Raz de marée (completement GB...)

Une jeune femme s'avance tranquillement dans la necropole. Elle deambule parmis les cadavres, les ruines, sans paraitre le moins du monde mal à l'aise.

Elle laisse parcourir son regard vert d'eau sur les morceaux de murs, s'aventurant dans les dedalles de ruelles sans la moindre crainte... ni le moindre equipement.

Pas d'arme à son coté, ni de vetements pour la proteger. Son corps est caché par de longs cheveux semblables à une chute d'eau, et recouvert de tatouages d'herbes aquatiques s'agitant paisiblement sur sa peau translucide au rythme de ses pas.

"Tssss! Je m'attendais tout de même à mieux en venant ici... ces mortels sont d'un kitch... et meme pas capable de ranger leurs cadavres correctement.
Une cité est à l'image de ses habitants... ça promet.
Je me demande bien ce qu'il peut trouver à cet endroit ..."

Et voici venir de l'infini et l'au dela !

Il est grand il est fort il est beau ! C'est ..

SUPER DUPONT

Oui je fait mes propres introduction ... et alors ?

Tiens tiens une forme qui semble être doté d'inteligence !

BONJOU mademo... eu machin chose ! C'est vous qui avez appelez l'homme de toute les situation ... j'ai nomé :

SUPER DUPONT !

* regardant autour lui *

Et bien c'est lugubre ici ... vous avez bien fait de m'appeler car je suis à l'aise en tout circonstance, je suis fun et bigarré frais et bien formé ... je suis :

SUPER DUPONT

* attrape la jeune fille vaseuse par la hanche et la penche a 73% *

Ah moins que vous m'avez appelez pour un service speciale ?

* Clin d'oeil made in Leonardo *

"C'est quoi... ça?!"

Alrisha avait aussi sec perdu de sa superbe, son air hautain avec cédé la place à un regard héberlué et vitreux de hareng, la bouche ouverte comme le dit poisson.

Est ce un heros? un clown, un bellatre, ou un vieux bauf en mal de sensation?

Un peu de tout certainement: le vieux bauf se prend pour un heros, s' "habille" en clown et joue au bellatre...

Penchée dans les bras de la chose, son haleine senteur biere lui soufflant dans les narines, tous ses efforts consistent à ne pas tourner de l'oeil.

"Ami de Leonardo et possedant des gènes de nain... vous n'avez pas grand chose pour vous mon pauvre. On a enlevé les charantaises pour piquer les collants et la culotte gainée de bobonne?"

Elle lui lance un dernier sourire crispé et se liquéfie dans ses bras, laissant le pauvre... homme, dirons nous, embrasser de l'air.

Au meme instant un grondement sourd se fait entendre et de toutes les ruelles alentour surgissent des torrents d'eau qui deferlent sur Super Dupont et l'engloutissent dans un "gloups gloups" digne des plus grands poissons d'opera.

Assise sur un muret, l'ondine agite joyeusement la main.

"Bybye monsieur le bellatre, dites bonjour à Léonardo, il doit trainer quelque par au fond d'un lac lui aussi.


... je me demande ce que ça aurait donné si j'avais utilisé du miel?
Bof, on s'en moque, j'essayerai sur le prochain. Pour le moment j'ai quelqu'un à trouver."

Super Dupont devant tant d'eau ne pu retenir un air dégouté ... c'est alors qu'il prononçait sous l'eau la fomule des pochtrons anciens !

( Oui oui sous l'eau ... ça devait donner quelque chose comme BloublObluBlouBLOUU )

Et soudain et instentanément toute l'eau l'impide devint piquette rougeatre que Super Dupont ( ce héro ) se fit une joie d'avaler cul sec.

Ainsi la nécropole retrouva seulement recouverte d'une légère couche de vin et l'ondine trempée d'un liquide sentant le gazoil.

Cependant Super Dupont gorgé de l'essence même de l'ignoble piquette dut en évacué un peu pour dégonfler un max.

Ainsi il déversa plusieurs litre du liquide nauséabond sur Alrisha avant d'assimiler tranquillement le reste dans son organisme.

Hem ou en étions nous ? Ah oui ... et bien je dirai a Leonardo que vous ne pouvez pas vous empêcher de penser à lui ... il sera sans doute ravis.

Puis, il attrapa l'ondine par le bras (visqueux) et en lui disant ces mots ...

Une danse ?

... un orchestre arriva alors subitement de nul pare et commença une valse musette comme on en fait plus. Déjà et sans attendre son consentement, l'ondine était contre le super héros, balancé dans le rythme folklorique peu entraînant et élancée de temps en temps vers l'un ou l'autre murs fort solide malgré les chocs qu’ils enduraient.

Mais la ou était réellement la force de super Dupont, c'était dans son art inconditionnelle de marcher sur les pieds (visqueux eux aussi) de l'ondine.

Super Dupont ne laissait aucun répits à son adversaire.

« Ça suffit ! »

L’ondine siffla de rage et la valse si entraînante se transforma en musique saccadée et dérangeante, comme si un squale était sur le point de surgir pour engloutir la moitié du carrefour.

Alrisha se dégagea une nouvelle fois pour réapparaître quelques mètres plus loin.
Son regard se planta dans celui du valseur et ses yeux commencèrent à changer de couleur. Le blanc si éclatant vira au jaune, s’injectant de sang, et le vert eau de ses pupilles se troubla en un terne caca d’oie. Tout autour, son visage se boursoufla et se recouvrit de rougeurs disgracieuses, ses cheveux se firent hirsutes. Son corps entier commença à onduler comme un ballon qu’on remplissait d’eau, la faisant tripler de volume, et des vêtements apparurent. Un vieux gilet difforme marron passé sans grâce sur une chemise aux couleurs délavées depuis des années s’assemblant en motifs hideux de fleurs, cachant difficilement une poitrine pendante sur un ventre bedonnant. Elle portait une jupe à motif écossais tombant sur des genoux cagneux recouverts de collants certainement blanc à une époque lointaine, et plus bas de grosse chaussettes de laine tombantes et des charentaises défraîchies. Un bigoudis pendait encore lamentablement de ses cheveux, et elle tenait dans la main droite un rouleau à pâtisserie qu’elle tapotait lentement dans la gauche, regardant d’un air mauvais Super Dupont.

Quand elle commença à parler, ce fut d’une voix tonitruante aux relents d’ail et de vin frelaté.

« ROBERT ! V’la t’y pas que j’te retrouve encore à fricoter avec une jeunotte ! Bon à rien ! fainéant ! Foutu queutard !»

Elle avançait d’un air menaçant vers Robert qui faisait maintenant bien moi le fier et ne pouvait que bredouiller lamentablement.

«- mais… mais bobonne !
-Y’a pas d' bobonne qui tienne ! File à la maison ! et attendant toi à une correction dont tu t'souviendras. »

Madame Dupont était dans la place...
Elle posa ses yeux porcins sur la tenue de son mari et une nouvelle rougeur apparue sur son visage.

« Crenom d'nom! Et en plus j'te retrouve à piquer dans mes affaires ! Vas r'mettre ma gaine et mes collants anti-varices à leur place ! Et qu’ça saute !»

Elle faisait maintenant tournoyer son rouleau au dessus de sa tête.