, lèche le sang qui en dégouline lentement… Il n’a plus de force que pour gigoter tel un porc.

Il est l’heure.

Je sort une dague et le regarde. Lui ne sait pas, il ne peut pas voir ce qui attends ce pourri. Je m’avance, il pourrait pleurer s’il avait des yeux. Lentement le pose la pointe de la lame sur sa gorge. Je la rentre lentement, il hurle, et lentement je la lui passe sur le long de la gorge. Tout gicle. Mes yeux sont noyés du sang de l’ennemi.

Puis, comme obsédé par ce sang, je sort une bouteille et y fait goutté le sang… La bouteille se remplie lentement de ce sang succulent. Merveilleusement conçu, sucrée et fruitée à la fois… Tout cela me rappelle la fois où je fus obligée de saigner mon cheval pour me nourrir… Faute de vivre.

Dès que la bouteille est pleine, je la retire et la bouche d’un de ses bouchons de liège que je fais à la main. Enfin, il lui reste encore du sang, sang frais. Je m’approche de son coup, et lentement avec un grand amour, lape le sang qui y stagne.

Mes sens s’excitent, je redeviens bête. Mais je continue à boire mon ambroisie impie. C’est Azazel qui ne va pas être contente… Il ne réagit plus, il est mort. Je prend son épée et le décapite. J’enferme sa tête dans un sac… Je regarde enfin la scène. N’est ce point magnifique ?

Je me lèche les doigts qui ont baignés dans son sang et me pourlèche les lèvres cramoisies. Je soupire, j’ai fini… Je rentre lentement à la nécropole… Demain, même manège… Vivement demain…


Dernière édition par le Sam 12 Aoû - 23:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le début du jeu   Le début du jeu EmptySam 12 Aoû - 23:39

Je sors de sous mon porche pour enfin rentrée dans la Taverne. Il est là… Douce proie qu’Eurynome n’aura pas ! Les pions sont tombés, moi je vais attrapée la Tour blanche ! C’est vrai, je n’ai pas eut le fou blanc, mais je l’aurais lui… Je monte à l’étage et y installe mon piège…

J’attaque de long fils tout autour de la pièce, les accrochent où je peux et je fais un chemin qui nous mènera au milieu de la pièce. Je me parfume, me fais désireuses, tel une déesse. Je descends alors, ma longue robe écarlate brille de mille feux dans les yeux des ivrognes qui ne comprennent rien à mon manège.

Je vais jouer à la fille de joie, je ne perds jamais mes bonnes habitudes… La Tour Blanche, humain aux beaux cheveux blonds, ne me regarde pas… Pas encore. Je sors alors mon grand jeu. Je vais m’asseoir à sa table et croise les pattes. Un petit sourire fugace. Je sens alors mon pelage frôlait sa peau. Il en devient rouge. Je continue ma petite exploration. Nous parlons au fur et à mesure, il me demande mon prénom et lui répond avec un grand sourire Amandine.

Je m’approche un peu plus de lui, de quoi être juste à côté et nous parlons encore un peu. Je glisse ma main dans un recoin interdit, il en rougit et sursaute, mais se laisse faire. Ce n’est pas tous les jours qu’une jeune félisse touche l’héritage masculin de quelqu’un juste après cinq minutes…

Il commence lui-même à aller plus loin. Il glisse sa main entre les cuisses de la féline qui en frémit. Elle lui glisse à l’oreille quelques mots coquins. Il rie, alcoolique… Il m’étreint, m’embrasse dans le coup comme un animal tandis que ma main lui fait des caresses interdites.

Je lui prend la main l’amène à l’étage, mon piège se referme lentement… Il se traîne, se cogne contre les murs… Il va pas souffrir, non… Et juste avant, je vais lui offrir ce que j’ai de mieux. Il me pousse sur le sol, se délecte de mon corps chaud et désireux. Il aime à me caresser comme je le caresse.

Il s’abreuve de plaisir interdit, me faisant alors dans ses élans de brutalité perdre mon souffle. Si peu convenue, ma pudeur incongrue s’y met. Je me voile alors d’un drap aussi blanc que ceux pour un mariage. Je sourie de sous le drap, il ne le sait pas, mais le piège va se refermait.

Il finit sa besogne dans un gémissement de plaisir, mais juste avant qu’il ne s’assoupisse sur moi les fils se détendent.

LAKKK

Un giclé de sang colore le drap d’un vermeil inépuisable. Je me relève et regarde la chambre. Quel décor succulent. Voilà le corps de la Tour tranchait comme un saucisson ! C’est Eurynome qui va être jalouse !

TOC, TOC, TOC…

Plus rien. Aucun bruit. Quelqu’un a toquer, mais qui ? Je m’en vais aussi nue qu’un ver vers la porte. J’ouvre et là un grand coup me met au sol… Un grand homme, blond aux yeux d’un vert qui fait froid dans le dos me sourie. Il dégaine… Je sens alors un rictus me parvenir… Pourquoi ?

Pour ça… Eurynome arrive et transperce le flanc droit e l’humain. Il se retourne et frappe violement Eurynome à la têt. Elle baisse les oreilles, je sors mes griffes et les lui plantent dans le visage.

Il hurle. Assaillit de deux félines… En quelques minutes, sur le sol gît un être affame… Le fou Blanc. Eurynome me frappe violement et m’hurle dessus, me traitant de catin, de fille de joie et de bien autres choses… Je sourie, je suis ce que je suis…

Ce soir, nous avons fait tomber deux autres pions. Un fou et une tour. Mais Eurynome et fâchée contre moi… Plus les jours passent plus les pions adversaires gagnent en force. J’ai bien peur que le prochain que l’on attaque est notre peau.

Puis il faut dire que nous ne sommes pas très organisé… Heureusement que mon odeur de putain sens… Je baille, nous rentrons à la nécropole… Et comme tous les soirs, j’aurais droit à ma morale pour avoir voulue me faufiler chez le comte…
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MessageSujet: Re: Le début du jeu   Le début du jeu EmptyDim 13 Aoû - 18:15

I.Le temps des rancunes.

Les deux félines s’avancèrent vers le grand trône marquait de flammes noires. Azazel s’avança et s’agenouilla. Eurynome, recouverte de son propre sang, ne s’agenouilla pas… Non, elle tomba littéralement sur le sol. Oriax se lève, furieux et frappa le repose coude de son trône.

-Vous avez échoué !

Il se déplace rapidement et met à un grand coup dans les côtes d’Azazel qui émit un long râle en tombant sur le sol. Eurynome se leva malgré le manque d’énergie et regarda Oriax. Ses yeux brillèrent d’un feu aussi noir qu’étais son regard.

-Nous étions que deux contres le reste…
-Le reste ?!
-Contre 5…
-Je vois…


Oriax alla s’asseoir calmement… Les poings serrés, il s’assit alors sur son trône de flammes décorées. Tandis qu’Azazel essayait de se relever et d’apercevoir Eurynome, toute recouverte de son sang. Celle-ci se laissa, une fois de plus, tomber sur le sol, à genoux.

-Vous y retournerez ce soir… Je ne veux aucun survivant… Juste le roi et la reine, de sorte à les tuer facilement. Ce soir, le juge sort sa faux… Vous y irez, toutes ensembles.

Eurynome ne pu qu’émettre un râle sourd. Tandis qu’Azazel se relevait avec peine et dit :

-Qui vient avec nous ?
-Toutes…
-Toutes ?!
-Oui. Ce soir, c’est la fin du jeu… Il n’a que trop longtemps tardé à s’achever. Ce soir, la lune rousse sonne la fin. La fin du règne blanc. Vous lez tuerez tous ! Sans aucune exception !

A ce moment, sortant alors du rideau vint se découvrir de magnifiques hybrides… Une féline, bien plus haute que la moyenne, frôlant alors le mètre 80, sortit la première. Son pelage était sombre, et ses yeux étaient d’un rouge sang. Elle portait alors à la main une longue et magnifique épée. Une alliance d’acier et d’or pour arme, arme sophistiquée et durement forgée. Elle s’agenouilla devant Eurynome et Azazel et articula, avec un grand sourire démoniaque :

-Je me présente, Caym ou du moins Catlinz, celle qui commande aux brasiers ardents, aux sciences incultes et qui cultive les mauvaises qualités du corps et de l’âme. Folle Droite. Princesse de sang, sœur d’arme.

Le début du jeu Ecaleooz1

Une autre s’avança, une féline des plus mignonnes, avec une petite frimousse de petite chattoune innocente. La félisette s’avança, laissant alors traînait sa longue robe de violet teintée. Elle s’approcha et s’agenouilla à la droite de Catlinz. L’on put alors voir que la féline possédait cinq magnifiques queues couleur argent, tel son pelage :

-A moi, je m’appelle Flauros, appelé Félicia. Celle qui détient la réponse mais ne la donne jamais, celle qui connaît le passé, le présent et le futur mais qui jamais ne le prédit à un mortel… Tour Gauche. Princesse de sang, sœur d’arme.

Le début du jeu Feliciatq0

Une autre avança, portant une camisole d’un noir de jais. Ses longs cheveux couleur feu tombaient sur ces épaules. Ses yeux d’un rouge sang lui donnait un air gamine, tendis que son sourire lui donnait un air malicieux. Elle possédait une queue, commençant d’un rouge feu et terminant d’un blanc de nacre. Elle avait deux petites oreilles de renarde. Elle alla s’agenouilla aux côtés de Félicia et dit alors :

-Je suis Abbadon, dit alors Abané, princesse des puits sans fonds et des souffrances éternelles. Je commande à l’eau ce que Caym commande aux brasiers. Nommait l’ange destructeur, je sonne le cor avant la guerre. Je suis Abané, chevalier droit, princesse de sang et sœur d’arme.

Le début du jeu Abanehj2

Enfin, le silence se fit. Et même Oriax alla pour s’agenouiller. Le félin, ou du moins l’hybride, qui entra dans la pièce était d’une noblesse à en coupé le souffle. Du haut de son mètre 90, la kitsune possédait alors neufs longues et magnifiques queues bi couleurs. Ses longs cheveux noisette tombaient sur son visage au long museau. Elle ne s’agenouilla pas et se mit à la droite d’Oriax pour articulait.

-Je suis Naberus, dite NekoMata (mauvaise traduction, car un NekoMata est un démon chat à deux queues). Je suis celle qui rend habile dans tous les arts, notamment la rhétorique. . Je donne l'éloquence, l'amabilité et enseigne les arts libéraux, je fait trouver la main de gloire, indique les qualités des métaux, végétaux et tous les animaux purs et impurs. Je prédis l'avenir, je restaure les dignités et les honneurs perdus et domine les personnes cherchant à vivre par des moyens illicites et tentées de commettre des crimes. Je suis la Reine de l’échiquier divin. Je suis Reine de sang, et reine des armes.

Personne ne leva la tête avant que Naberus ne l’eut ordonnait. Oriax même ne dit alors que peu de mot après ces présentations. Il se releva, donna le trône à Naberus et dit alors :

-Ce soir est l’heure. Naberus, Abbadon, Flauros, Caym, Eurynome et Azazel, vous irez tué tous les pions hormis la reine et le roi du côté blanc. Je ne veux pas un seul survivant. Est-ce bien clair ?

Toutes affirmèrent, et toutes partirent par la porte infernale. Oriax se retourna et soupira. Il se parla à lui-même quelques temps… Marmonnant des injures, se culpabilisant de sa prochaine défaite…

-Si seulement tu voulais revenir…
-Tu sais très bien Oriax, que je n’ai que faire de ton jeu stupide. J’ai payé ma dette. Tu ne crois pas ?

-Non.
-Non ? J’ai passez ma vie à souffrir, et je suis même aller jusqu’à la donner pour quelqu’un que je n’aime pas.
-Tu dis cela ma petite, mais tu ne le disais pas quand…
-Ne confond pas ne pas connaître et ignorer. Si tu m’avais dit que même en ne faisant pas ce satané pacte, je le rencontrerais, jamais je ne l’aurais fait, et tu le savais très bien.
-C’est pourquoi tu m’appartiens.
-Non, Oriax. Je ne suis pas un pion moi, je ne suis pas l’une de tes pièces de rechange que tu envoie à une boucherie juste pour montrer à ton égaux démesuré… Tu ressembles bien à la pièce que tu incarnes.
-Moi je ne fuis pas pour n’importe quelle raison. Je risque ma vie.
-J’ai risqué la mienne pour ta salle existence… A ce que je sache, elles n’ont aucune chance. Elles ne sont pas assez soudées.

Oriax eut un rire nerveux. Il le savait. Et la mystérieuse silhouette qui se dessinait dans l’obscurité le savait elle aussi. La silhouette sortit de l’ombre. Ses longs cheveux bleutés tombaient en cascade sur ses épaules nues. Elle avait alors à la main une longue faux de couleur métallique, la lame était baignée dans le sang. Ses yeux étaient de couleurs différentes.

L’un était d’un vert profond, un vert comme le vert du regard d’un couguar. Tendis que l’autre était d’un violet très clair et pourtant froid. Les yeux de la félisse étaient froids et sans aucune expression. Elle s’avança dans son habit noir.

-Votre rire nerveux affirme bien ce que je dis, vous allez perdre.
-Non, pas si tu viens avec nous, n’est ce pas ?
-Je n’ai jamais supposer, dit ou même pensé à rejoindre votre cause, miséreux démon.
-Mais tu viendras. Tu es lié à la mort, quoi que tu fasses !
-J’ai peut être neuf vie, dans déjà une qui est effacé, mais je n’es aucun lien avec toi… Tu oublie pas bien des souvenirs, sot.
-Tu pourras dire tous les pics que tu as, sur le Särwien, tout bouge. Les démons sont déchaînés, quelques uns préparent des coups fourbes… Et toi tu ne fais rien.
-Qu’ils préparent ce qu’ils veulent, ça ne m’infecte en aucun point.
-Tss… Tête de mule ! J’aurai du te couper la langue…
-Tu aurais du.

La féline s’approcha et s’assit alors sur une chaise que deux serviteurs avaient apportée à l’instant. Elle croisa les jambes, le visage sombre.

-Mais que me vaut ta visite ? Qui plus est dans ta vraie forme?
-Rien... Je passais dans les limbes, dans le néant, et j’ai vu la porte infernale. De laquelle j’ai vu sortir tes pions… Héhé, ça me fait bien marrer. Elles s’insultaient déjà.
-Je sais bien, mais elles sont très douées quand elles veulent.
-Ainsi, elles se feront toutes tuées. Et avoir Naberus comme Reine m’a fait bien sourire.
-Tss… Fou à la droite de NekoMata, ce n’est pas mieux.
-Tss… De toute façon, tu perdras…
-Va t’en.
-Bien.

La féline se leva et aussitôt les serviteurs retirèrent la chaise. Celle-ci tourna les talons, le sourire mauvais aux lèvres… En passant les portes, elle murmura :

« J’ai neuf vies… Neuf… »
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Eury et Zaza
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MessageSujet: Re: Le début du jeu   Le début du jeu EmptyVen 25 Aoû - 22:14

Il regarde alors Eurynome, fronçant les sourcils. Elle fait alors un seul mouvement, que la tête du renard tombe. L’humain est furieux. Eurynome, étonnée, regarde alors autour d’elle.

Ceux sont les corps de Catlinz et de Félicia qui sont à terre, baignant dans leur sang. Une silhouette se dessine alors au loin, et dans une voix tendre dit :

« Tu as bien fait… »

---

Une grande félisse au pelage bleu arrive… Son pas est lent, sa marche gracieuse, ses longs cheveux bats ses épaules tels de tendres fouets. Ses yeux vairons se posent sur le corps de Naberus. La féline sourit. Les humains restant de reculent… On entend un cri, Azazel se jette au devant du félin.

La féline fait glisser sa faux et Azazel se plante l’abdomen sur la lame. Un mauvais sourire apparaît sur les lèvres de la féline. Elle lève le sourcil et voit alors Eurynome, déstabilisée. Les humains, ne s’arrêtant plus à la féline aux cheveux cendrés, se jettent alors à la nouvelle arrivante.

Elle calme, eux si furieux, deux coups de faux, et le reste des humains tombent sur le sol. Il y a des crics, des râles qui proviennent du sol. Sort alors de la terre trois grands personnages. Deux sont habillés de blancs et s’enlacent, l’autre : Oriax. Ils se regardent, Eurynome se range près d’Oriax, la féline au pelage bleu reste au milieu des quatre. Ils forment un cercle autour d’elle.

- Cela faisait bien longtemps. Dit le roi blanc.
- C’est exact… Répondit le félin bleuté.
- Bonjour Oriax, Samaël. Dit alors la dame blanche.
- Malvenu, Alcyne, roi des chiens, Alria, reine des catins. Dit alors avec mépris Oriax.
- Holà ! Allons-y doucement sur les injures… Soyons plus intelligent que ton chien, Oriax, qui a tué les siens…
- Eurynome ?
- Exact… Sourit alors le félin.
- Tais-toi Samaël ! Toi qui viens d’éliminer les seuls pions qui nous restaient ! Cria alors Eurynome.

Samaël se tourna vers Eurynome et sourit sadiquement. Ce sourire rappela bien des choses à l’ancienne Missouf… Samaël, pendant que les trois autres discutaient, s’approcha d’Eurynome et l’attrapa par les cheveux. La tirant vers elle, elle lui dit alors en chuchotant :

- Tu devrais avoir un peu plus de respect, Missouf, pour celle qui t’as sauvé la vie que pour celui qui t’as recueilli…. Tu m’as fais honte en parlant ainsi à Saritram… Mais je reconnais ton cran. Bravo, tu n’es pas encore morte. Mais ce n’est pas bien grave… Tu vas crever pour avoir choisi la voix de laquelle je voulais te sortir… Petite sotte, toi qui avais le choix, tu as préférais dire oui et devenir le vulgaire pion que tu es… Tu aurais du écouter le vieux vampire. Même s’il est aussi bête que ses goules, il est sage…

Samaël lâcha alors Eurynome qui était sous le choc et alla se concertait avec les trois derniers représentants de l’échec.

- Je pense que les blancs ont gagnés ! Dit alors Alcyne.
- Ah non ! Les noirs ont biens joués ! Et il nous reste encore deux pions ! Répondit Oriax.
- Je pense que le jeu est fini… Coupa Samaël.

Personne ne répondit. L’on parla un peu. Les deux rois se firent face et s’éclipsèrent, seules, pour parler entre eux, laissant alors Alria, Eurynome et Samaël seules. Chacune dévisageait l’autre, sauf Samaël qui préférait fixer la lune, la gorge à découvert.

Ce fut Eurynome qui fit le premier pas. Elle sauta, toutes griffes dehors, sur Alria qui fit apparaître aussitôt une faux. Elles s’échangèrent de multiples coups, et de multiples égratignures firent leurs apparitions sur les corps des deux créatures. Elles continuèrent, quand une giclée de sang tâcha le pelage bleuté de Samaël.

Celle-ci n’esquissa pas de sourire… Elle fronça les sourcils… Ce fut une boule de poil qui tomba sur le sol. Missouf était tombé. Le corps de la féline reprit la première forme qu’elle avait arborait, celui d’une petite féline au pelage blanc et aux cheveux noirs de jais.

Alria rie alors. Un rire sinistre qui fit vibrait les vitres des maisons autour. Personne n’était là… Alria attaqua Shariel, une égratignure se forma sur la joue de la féline. Un fin filet de sang coula sur sa joue. Samaël passa son doigt sur sa joue et délecta le goût de son sang.

Elle prit sa faux à deux mains et passa rapidement sur Alria. Celle-ci perdit un bras… Le temps qu’Alria se retourne, son corps était déjà sur le sol, gisant dans son propre sang. Samaël grogna. Elle ramassa le corps de la petite féline sur le sol.

Oriax et Alcyne revinrent… Ils trouvèrent les deux cadavres. Le jeu était fini. Ce jeu un échec et mat pour les deux camps, les deux rois étant de même mesure.

IV. La fin du jeu.

Les pas de la féline résonnèrent. Les goules s’écartaient, ils en connaissaient l’odeur, ils l’avaient souvent vus… L’air sombre, le regard mélancolique… La féline au pelage bleuté s’avança à travers la foule. Elle marcha, passa devant la demeure de Rico, devant la chambre d’Eterna, devant la tour de Sieg, devant les sous terrains anciennement à Saucar et toutes les autres demeures des Paria…

Mais elle s’arrêta devant une seule. Et ce fut celle du compte Saritram. Elle fronça les sourcils, il faisait jour… Mais le soleil décliné. Il devrait bientôt sortir, mais elle ne pouvait pas attendre. Samaël posa le corps tâché de sang sur les marches des catacombes avec une lettre à ses côtés…

Elle s’en retourna, refusant le même parcourt mais à l’envers. Récitant alors les mots qu’elle avait écris sur la lettre avec son propre sang…

« Compte,

Vous le saviez que ça finirait ainsi, moi aussi.
Mais nous ne sommes que spectateur, et en rien n’avons le droit d’agir. J’ai transgressé ces règles, c’est pourquoi je vais mourir. Pas comme la première fois, non, l’on va m’enlever mes neufs vies et je vais vraiment mourir.

Je ne veux pas de votre pitié.
Crachez sur ma lettre si vous le voulez. Ce que je veux, c’est que vous enterriez le cadavre de Missouf, pas d’Eurynome, dans un caveau où nul ne pourra profanez sa tombe…

Mais si elle était idiote,
Elle n’en reste pas moins le fruit de votre folie, n’est ce pas ? Je suppose que même derrière cette carcasse se dégradant au fils du temps, et malgré tous les tords qu’elle vous a fait, je voudrais sincèrement ce dernier hommage.

Je m’excuse, mais l’heure est là.
Je m’en vais, une dernière fois… L’ultime fois.

Adieu, Compte,
Prenez soins de vos vieux os et évitez les pieux au niveau du cœur.

Shariel. »
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Saritram
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MessageSujet: Re: Le début du jeu   Le début du jeu EmptySam 26 Aoû - 0:50

Saritram portait le cadavre à bout de bras, la fourrure de la féline gorgée de sang ruisselait lentement vers le tombeau d'une reine d'un temps oublié.

Saritram avait travaillé jours et nuit pendant ces deux derniers jours pour retirer les derniers enchantements de protection qui restait sur le tombeau de la reine.

Il était mort même une fois en recevant un pieu de 10 centimètre de largeur dans le torse, mais bien sur le vampire comme à son habitude avait réapparu quelques heures plus tard, intacte.

Il déposa ce qu’il restait de Missouf dans un superbe tombeau qui maintenant n’abritait plus que l’odeur de sa dernière dépouille (jetée sur un tas de vulgaires cadavres).

Il l’a regarda un instant, puis des mots sortir de sa voix neutre et glaciale.

Adieu Missouf, tu aura tourmenté mon cœur pendant au moins un battement de cils pour ma vie d’immortel. Et pour ça je t’aimerai toujours.

Et il joint les paroles en déposant un baisé sur la joue de ce qui fut sa nièce.

Adieu Shariel, tu a tourmenté mon âme pendant au moins un battement de cils pour ma vie d’immortel. Et pour ça je te haïrais toujours.

Et il joint ses paroles en lançant une fiole de feu à l’intérieur du tombeau, et en éclatant elle brûla d’une flamme intense le corps de la féline. Puis fermant le tombeau avant que les flamme ne s'élève au dessu de la tombe, le vampire laissa la un piège mortel à tout imprudent qui oserait profaner la tombe de sa fille adoptive.

Tout ça ne pouvait que se terminer ainsi. Termina le comte en pleurant une larme de sang sur le couvercle du tombeau.

… je le savais et pourtant j’ai choisis de ne pas m’en soucier.

Adieu.




Hrp :

Ainsi se termine la trilogie Shariel adulte ... Missouf enfant et Eury ado ... j'en ai les larmes aux yeux Crying or Very sad et une boule dans la gorge.

Merci Sha tu nous a montrer ton talent en tout ca.

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MessageSujet: Re: Le début du jeu   Le début du jeu EmptySam 26 Aoû - 14:53

Hrp: Merci à toi de t'être tant impliqué dan sla vie de Missouf et d'Eurynome. Merci, car sans toi, je n'en serais pas ici ^_^
Yan avek plaind de fôtes ^_^

Un maow final:
Mraow. Sad
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