Les Rebuts : Déception et Liberté
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 Trop curieux.

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Eury et Zaza
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Eury et Zaza


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Localisation : Nécropole d'Ykual
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MessageSujet: Trop curieux.   Trop curieux. EmptyMer 21 Juin - 13:14

Citation :
Moi:
Trop curieux.

Un petit bout de museau se pointa comme la lune s’était pointée quelques heures plutôt. Un petit bout de griffe, Missouf était déjà aux aguets. Où pouvait il bien être ? Ce satané félin n’en manquait pas une pour faire tourner la petite féline en bourrique ! Elle qui s’énervait si vite… mauvaise habitude prise à Harold ! Elle siffla de mécontentement, cette nuit encore il n’avait pas montré signe de vie, comme toutes les autres nuits…

Peut être qu’elle se tromper, peut être n’était il pas là mais gîtait il ailleurs. Peut être même hors de la nécropole d’Ykual. Qui sait ce qu’un félin à dans la tête ! Elle prit alors sa besace, et commença son périple dans la forêt environnante. Maintenant, au bout de ses années, elle l’a connaissait. C’était l’un des seuls endroits où elle pouvait allé. En outre, aujourd’hui, elle désobéirai à Edelweiss et sortirait de la nécropole.

Après tout, pourquoi eux sortiraient et pas moi ! Harold l’a dit, je suis bien assez grande… Puis elle ne l’a pas remarqué pour les premières fois, il n’y a aucune chance qu’elle ne le remarque aujourd’hui… La bibliothèque est en ruine, il y fait froid ! Je ne manquerai pour rien au monde au détour dans la ville la plus proche… Non mais ! Et personne…

Un bruissement dans les buissons fit interrompre toutes les pensées de Missouf qui sursauta et sortit automatiquement les griffes. Un sacré réflexe de félin sauvage, comme dirait Edel, qui n’avait aucun de ses réflexes. Harold, lui, il disait qu’Edel était bien éduqué, quelqu’un de…

Civilisé. Rentre dont ses griffes... Miss ! Arrête de te faire peur et avance donc… Tu ne vas pas stagnée trois heures sur place. La nuit vient à peine de tomber…. Ça devait être un castor, ou un furet… Peut être un écureuil. Pas de quoi restée ici à chialler !

Elle s’encouragea quelques minutes avant de pouvoir se défaire de paralysie. Elle reprit la marche, les sens aux aguets, la peur qui lui nouait les boyaux, jusqu’à la petite voix fluette des cordes vocales si bien placée. Elle continua jusqu’au abords de la ville, où elle n’osa entrer avant de vérifié l’allée. Elle se faufila, longeant les murs, et arriva enfin dans une ruelle sombre. Elle frissonna, la petite brise qui venait de se monter n’était pas celle du vent, mais de quelqu’un…

Ses petites oreilles se dressèrent, comme son pelage soyeux et de nacre. Elle sortit les griffes et mis machinalement la main dans sa besace. Ses yeux pourpres luirent alors dans les ombres opaques qui baignaient la ruelle. Elle chercha en vain celui ou celle qui venait de la déranger…

Je ne suis personne… Rappelle-toi, je ne pas une paria… Je ne m’appelle pas Shariel, ni Missouf… Je suis perdue… Ramenai-moi… S’il vous plaît… Pas de folie, pas de massacre… Gentillesse, sourire, nervosité… Non ! Pas de nervosité… Calme…

La petite voix sonna enfin, elle résonna et on pu entendre :
-Bonsoir…. Je me suis perdue… Qui êtes-vous ? Ne me faîtes pas de mal…
Elle sortait lentement de sa besace une arme contendante…

Citation :
Rico:
Une petite chose, un chaton, si faible et si craintif. Cette créature a osé tourner autour de mon foyer. Mais qui est-elle au juste. Que faisait-elle dans la nécropole. Une folle je suppose… Encore une de ces créatures du village trop curieuse et cherchant à tout prix une mort lente et douloureuse.
On ne pénètre pas sur mon territoire ainsi.

Mais s’il le faut… Qu’il en soit ainsi.


Une ombre file et suit de près la petite Félysse. D’un pas léger et rapide, il surveille, épie, hante la petite créature effrayée. Rien ne vient déranger la chasse, pas un humain dans les ruelles pour gâcher cet instant magique où le Félin surveille sa proie. Il continue à l‘observer, depuis un toit, de devant elle, de derrière elle. De temps à autre un petit bruit trahit sa présence, mais un instant plus tard un autre indique une position opposée.
La fourrure de la félisse s’hérisse. Elle s’est arrêtée au beau milieu d’une ruelle où même la lumière des étoiles ne pénètre pas.

Le corps de Rico n’est plus qu’une ombre, il prend grand soins à toujours détourner son regard brillant qui révèlerait sa présence. Il n’est visible que lorsqu’il découpe le ciel clair de sa silhouette semblable à celle d’un tigre encore plus sombre.
Cette ruelle est le lieu parfait, même trop parfait.

Quelle folie…

Tranquillement et patiemment, comme tout bon chasseur, le Félys s’approche de sa proie. Doucement, il guète la moindre de ses attitudes, tous ses sens sont en éveil… Le Félys se trouve à présent à quelques mètres derrière elle.

Cette odeur, oui… Je la connais !

Un frisson parcouru le corps de Rico.
Il se trouve juste derrière elle. Elle parle toute seule… Pour se rassurer… À quoi bon parler à quelqu’un qui ne répondra pas…
Lentement il se lève et quitte sa posture de quadrupède pour mieux dominer sa proie. Il aperçoit par-dessus l’épaule de la jeune Félysse un objet brillant… Une lame.

Elle compris qu’elle n’était pas seule lorsque celle-ci s’échappa de ses mains comme si elle ne s’y était jamais trouvée.

Citation :
Moi:
Pas la peine de chercher Miss… Je parie que c’est encore un de ses magouilleurs à deux francs… Cherche le… Allez… Trouve… Puis mord ! Non ! Il ne faut pas mordre… On ne se sait pas qui il est… Cours Miss ! Cours ! Avec un peu de chance, il ne te rattrapera pas !…

La féline se mit à quatre pattes, sans son arme principale qu’était elle ?! Elle se mit à courir sur ses coussinets roses. Ses bonds étaient puissants, à force de courir après les lapins de la forêt… Au bout d’un moment, elle tomba nez à nez avec un mur. Son poil s’hérissa, alors ainsi serait sa fin ? Non ! Elle s’y refusa se mourir ainsi, pas maintenant, pas comme ça.

Elle se retourna, agacée de fuir, les yeux en larme. Elle était nerveuse, ses cuisses étaient contractées, ses sens en alerte. Elle était énervée de se faire ainsi chasser, alors qu’il devrait la craindre s’il était humain. Elle huma l’air, et de ses yeux pourpres observa les mouvements dans l’ombre. Il n’était pas là… Et heureusement pour elle ! Mais lui avait son arme, et cherchait sûrement encore.

Ne t’inquiète pas… De toute façon, il ne peut rien t’arriver. Oublie-tu qui tu es ? Miss ! Ton tuteur est un grand vampire, ta tante une féline, ta mère (elle la considère ainsi) est une assassine ! Rh, tout de même ! Tu manques de courage ! S’il faut il n’y avait personne… Quoi que, je suis sûr d’avoir déjà vu cette scène… Je n’aime pas ça… Sortons donc de la ruelle…

Missouf, tenant sa besace à deux mains, commença sa marche. Ses pas se firent souples et inaudibles. Ses coussinets, sous ses pattes velues, étouffaient tout bruit. Inquiète, tout de même, elle se mit à marcher rapidement. Le cul de sac n’était pas rassurant pour la petite féline… Elle tourna à droite, regardant dans tous les sens, puis prit une ruelle à gauche. Elle entendit un bruit venant du cul de sac. Elle grimpa aussitôt sur un mur, gardant sa besace sur elle. Plus aucun bruit elle ne faisait, elle regardait, les yeux mi-clos, pour ne pas faire remarquer sa présence, le cul de sac…

Quelque chose brilla, deux lunes. Ainsi le détraqueur était un félys. Missouf en frissonna, elle huma l’air et sentit alors une odeur familière. Elle n’osa rien faire, elle ne bougea pas, ferma ses yeux et coinça sa tête dans ses pattes avant. La situation devenait ridicule !

Il ne va pas te trouver, il ne va pas te trouver…

Citation :
Rico:
Elle avait disparu, plus rien n’indiquait sa présence. Elle courait vite et était plus fine que Rico. Dans les ruelles, la souplesse est fondamentale.
Il cherchait désespérément à retrouver sa trace tandis que les rues étaient toujours aussi vides. Pas un humain, pas un animal, juste elle et le Félys.

Quelques traces sur le sol poussiéreux, l’odeur persistante d’une Félysse.
Elle n’est plus très loin.

Plus il sent, plus cette odeur lui semble familière, mais toujours pas moyen de trouver à qui elle appartient… Le Félys avance lentement dans une autre ruelle encombrée de caisses et de détritus.
Pas un bruit…

L’odeur se fait de plus en plus forte, il sent une chaleur, un souffle. Rico tourne brusquement sa tête sur la gauche fixant la créature avec ses yeux lumineux.

Elle est là.

Pas le temps de réfléchir, Rico la saisit par le bras en prenant soin de planter ses griffes en sa chair pour ne pas qu’elle s’en aille. La petite sursauta.
Puis Rico la fixa longuement, sans rien dire. Il profitait de sa proie. Avec un petit regard malveillant, il la regardait attentivement. Il la sentait… Pour identifier cette étrange odeur.

La petite avait le choix, rester et prendre le risque de mourir, ou s’enfuir et perdre ainsi un muscle de son bras… Difficile décision.

Puis il se décida enfin à parler d’une voix sévère et colérique.

" Qui est tu ?
Et que faisait-tu chez moi ! "

Citation :
Moi:
La voix sonna chez Miss comme une atteinte à sa protection qu’elle avait si longtemps montée…
" Qui est tu ?
Et que faisait-tu chez moi ! "


Ainsi déclencha chez Miss la pire des réactions… Elle cracha sur le torse du félisse. Il n’avait rien fait à part planter ses griffes, mais Miss en avait l’habitude… Il était trop curieux… Si elle avait été un peu plus grande, elle lui aurait crever les yeux et couper la langue, mais étant encore trop petite pour se genre de rituel, elle le regarda. Son visage s’anima alors d’un sourire sadique, que peu voit…

« Je suis Missouf, et je fais ce que je veux… »
« Lâche-moi ou j’appelle mon tuteur. »


Elle planta alors ses propres griffes dans la chair de Rico, dans le poignet de Rico. Elle le regarda, avec son petit air hautain. Au fond, elle ne savait pas vraiment ce qu’elle faisait, elle avait tenté de faire comme son oncle, mais avec le manque de bol qu’elle avait, la situation tournerait mal pour son pelage blanc… Qui déjà se tâcher lentement d’un liquide pourpre au niveau du bras.

Tu n’aurais pas du l’énervé ! Missouf ! Qu’as-tu encore fait ! Edelweiss va m’en vouloir longtemps ! Aïe aïe aïe ! Tu aurais du te taire ! Sale… Sale… Curieuse et bavarde ! Habitée la nécropole ne me donne pas tous les droits ! Stupideee ! Excuse-toi… Non, ça ne servira à rien…

Missouf le regarde toujours avec son sourire hautain et son air provocateur. Sa queue commença l’inlassable mouvement du pendule, raflant le sol à chaque seconde. Ses petites canines de nacre se montrèrent lorsqu’elle sourit, montrant alors toutes ses canines blanches. Elle recula, mais les griffes de Rico tirèrent sur son muscle et elle ne pu reculer d’avantage.

« Lâche moi… Ou j’appelle Harold ! »

Elle esquissa une grimace de douleur, essayant encore une fois de tirer sur son propre muscle, essayant de défaire l’étreinte des griffes. Or, cela faisait aussi mal à Rico, en vu que les griffes de Missouf étaient planté dans le bras de Rico. Elle effaça son sourire, baissant la tête, son expression devint sinistre…

Il te veut du mal, ça se voit… Il est méchant… Si je m’en sors, je demanderai à Harold de le tuer… Ou alors j’appellerai Sairap et on le brûlera son terrier… Vulgaire chien… Il ne veut pas me lâcher… Loops sera m’aider aussi… Oh le méchant… Lâche-moi, j’ai mal…
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Eury et Zaza
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MessageSujet: Re: Trop curieux.   Trop curieux. EmptyMer 21 Juin - 13:15

Citation :
Rico:
Quelle petite effrontée ! Oser me défier aisni… Est-elle folle, ou trop courageuse.

De sa main gauche, le Félys essuie doucement la salive répandue sur son torse. Il affiche une sensation de dégoût. Ses griffes pénètrent sa chair à leur tour, un peu de son sang se répands sur son bras.
Pas de douleur, pas de mal, mais ses doigts se crispèrent lentement, et il finit par lâcher prise involontairement. La colère envahit le visage du Félys, une colère immense, une rage.
Puis toujours cette odeur…

Elle le payera, elle payera son insolence.

" Qui est-ce donc ce fameux Harold ?
Et comment ose-tu me parler ainsi. "


Oui !

" Je sais qui tu es ! "

Dos au mur, elle ne pouvait plus fuir. D’un coté Rico souhaitait se venger, de l’autre il ne pouvais que retenir ses coups sur une petite Félysse. Elle lui était sympathique. Il ne savait plus quoi faire, écouter sa colère, ou son esprit.
Toujours le même dilemme, n’offrant aucune solution.
Un moment, Rico se tut, et baissa la tête. Les griffes de ce qui devait être sa proie étaient toujours plantées dans son bras.

Il regarda la Félys droit dans les yeux afin de capter son regard. Un réel sentiment de compassion était lisible dans ses yeux.
Il sourit, puis envoya son poing s’enfoncer dans l’estomac de la pauvre Félysse. Il ne se retint pas et frappa de toutes ses forces afin de sonner une bonne fois pour toute celle qui prit un malin plaisir à le faire souffrir alors qu’il était à terre. Celle-ci lâcha prise immédiatement.

Il recula de quelques pas et s’assit sur une caisse.
" Voilà ce qui arrive quant on se surestime.
Tu te crois surpuissante parce que ce Harold te protège…
Mais à présent tu es seule. Et rien ne peut m’empêcher de te ter n’est-ce pas. "


Elle a peur, je le sens. Mais je ne pourrais pas la tuer. Je n’y arriverais pas… je ne peut tuer une Félysse.

Citation :
Moi:
Ainsi c’est comme ça la douleur… Je ne dois pas quitter mon sourire… Tu l’as cherché après tout… Il n’est pas méchant, c’est toi qui es méchante. Tante Edel l’avait dit, soit gentil avec les autres et ils seront gentils avec toi… Mais non ! Tuteur Harold a toujours dit de faire mal à son prochain pour assouvir son…Plaisir… Je suis perdue… Je ne sais pas quoi faire… Il a raison… J’suis seule, là… Si seulement il y avait Onuha, ou même Edelweiss, quelqu’un !!

La petite félisse se plia en deux, la douleur dans ses entrailles était pire que l’angoisse que l’on ressent avant le coup… Elle ne pleura pas, elle n’en n’avait pas le courage au fond. Elle se frotta l’estomac, essayant d’apaiser la douleur… Elle ne pu répondre aux questions de l’animal, non, elle n’en n’eut pas le temps. Mais Missouf sourie… C’était bon, elle savait qui il était…

Elle se laissa glisser le long du mur, et essuya le peu de sang qui coulait le long de son menton pour venir s’écrasait sur sa petite poitrine… Elle soupira, sa respiration était lente et à chaque inspiration, ses poumons la brûlaient. Elle regarda alors le félys, dans toute sa supériorité, il n’était pas si grand… Heureusement… Missouf aurait put partir, mais son instinct lui disait que parler un peu avec cette bête serait plus utile que courir…

Ainsi donc, elle emploierait la méthode méthodique d’Edelweiss : la philosophie. Enfin, pour le peu que Missouf se rappelait, l’auto dérision faisait plus mal que d’attaquait… Au moins, elle ne pouvait pas se faire mal toute seule, pas avec des paroles, elle avait très bien compris le système… Elle.

" Qui est-ce donc ce fameux Harold ?
Et comment ose-tu me parler ainsi. "


Elle se décida enfin à répondre, sa respiration étant redevenue normale… Même si elle pensait sincèrement que le nom et le prénom d’un tel vampire ne lui dirait rien… Enfin…

« Harold ? C’est mon tuteur… Elle passa une fois de plus sa patte sur ses lèvres. C’est Harold Saritram, vampire voleur de son état, bourreaux pour vous, chi… Elle se retint et reprit. Pour vous, être à poil sans aucun intérêt particulier. »

Elle regarda l’animal, son pelage ressemblait de près à celui des tigres, peut être plus foncé. Il était mince, mais pas plus que Miss. A sa carrure, le félys était sûrement un guerrier ou un barbare… Elle avait déjà entendu parler de ce Rico, en bien comme en mal, mais les ragots n’étaient pas pour elle, c’était pour Mr Saritram… Il fallait bien que quelqu’un fasse l’espion dans les bars, et qui s’occuperaient d’une demi portion ?

Si je m’enfuis, il me retrouvera… Si j’hurle, il va me tuer… Si je parle, j’ai peut être une chance… Tain’ ! C’est dans ces moments là que ma poupée me manque le plus… Si je ne l’avais pas perdue aussi… J’espère qu’il ne me fera rien, sinon ça risque de barder pour son rang inférieur de quadrupède… Sourire, c’est la solution…

La félisse esquissa un de ses plus beaux sourire, un petit sourire malicieux, non enjôleur, un de ses sourire que les grands mère adorent et que les enfants n’esquissent pas quand on a un passé lourd comme Missouf, mais elle avait trouvé la faille, comment sourire… Les souvenirs perdurent… Enfin, la féline ne se leva pas et dit :

« Je voudrais savoir ton prénom… Car Edel… Ma tante ou ta dame salvatrice ne m’a pas permis de rester avec toi… Après le coup du… Humpfff... »

Elle chercha ses mots…

Citation :
Rico:
" Saritram ! Ton tuteur est Saritram.
C’est donc lui qui t’a demandé de venir ce jour-là ! "


Le Félys sourit. Il ne savait plus quoi faire. Des idées noires le traversèrent. Que faire d’une si petite créature ? Il pensa à tant de choses que ses pensées se mélangèrent.
Un peu de peur, de la colère, beaucoup de haine.
Et un plaisir malsains qui ne devrait pas tarder à se voir assouvi.

Quel bonheur !

Rico se releva et s’approcha de la petite.

" Missouf… Maintenant que j’y pense, je t’avais déjà vu rôder dans la nécropole. Mais jamais je n’aurais cru possible qu’une enfant y vive.
Je n’ai pas envie de te faire de mal, mais ton oncle oui…
Comment crois-tu qu’il réagirait s’il te retrouvait au bout d’un pieu ?
Crois-tu qu’il serait triste s’il voyait tes membres traîner aux quatre coins de la nécropole ?

Et cette Edel dont tu parles, je la connais aussi. Elle est des vôtres également ?
Tu m’a l’air bien pommé comme Félysse… En même temps je te comprends… "


Rico découvrait pour la première fois le plaisir de la torture psychologique. Sur une si faible créature, cela représentait un acte de lâcheté… Mais son instinct parlait pour lui. Et son plaisir était réellement immense.

" Et où sont donc tes parents ? Qu’est ce que tu fiche dans cette citée ?
Il n’y a que peu de choses qui peuvent mener là-bas… "


Assez parlé ! J’en ai assez de la voir ainsi…

Il ne savait plus que faire. Devait-il écouter son instinct, la sacrifier pour atteindre Saritram, la laisser en vie pour honorer Edel, ou tout simplement se faire plaisir en la voyant souffrir.
La bête… Prit le dessus.


Elle était toujours assise, un peu de sang sur son menton. Cette vision l’excitait grandement. Il s’approcha doucement, et la regarda à nouveau, la sentit, l’observa.
Elle avait peur, un peu… Mais son courage était immense.

Il pensa tout haut, furieux contre lui-meme.
" Arrrhg
Je ne sais plus quoi faire ! "


Le corps du Félys tremblait un peu, il avançait, reculait, aller à droite à gauche. Cette situation lui était inconnue, il découvrait de nouvelles sensations qu’il ne connaissait pas… Mais celle-ci devaient cohabiter avec les anciennes.
Il aurait tellement voulu la transpercer de part en part, mais quelques chose le lui interdisait. D’une seconde à l’autre ses décisions variaient.

Il devenait impossible de savoir contre quoi il était en colère… contre lui même sans doute, mais contre le monde aussi sûrement.
Il tourna le dos à la jeune Félysse un instant puis lui fit fasse à nouveau.
D’un geste brusque et incontrôlé, il passa ses nerfs sur sa proie en lui infligent une griffure hasardeuse et rapide de la main gauche.
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MessageSujet: Re: Trop curieux.   Trop curieux. EmptyMer 21 Juin - 13:16

Citation :
Moi:
Saritram ! Ton tuteur est Saritram.
C’est donc lui qui t’a demandé de venir ce jour-là ! "


Je ne devrais pas répondre… Tonton va encore rouspéter… Je ne suis pas une rapporteuse… Tais-toi… Ne répond pas, ne le regarde pas… Il n’est pas ton ami… C’est un lâche, un chien… Il n’est rien… Suffit, sotte, tais-toi…

Comment crois-tu qu’il réagirait s’il te retrouvait au bout d’un pieu ?
Crois-tu qu’il serait triste s’il voyait tes membres traîner aux quatre coins de la nécropole ?


Missouf ne pu répondre, elle savait pertinemment que ça ne ferait rien à Saritram… Lui qui a était si longtemps seul, une personne de moins comme une personne de plus, quelle différence ? Missouf n’était rien qu’une élève, rien d’autre, une vulgaire pupille… Quoi qu’elle aurait du mourir bien avant, alors mourir de suite ou avant, quelle différence là aussi ? Aucune, et Miss le savait…

Missouf baissa la tête, les larmes montaient… Voilà ce que c’est de souffrir moralement…. Non, Missouf ne pleurait pas, elle sécha ses larmes. Pourquoi pleurer ? Pourquoi devant lui ? Il ne fallait pas pleurer, ça ne sert absolument à rien… Elle ne se leva pas, elle remonta le menton, et sourit, les joues mouillées.

" Et où sont donc tes parents ? Qu’est ce que tu fiche dans cette citée ?
Il n’y a que peu de choses qui peuvent mener là-bas… "


Et zut, encore un point sensible de la petite félisse… Ses parents… Missouf avaient vécu les 8 premières années de sa vie à la grande citée félisse, Gwanfael… Elle avait fuit son père avec sa mère… Puis après des péripéties, sa mère meurt… Shariel arrive, et autant de péripéties qui la mènent ici… Elle serra les poings, il avait réussit a l’énervé…

Missouf pleurait… Elle revoyait Shariel se faire transpercer, cette nuit qu’elle maudissait, sa mère violée, ses années de douleur à la nécropole pour se faire accepter… La mort de Saucar, récemment brûlait… Missouf ne releva pas la tête cette fois-ci… Les larmes scintillantes se mêlèrent au sang qui avait coulé avant… Les pleurs s’écrasèrent sur le sol, et à chaque goutte, le tympan faisait vibrait entièrement le corps de la jeune féline…

" Arrrhg
Je ne sais plus quoi faire ! "


La félisse serra les dents pour ne pas hurler sa douleur… Les démons du passé sont difficiles à battre… Et lorsque Missouf releva le menton, ce fut pour recevoir de plein fouet une patte aux griffes acérées. Missouf eut la joue en feu, elle posa sa main dessus… Rico était allé trop loin… Missouf marmonna des insultes en félisse, et se releva…

Le sang coulait de sa joue, perlait sur le sol, et elle passa sa petite langue sur le bord de sa lèvre pour sentir le sang… Sa pupille rétrécit automatiquement au goût de ce sang, le sien… Comment Harold avait résisté à ce sang sucré ? Missouf se le demandait aujourd’hui… Son esprit s’embruma… Elle passa sa main sur son front, comme pour prendre sa température, mais c’était pour relever la mèche violette tombant sur son front…

Elle regarda Rico avec un air mauvais :
« Et toi ? Où est ta famille ? T’ont-ils abandonnés ? T’ont-ils battu ? Tu es plus laid que moi, tu devrais avoir honte ! Tu es lâche de me battre ! Ah ! Moi, j’étais curieuse, mais toi, tu ne vaux pas mieux que moi ! Ola ! Le vil félin se croit mieux que la blanche colombe ? »

Elle s’avança, les poings serraient, pas plus haute qu’une humaine de 15 ans, l’air en colère :

« Vas-y, frappe moi, je ne crierais pas… Tue-moi… Mais sache qu’elle te guette… »

Missouf recula, et jeta sa besace sur le sol, elle leva les deux bras, folle, la folie l’avait prise :

« Allez ! Allez ! Qu’es ce que t’attends ! Frappe ! Sale bâtard ! »

Folie sadique ? Sado ? Aucune idée, mais Missouf avait bien perdu la raison…

« Personne ne m’attends, ils sont tous morts… Sauf Edel… Même Saritram ne pleurerait pas à ma mort… Alors tue-moi, qu’est ce que j’ai à perdre à part ma bibliothèque détruite ? Mon titre de paria ? Rien! Rien ! Tu te crois fort… C’est bien… »

Elle pleurait, les larmes coulaient, la folie, douce folie… Ainsi c’était… La voie de Missouf résonnait dans la ruelle… Et personne ne viendrait…

Citation :
Rico:
Rico aperçut quelques larmes couler le long du visage de sa proie. Et déjà il regrettait ses paroles. Pourquoi avait-il fait cela ? Il avait procuré tristesse et douleur à une créature qu’il ne connaissait même pas et pour des raisons inconnues.
Tout le plaisir s’envola. Le sang, le mal, tout ceci peut procurer plaisir, mais comment aimer voir souffrir quelqu’un ?
C’est à présent Rico qui ressentait de la peine. Il ne comprenait même pas ses propres actes. Et pourtant sur le moment tout semblait si limpide…

Les larmes se mélangent au sang, puis la colère remplace la tristesse. La petite reprend du poil de la bête. Et Rico ne pus s’empêcher de l’admirer pour son courage.

« Et toi ? Où est ta famille ? T’ont-ils abandonnés ? T’ont-ils battu ? Tu es plus laid que moi, tu devrais avoir honte ! Tu es lâche de me battre ! Ah ! Moi, j’étais curieuse, mais toi, tu ne vaux pas mieux que moi ! Ola ! Le vil félin se croit mieux que la blanche colombe ? »

Que répondre à ceci… Ci ce n’est qu’elle a raison.
Ces mots finirent par calmer le Félys. Il repensa à sa vie passée…
Puis le comportement de la petite devint étrange. Elle en demandait. Elle voulait être frappée. Pure folie ou provocation ?

« Personne ne m’attends, ils sont tous morts… Sauf Edel… Même Saritram ne pleurerait pas à ma mort… Alors tue-moi, qu’est ce que j’ai à perdre à part ma bibliothèque détruite ? Mon titre de paria ? Rien! Rien ! Tu te crois fort… C’est bien… »

Que voilà des mots durs à entendre… Rico trouvait le courage de la plaindre malgrès tout, peu de chemins mènent à la nécropole, mais si jeune…

« ‘Sauf Edel’ dit-tu. Il te reste donc quelqu’un…
Tu veux que je te tue ?
Je ne peux cracher ainsi sur une vie.
Tu ne fais que prouver que tu a perdu tout respect envers toi-même. même ta vie ne comte plus pour toi. Même dans la nécropole je ne suis qu’un intrus.
Il te reste encore des gens, toi…

Et pourtant j’ai tenu à la vie, ou plutôt la vie a tenu à moi.
Je n’ai pas le droit de te tuer, et j’en suis désolé si c’est ce que tu souhaites. »


Et moi, que devrais-je dire alors…

Devant toutes les gesticulations de la petite Féline, Rico recula et s’assit contre un mur.

« Tu a raison…
Moi… Mes parents sont morts… Mes amis sont morts, tout comme ma troupe, et tous les autres aussi.
Il n’y a plus personne. Je crois que je ne suis plus dans le même monde que les autres habitants de ces Terres.
Mais je ne vais pas t’embêter avec cela.
Et si ça t’intéresse, tu peux m’appeler ico (prononciation initiale de « Rico »)
C’est ainsi qu’on m’appelait quant j’était enfant. »


Le Félys finit par fermer les yeux, ignorant la crise de folie de la pauvre Missouff qui, elle non plus, ne savait pas ou elle allait.

Citation :
Moi:
« ‘Sauf Edel’ dit-tu. Il te reste donc quelqu’un…
Tu veux que je te tue ?
Je ne peux cracher ainsi sur une vie.
Tu ne fais que prouver que tu as perdu tout respect envers toi-même.
Même ta vie ne comte plus pour toi. Même dans la nécropole je ne suis qu’un intrus.
Il te reste encore des gens, toi… »


Des gens dit il ? Non… Il a tord… Personne ne m’attend, tous les êtres que j’aime meurent… Même Edel a disparu (avec le capitaine InLove)… Personne n’est là pour moi... J’erre… Je souris… Je meurs… Ma vie n’est pas jolie… J’essaye de plaire, mais je déçois toujours, je suis… Nulle. Une vulgaire bonne à rien… Si, à lire. C’est tout ce que je sais faire… Et il se plain… Lui qui est fort et grand ? Il devrait avoir du respect que pour lui… Pourquoi dit il ainsi que je n’ai pas de respect envers moi-même ? Non, moi, je ne m’aime pas… Je suis… Handicapée de naissance, j’ai deux bras gauches, un flair de mort et une vue d’aveugle. Je suis même pas sûr de reconnaître Edel dans la rue !

Missouf se rabaissais en silence, n’écoutant que son esprit, les larmes ne montaient pas, elles s’arrêtèrent. Elle passa sa petite patte sur ses paupières, de quoi sécher son pelage et ses cils. Ses pupilles s’élargirent, de quoi remplier toutes ses prunelles. Prunelles mystiques, disaient son amoureux… Mais aujourd’hui, il ne dit plus rien… Il est mort ? Ce joli chat noir auquel elle tenait temps est mort…

Et pourtant j’ai tenu à la vie, ou plutôt la vie a tenu à moi.
Je n’ai pas le droit de te tuer, et j’en suis désolé si c’est ce que tu souhaites. »


Ts… Lâche, il ne va même pas me tuer ! Je vais encore nager dans ma médiocrité, celle qui m’étouffe chaque jour et qui me rabaisse ces mêmes jours. Il est beau, lui, d’avoir du respect ! Même pas fouttu de planter ses griffes dans mon cœur ! Ts… J’ai plus qu’à rentrer à la nécropole et dormir… Peut être que je verrais Harold, ou Sairap, ou encore ReFleX ! Quoi que revoir Loops ne me ferait pas de mal…

Missouf leva le menton et écoutait les derniers mots de Rico… Elle ne fut pas touchée, elle-même avait dit ça un jour, et on l’avait envoyé paître plus loin. Il était pas beaux ce monde, mais il fallait si faire, car lui ne s ferait pas à une félisse, n’importe qui elle est.

Tu a raison…
Moi… Mes parents sont morts… Mes amis sont morts, tout comme ma troupe, et tous les autres aussi.
Il n’y a plus personne. Je crois que je ne suis plus dans le même monde que les autres habitants de ces Terres.
Mais je ne vais pas t’embêter avec cela.
Et si ça t’intéresse, tu peux m’appeler Ico…
C’est ainsi qu’on m’appelait quant j’était enfant. »


Au fond, il me ressemble… A moitié… Quoi que je ne fais pas pitié moi… Et puis, j’ne suis pas non plus Rico… Enfin, j’suis tellement de chose à la fois que je m’y pers… Mais qui suis-je vraiment ? Qui le sait vraiment voudra me le dire !

Missouf se laissa encore une fois glisser le long du mur. Elle se retrouve face à Ico, et le dévisagea, avec ce sourire, puis osa articulait :

« Tu sais, ma mère me disait toujours ‘sourit au monde et le monde te sourira’, mais je peux le dire aujourd’hui, c’est pas vrai Ico… Je ne suis pas toi, mais je crois ressentir tes sentiments. Je sais ce que c’est que de voir le monde mourir devant soit, et d’être impuissante, de les voir s’éteindre, et nous fleurir. J’en aie longtemps souffert, mais j’ai garder courage, j’ai sourit au monde, mais il est resté gris… Et pour finir, j’en arrive à la déchéance même : Ne pas me connaître… »

Elle regarda la lune, toussa et continua :

« Au fond, j’aurais du écouté le dicton qui dit : ‘ Connaîs toi toi-même…’ Mais j’étais trop occupé à vouloir tout savoir sur les autres… Je te rassure Ico, si tu veux me dire quoi que ce soit, dis le maintenant, car peut être que demain, je ne serais pas la même… »
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