Le serviteur

Dans forêt d’Entika, bien caché en son centre, réside le repaire du soleil noir. Une série innombrable de galerie souterraine s’étende sous les bois. Anciennement refuge d’un peuple chamanique, les lieux regorge encore de totem et de symbole vaudou.

De dehors on peu entendre les chants et les rire des occupants. Mais quittons la les premier étage réservés aux sbires du maître et à leur prostitués. Loin en dessous de la surface, dans les tréfonds labyrinthique du repaire demeure Saritram. Il à choisis une petite chambre profondément enfoncée dans la roche et surtout éloigné de ses pathétiques et bruyants voisins.

Dans les couloirs qu’il a investit rode maintenant ses goules décérébrées, créature hideuses obéissant à sa volonté, issu de l’union d’une goûte de son sang et du cadavre de ses victimes.
La plus pare sert de chair à canon à la confrérie mais celle-ci son la pour empêcher que des intrus trop curieux viennent troubler la paix du comte.

Il est attablé à un bureau pure chaîne l’air concentré, suçotant doucement une long plume d’aigle des cimes. La plume s’agite et vient alors se tremper dans un encrier rempli d’encre rouge emplie tout naturellement de sang de troll, seul sang assez détestable que pour être gaspiller sur des feuilles.

Il écrit son rapport aux maître, les opérations avance même si les troupes on subies des pertes à cause des Enfants de Gendrazëth. Si les opérations de meurtre à grande échelle, ces génocides se passent bien, le comte se doute que la véritable raison de son maître n’est pas là.

L’homme qu’il sert se fou pas mal de cette forêt et pendant que le soleil noir fait diversion et que l’attention de tous est braquée sur ses meurtres, les véritables plans du maître passent inaperçus.

Cet homme ne se contentera pas d’une petite parcelle comme la forêt, le pouvoir et la richesse qu’il recherche est bien plus important encore.

Cet homme qui est mon maître est loin d’être un idiot. Pensa Saritram, achevant sa lettre et quittant son pupitre.

Comment ai-je pu en arrivé la ? Il y a encore quelques lunes j’étais seul dans la nécropole rechignant même à avoir des serviteurs tant l’assujettissement me dégoûtais. Et maintenant me voici marionnette et marionnettiste à la fois.

Ouvrant le cercueil qui trône au milieu de la sombre pièce, non pas pour dormir (les mort vivant non pas besoin de sommeil), mais pour en sortit une bouteille de vin emplis d’un immortel sang elfique au goût exquis.

C’était il y a à peine une lune…

Des paroles bien choisies et voila la duchesse prête à faire des infidélités à son époux.
Saritram est penché sur sa nuque, elle qui pensais écarter les cuisses, la voila exsangue et son visage figé à jamais dans la douleur.

Malgré son apparence cadavérique, Saritram à quelque ressources et trouve bien vite les mots que l’on veut entendre.

Rassasié par le sang frais d’une noble Saritram se relève le sourire aux lèvres.

Vous étiez encore plus bonne que je ne pensais, duchesse.

Ricana le comte.

Saritram ?

Avait soudainement dit une voix féminine. Surpris et désemparé devant un tel événement, Saritram cherchait de ses yeux celle qu’il aurait du sentir bien avant d’entendre.

Qui est la !? Montrez-vous !

Saritram se sens tout à coups faible et impuissant, lui qui sentait le pouvoir et la joie de son crime satisfaire son amour propre le voila pris sur son propre terrain. Il entendu une femme mais ne pu ni sentir son sang, ni la voir dans l’obscurité.

Tout à coups elle lui apparaît, tout simplement assise sur un siège de la pièce, à la main un cristal d’une blancheur égalant la pureté.

J’ai un message à vous faire transmettre. Le mait …

Qui êtes-vous ?

Une lumière aveuglante émergea alors du cristal, forçant le vampire à poser un genou à terre et de baisser la tête.

Je suis Sentence, bras droit du maître et je vous conseil de ne plus m’interrompre, vampire.

Qu’est se que … ?

Un cristal de lumière, je l’ai apporté tout spécialement pour vous.

Impossible.

Rien n’est impossible pour le maître Saritram. Et son savoir n’a point de limite. Même les morts vivant ont leur faiblesse, vampire et IL le sait.

Il n’y a que deux cristal de pouv…

SILENCE ! Je ne suis pas venu ici pour vous expliquer comment soudoyer et corrompre. Je suis venu ici pour vous faire une offre.

Dit Sentence un brin énervé par ce personnage à l’ego démesuré. Puis se levant de son siège elle poursuivit son discours pendant que le vampire continuait à être écrasé par le cristal de lumière.

Le maître à besoin de troupes pour ses projets, et le maître m’a demandé de vous convaincre. IL sait pour vos goules. Il sait que vous avez déjà dirigé des hommes pendant votre vie de mortel et IL vous veut comme l’un de ses lieutenants.

Bien que maintenu à genoux, Saritram rigola de tout son mépris et de sa haine.

Moi ? Esclave d’un mortel ? Haha !

Vous ne savez rien du maître, vampire ! Et vous feriez bien de considérez mon offre.

Jamais ! Tue moi donc catin au sang sans odeur ! Je n’ai rien n’à perdre et je reviendrai tuer ton maître dans son sommeil ! Vous ne pouvez rien contre mon immortalité ! Pathétique esclave !

C’est vous qui êtes pathétique Saritram, vous qui vous cachez du monde dans votre nécropole, vous qui êtes enfermé dans la crasse et les tourments ! Et c’est vous qui êtes a genoux devant moi !

Arrêtez devant tant de mot et de vérité, Saritram se tut pour réfléchir un instant.

Jamais. Murmura-t-il.

Le maître savait que vous étiez borné, IL m’avait prévenu. IL m’a dit que vous préféreriez mourir que d’avoir tort.

JAMAIS JE NE VOUS SERVIRAI, MAUDITE !

Même pour la vie de votre fils ?

Pour la première fois depuis des années Saritram ressentit une vague de chaleur bouillonner en lui. Le retour pour lui de sentiments.

Mon fils ? Mon fils est mort, idiote.

En êtes vous certain, vampire ?

Mensonge, il est mort, c’est moi qui l’ai tué.

Votre fils était l’immortel qui devait naître … pensez vous vraiment que l’on puisse mettre a néant des desseins d’ordre divin avec une simple morsure, vampire ?

MENSONGE !

Sans répondre au comte, Sentence sortir une fiole de soin qui était remplie d’un peu de liquide qui n’était autre que du sang et la débouchona sous le nez du vampire toujours paralysé.

Sentez Saritram, sentez le sang des vôtres.

L’odeur du sang des Saritram coulait bien dans cette fiole et si le vampire n’était pas paralysé il aurait sans hésité sauté sur l’imprudente et lui faire subir mille tortures pour lui faire avouer ses mensonges.

Vivant …

Il est en vie oui … il est faible et presque mourant, mais nos prêtres les plus chevronnés le maintiennent dans ce monde. Il était immortel jadis … mais grâce à vous il n’est plus qu’un vivotant chétif morceau d’humain.

Je n’ose y croire, comment ?

Demanda Saritram qui enfin avait été relâché de la puissance du cristal.

J’ai d’autres ordres pour ce soir Harold, si vous voulez des réponses venez nous rejoindre dans notre repaire sous la forêt de Barla.

Vous êtes donc si certaine que je vais venir ?

Ce qui a commencé par votre fils, seul votre fils pourra l’achever, Harold. Et IL sait pour votre immortalité et IL sait que vous recherchez la mort par dessus tout. A bientôt Harold.

Dit pour finir Sentence en remettant sa cape avant de sortir de la pièce et de rejoindre les étages inférieurs ou un domestique soudoyé la fera sortir en douce.

S’approchant de la fenêtre ou de l’autre coté une tempête de neige se déchaînait, Saritram réfléchit longuement sur ce qu’il avait appris ce soir, oubliant presque qu’il était encore dans la chambre de sa victime et qu’à tout moment on aurait pu le surprendre.

Il est donc en vie …

La cire tomba telle des goûtes de pluie sur le parchemin. La chevalière de Saritram s’abatis alors pour sceller le rapport qu’il devait envoyer au maître. Sortant de son antre, le vampire déambula alors dans la multitude de couloir du repaire.

En chemin il croisa une fresque peinte sur un des rares murs lisses de la place. Il s’arrêtera un instant regardant le dessin dessiné par des doigts d’enfant représentant grossièrement un démon avec une multitude d’arme en tout genre enfoncés dans la cervelle.

Le vampire renifla et dans un soupire il se parla à lui-même :

Missouf … je lui avais pourtant dit de ne pas jouer avec mes bouteilles … du félys vingt ans d’âge ! Quel gâchis.

Enfin arrivé dans les niveaux supérieurs, le vampire fraya un passage en bousculant, assommant et hurlant sur les membres du soleil noir pour enfin atteindre le bureau de Sentence.

Mon rapport pour le maître, Sentence.

Merci Harold. Je voulais vous m’entretenir avec vous.

Parlez.

Après un claquement de doigt les portes du bureau de sentence se fermèrent et un court moment de silence s’abattit sur eux avant que la femme n’entame la conversation.

Le maître m’a demandé de vous comuniquer que votre fils est, pour le moment, dans un état stable.

Qui est ce maître, Sentence ?

Détournant la tête, Sentence s’approcha de Saritram.

Vous savez bien que je ne peu, ni ne veux, vous répondre Harold.

Alors cette conversation est terminée.

Harold, le maître m’a demandé de vous dire que si votre fils continuait à allez mieux vous pourriez peut être le voir … si vous continuez vous et vos goules à servir la confrérie.

Bien. J’espère pour votre maître et vous que ce ne sont pas des paroles en l’air.

Se contenta de répondre le vampire en tournant le dos à la cheftaine et retournant vers ses sombres appartements.

Et j’espère pour moi que vous avez raison.

Murmura-t-il dans un souffle sur le chemin de son retour.