Les Rebuts : Déception et Liberté
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 Peine capitale : condamnée à vivre

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AuteurMessage
Saritram
Moustique parasitaire psychotique à tendance libideuse
Saritram


Nombre de messages : 639
Date d'inscription : 25/10/2005

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MessageSujet: Peine capitale : condamnée à vivre   Peine capitale : condamnée à vivre EmptySam 22 Avr - 19:04

Es-tu sur de ce que tu avance misérable ?

Je l’ai vu de mes yeux monseigneur ! Il l’on entraînés dans le « puit ».

Le puit ? Songea l’homme emmitouflé sous de lourds bandages qui lui permettait de sortir à la lumière du jour.

Oui, je suis désolé monseigneur. C’est bien regrettable.

Et pourquoi donc, idiot ?

Et bien ne vouliez pas vous récupérer sa … ?

Saritram éclata alors de son rire froid et dénudé de vie.

Pauvre petit pion que tu es. Prend donc tes piécettes avant que je ne songe à changer d’informateur.

Monseigneur je ne doute pas de vous mais les puit est …

Silence Mordrim ! Tu es un bon espion tache de le rester. Car tu pourrais bien devenir un repas tout à fait convenable. Et maintenant disparaît !


A ces paroles le petit félys manchot disparu dans la foule urbaine sans demander son reste, laissant le vampire seul au milieu d’une populace déchaînée.

La grand place était particulièrement animée en ce premier jours de printemps. Toute cette vie rendait malade le mort vivant. Des hommes, des femmes, des enfants et des vieux, qui dans l’ordre se battait, se bousculait, braillaient et maugréait à qui mieux mieux.
Une vieille femme borgne empoigna même le comte pour lui venter les propriétés miracles de ses herbes à fumer.

Au centre de la ville résidait l’endroit tristement connu sous le nom du « puit ». A l’origine la cité avait été bâtie grâce aux richesses du sol sur lequel elle reposait. « Le puit » était l’un de ces vestiges d’antan, une mine aux profondeurs terrifiantes qui avait cessé d’être depuis ses récoltes insuffisantes de diamants et avait ainsi été reconvertie en un corps de garde.

« Corps de garde » oui c’est ainsi que les magistrats nomment cet endroit même si jamais aucun d’entre eux ne c’est aventuré dans ses souterrains. C’est en vérité le meilleur endroit pour se débarrasser de tous les gêneurs possible, il est rapidement devenu une prison aux proportions impressionnantes. Les crevasses et autres fissures font des oubliettes tout se qu’il y a de plus économiques et la profondeur assure une tranquillité totale l’or des séances de torture.

Cependant les odeurs de sang et de mort qui ressortent des profondeurs ont forcées les commerçant et habitants à s’éloigner de l’établissement formant ainsi un no man’s land en plein cœur de la ville. C’est aussi de cette manière que l’on reconnaît aisément les nouveaux gardes présents sur les lieux : ils se tiennent constamment le nez et la teinte de leur visage avoisine le vert.

Saritram observe le maigre édifice qui sert de surface aux « puit », l’endroit semble constamment gardé par une vingtaine d’hommes d’armes et un énorme chauve, vêtu d’une bure, tremblant en écrivant sur plusieurs parchemins à la fois.

Vous désirez ? Dit-il d’une voix malade à Saritram.

Je viens interroger un prisonnier.

Et vous êtes ?

Envoyez par le prince.

A ces mots un grosse veine qui parcourait le crâne du moine se mit à s’agiter et ses dents doucement se serrer.

Le prince dites vous ? Je … il … avez-vous votre autorisation ?

Caché sous sa lourde capuche qui lui voilait le visage bandé de toute pare, l’œil de Saritram fixait le petit homme.

Répondez ! Vous … votre nom.

Déjà quelques hommes d’armes s’étaient rapprochés du comte près à l’empoigner.

Capitaine Garamd du comté du nord. Voici mes documents.

Lui dit il en sortant un parchemin couvert d’une écriture gracieuse et couvert du cachet royale.

Euu … vous … vous deviez venir avec votre section… et votre sergent. Je n’ai pas …

Le sergent Bahem est mort de la peste et j’ai envoyé ma section se reposer. Nous revenons de campagne et ils n’ont pas besoin d’entendre se que se que le prisonnier a à me dire.

Oui bien entendu, bien entendu.

Prononça difficilement le moine en passant sur son front un mouchoir crasseux. Puis levant les yeux afin de distinguer le visage du vampire ses yeux se froncèrent et lui dit :

Votre visage qu’avez-vous …

Je pense que vous mieux que personne devriez savoir se que font des blessure d’huile bouillante au visage.

Certes, mais c’est que …

Allez vous encore longtemps ralentir la volonté de notre prince ?

Dit il d’un air sombre en serrant de ses doigts cadavériques son autorisation.

Non non je …

Est-ce faux que beaucoup de vos locataires on atterrit chez vous pour bien moins que ça ?


Je … Martin et Gabrielle, escortez le capitaine chez le prisonnier qui est arrivé hier soir.

Avant de suivre les deux soldats, Saritram offrit à l’intendant un dernier rictus chargé de sa colère et de son mépris.

Catin. Murmura le comte dans entre ses bandelettes. Je vais te trouver et je vais t’offrir ce qu’il y a de pire.

Après quelques minute de décente dans un escalier lugubres, Saritram poussa d’un simple coups de pied le dénommé Martin dans l’une des oubliette ou un foule de prisonniers affamés en fit de la charpie. L’autre homme quand à lui préféra s’enfuir pour prévenir la troupe mais il termina sa course dans une fissure, la dague du vampire plantée dans la nuque.

Cependant ce dernier trouva bon de finir sa vie dans un long cri de douleur qui résonna sur toutes les parois du sinistre endroit. Certes les cris était une choses plutôt commune à l’intérieur du puit mais pas au niveau des oubliettes ou même la folie se faisait finalement emportée par un silence de mort.

L’ennui avec les victimes ses qu’elle font toujours preuve de beaucoup de mauvaise volonté.

Le vampire savait qu’il allait bientôt être découvert du fait que le véritable capitaine devrait bientôt se manifester aux portes du puit. Mais cette alarme soudainement déclanchée n’était pas du tout au programme et déjà les cris des soldats retentissaient dans les souterrains.

Le comte n’eu de choix que de courir, se perdant dans le labyrinthe de couloir et d’escaliers. Bientôt cerné par des gardes connaissant bien leur corps de garde, le vampire était bien mal prit.

Maudite ! Même morte tu ne fait qu’envenimer ma non vie.


Que lui avait il prit de se rendre ainsi dans un endroit aussi dangereux ? C’était bien la peine de faire de l’esbroufe, encore une fois son estime allait lui jouer un mauvais tour.

Mais le comte ne s’avoua pas vaincu et continua à se fondre dans le décor des souterrains zigzagant et frôlant parfois même ses détracteurs. Malheureusement pour lui, le nombre d’hommes était bien trop important pour qu’il s’en sorte et on aurait vite fait de le retrouver.

Vous me cherchiez messieurs ? * GLANK *

Surgit de nul par la voix du vampire.

Vous auriez tord, à votre place je ne resterait pas ici * CLANK *

Dit-il pendant qu’une rumeur de cris et de grognements commençait à monter à l’intérieur de la prison.

Cela va vite devenir malsain * CLANK *
Pour vous.* GLANK *
Plus que pour moi * GLANK *

Prononça Saritram en ouvrant la dernière cellule du couloir, laissant sortir un flot incessant de prisonniers maigres et blafards, la rage au ventre.

Profitant de la cohue délivrée par l’émeute, Saritram pu se faufiler enfin vers son objectif.

Au plus profond de la prison, avaient été installées plusieurs salles de tortures en tout genre. Tout y était désagréable, le manque d’air et la chaleur du à la profondeur, la puanteur qui arrivait ici à son comble et jours et nuit les cris des malheureux qui finissaient souvent le lendemain et sous diverses coutures en place public.

Le comte ne sachant pas ou trouver celle pour quoi il était ici tâtonna ici et là dans diverse salle. Trouvant parfois des écorchés, des roués, des éventrés, des empalés et bien d’autres variétés.

Que faite vous ici ?

Lui hurla un homme vêtu d’un tablier couvert de sang et d’urine avant de recevoir l’une des torches qui éclairaient les couloirs en pleins visages. Saritram avait peut être perdu sa dague mais il n’en était pas devenu inoffensif pour autant. Ici, c’est certain, son cri passera inaperçu.

Crevure, je vais te trouver. Que tu le veuille ou non.

Enfin il arrivait dans la salle qu’il recherchait. Elle était là. Du moins se qu’il en restait.
Certains de ses membres et organes étaient accrochés à des crochets de fer au plafond.

Te voilà, pourriture. Cela fait un moment que je te cherche.

Entendant des paroles et non des cris derrière lui le bourreau se retourna vivement, laissant paraître de la peur et de la surprise sous la cagoule qui lui voilait le visage.

Pas toi. Ponctua Saritram en envoyant sa torche maintenant éteinte sur la tempe du tortionnaire, l’assommant sur le coup.

Tu n’as pas mérité cette mort petite idiote.

Le buste le bassin et la tête du corps reposaient sur le chevalet de torture et à première vue la moitié du bataillon s’était employé à souiller sa dépouille.

Tu n’es pas morte ici, et tu n’as même pas souffert comme tu as tant fait souffrir. Non ils ont voulu se venger de toi en souillant se qui restait.


Dit il en ramassant petit à petit les morceau de la jeune fille qui traînaient ci et là.

Bâtards sans cervelles. Ils n’auraient pas pu te tuer si tu n’avais pas le choix de mourir. Le choix ! LE CHOIX …


Hurla le comte en tremblant de fureur. Puis se calmant il déversa sur les restes les braises qui servait à brûler les peau des plus silencieux. Devant le brasier qui se déchaînait sous ses yeux il continua son monologue.

… ridicule ! Les morts n’on que faire de leur défunt corps.

Il attendit un long moment que le corps soit enfin consumé dans son entièreté, ne laissant que des cendres et des os sur le chevalet. Puis se rapprochant des cendres il les ramassa en leurs chuchotant quelques mots avec un sourire malsain.

Non petite Shariel, tes tourments ne se vont pas arrêter ici.
Moi je sais, moi je sais se que les vivant ignore. Et bientôt, petite catin, tu regretteras même les flammes de l’enfer.


Quand à toi. Dit il au garde allongé face contre terre, un énorme hématome au visage.

Tu vas venir avec nous.

La remonté fut plus simple que la décente. Entre les émeutes, les séances de torture et de cannibalisme improvisée dans les couloirs, Saritram n’eu aucun mal à retourner à la surface avec un corps inanimé sur l’épaule et l’autre réduit en cendre dans sa poche.

Que la mort est douce, douce pour ceux qui ne la méritent pas… et je ne te laisserai pas y avoir droit.
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