L'arrivée de Missouf...

[Quelques heures après la tuerie du Sha, à quelques kilomètre de là..]
[Précisions, la chatounnette à 8 ans (l'âge sur sarwy étant 15 car y a pas pas plus petit), elle doit faire dans les environs du mètre 20, et est une boule de poil attachante pour les gens normaux ^^]

Je cours, je cours. Elle l’a dit, je le fais, je n’aie pas envie de mourir !!! Alors je cours, mais mes jambes fatiguent vite, j’en peux plus, j’entends des cris, des gémissements animaux, puis des hurlements de loups. Maman l’avait dit, ne jamais s’aventurait or de la citée ! Elle me l’avait dit !! Nyahh !! Il a encore fallut que j’en fasse qu’a ma tête ! Vii ! Celle que j’ai failli perdre !!

Je m’arrête, il n’y plus aucun bruit... Plus rien… Je tremble, il fait froid, le vent souffle… Fort, et fait envoler mes simples habits de soie… Le papier de Shariel s’envole, je cours après… Mais je me prends le pied dans une racine et m’écrase par terre. Je me relève, ma joue me brûle. Je m’assois et commence déjà à pleurer…

Je suis arrivée là ou elle a dit, mais ça devait pas être comme ça... ça devait pas être l'enfer, ça devait pas être sans arbre vert, ça devait pas être rasé, comme un cimetière, ça devait pas être sans aucune végétation digne de ce nom.. C'est tout noir, y a rien autour de moi, si si, y a la fôret, mais elle fait peur, il y fait noir et des yeux rouges s'y dessinent...

Je devrais hurler.. Alors je le fais:

« Mouaaaaa !!! Mouaaa !!! Snifff !! Mouaaa ! Snifff !! Mouaaa ! Snifff Sniffff ! »

J’hurle, j’ai mal, j’ai peur, il fait froid et juste devant moi, deux grands cadavres. Ils font peur, j’ai peur, j’hurle plus fort, le papier en main, je chiale devant la bâtisse que Shariel m’avait dit. Elle fait peur elle aussi, il fait nuit et déjà de derrière un bruissement dans les buissons me fait hérissé les poils.

« Sniffffff !! Mouaaa !! Sniff !! Pas laaaaa !! »

J’hurle plus fort, jusqu'à m’étouffait dans mes pleurs. Mes larmes roulent et jamais ne s’arrêtent, j’ai peur, j’ai froid, j’ai mal, je suis... Missouf… Oui, c’est ça, je m’appelle Missouf… Et je fais pitié comme ça, toute rachitique, et pourtant pleine de vitalité ce midi… Ce matin, comme tous les autres jours…

Je fais pitié, je suis pitoyable, mais je pleure quand même. Une des nombreuses traces de ma grande humanité, de mes sentiments… Pourquoi moi ? Pourquoi ici ?

« Nyahhhh ! Sniffff ! »

Saucar revenait de la foret qui etait non loin de la necropole...
Il revenait de la chasse, reput et fatigué...
Un cri....Non des pleures... Je me dirige alors vers la source de ces pleures. A la source, une enfant, une felys, assit là pleurant et tenant un bout de papier dans les mains. Elle pleure toujours, peut-etre meme plus depuis qu'elle a vue le Saurus.

Il lui prend le bout de papier des main, le lit, et apprend que Shariell est morte, laissant un "Arf" de deception... Ce bout de papier etait destiné a Malinki... Devrais-je lui remetre? La volonter des morts doit etre respecter. Saucar etait donc dans un "bon" jour. Il releva la felys, lui mit une tape sur les fesses comme pour enlever la poussieres, lui tandit la main...

" Vient je t'amene voir Malinki..."

La petite féline s'arrêta un moment en voyant le saurus puis reprit de plus belle, elle ne voulut lâché le bout de papier, mais il le lui prit et le lut. Elle continua a pleurer.. Toujours et temps... Mais il la releva, et elle arrêta de pleurait, les yeux rouges, la vue baissée, ayant froid et ayant surtout peur.

Il lui tendis la main, qu'elle prit tendrement, comme celle d'une mère, mais la féline ne se doutait de rien. Elle essuya ses larmes du revers de sa main et se demandait qui était Malinki. La petite, pourtant si vivace, reste muette...

Ils marchèrent... Tout ce que voyait Missouf autour d'elle n'était que désolation, elle était rpit de nombreux soubresauts, ajoutait a sa respiration saccadé, et aux reniflements si enfantins. Elle n'osait regarder les quelques cadavres aux alentours, c'était... Mort...

Quand la petite fille eut prit sa main, il eut une sensation etrange... Elle lui fesait etrangement pensait a lui meme au meme age... Peut-etre devrait-il la proteger comme on l'avait protegé... Mais peu de temps pour reflechire...

Saucar marchait a vive alure, il fesait un grand pas, la felys en fesait une dizaine de petit... Mais il devait se depecher, si l'un des parias pointait le bout de son nez et le voyait tenant la main a une felys, il aurait surement des comptes a rendre.

Il allait devoir passer par le quartier d'Ely... La bougre dort rarement, il risquait de se faire voir en passant par là... Il fallait aller le plus vite possible, et la petite allait lentement... Il s'areta, s'accroupis...

Accroche toi bien...

Il la plaque sur son dos courant, enjambant les cadavre, slalomant entre les tombes... Sur le chemin il prit le temps de murmurer:

Quel est ton nom?

Le saurus prend des dangers pour elle, et elle, elle hésite. Etait ce une bonne idée que de suivre quelqu'un? L'on se demande... Mais Missouf, encore trop naïve ne savait que trop faire. Etant seule depuis exactement 5 jours, tout le chamboulement de sa petite vie monotone....

Mais l'enfance brisé, le fer et le chaîne, l'esclavage, tout le batratra que peu de petites filles félisses connaissent... M'enfin, il s'arrêta et elle put entendre ses paroles avant de décollait du sol. Elle s'hérissa, ses griffes encore trops fragiles et trop petites pour pouvoir faire bien mal, elle ne les sortit pas.

Elle resta figé, regardant les charognes et les déchets autour d'eux. Mon dieu que c'était laid! Missouf respirait l'odeur insuportable... Mais lorsque le lézard lui demande son nom, la féline ne trouva pour toute réponse, qu'un faible:

"Missouf"

Elle toussa violement, l'odeur étant insupportble, bien quand s'approchant du quartier des anémones ce fut moins... violent pour les narines de la petite chatounnette...

Cela faisait quelques heures que Malinki ressentait une boule coincée dans sa gorge…
Non pas une boule de poil, non, mais bien une boule d’angoisse liée à un mauvais pressentiment…
Comme la sensation qu’un drame s’était ou allait se produire…
Il était assis au pied d’un piquet, une tête venait d’y être fraîchement planté, si bien que le sang dégoulinait le long des nervures du bois.
Comme un vide au fond de soi, une solitude dans le cœur.
Il soupira, il était inutile de se mettre dans un tel état pour un pressentiment… Tout du moins, on le lui avait dit. L’autre il le sentais tranquille, voir serein hormis cette fausse note d’inquiétude égoïste, après tout ce qui est mauvais pour l’un et bon pour l’autre.

Il se leva et s’étira, avant de bailler un coup. Un petit somme lui ferait sans nul doute du bien, tout en lui donnant l’occasion de fuir cette boule au fond de sa gorge, fuir les tourments qui rendait l’autre heureux.
Le félin alla se percher au sommet d’un tas de pierre, sans doute vestige d’un mur effondré, car il est imprudent de faire une sieste à la proie des créatures qui rodent au niveau du sol. Ses cadavres ont la cervelle tellement décomposée qu’ils ne se tournent presque jamais vers les cieux.

Ruminant de pessimistes pensées, quelle ne fut pas sa surprise de voir Saucar arrivée dans le quartier des anémones. Les visiteurs étaient rares, surtout venant de la part d’un paria. C’est alors que Malinki aperçu un corps, vivant ce qui est assez incroyable, porté par le lézard. En y prêtant une plus fine attention, il se rendit compte qu’il s’agissait d’une petite félys.

Quittant sa cachette d’observation, il descendit à la rencontre de Saucar et de la « petite », si bien qu’ils se retrouvèrent face à face. Malinki dévisagea le lézard, puis pris la parole :

« Et bien, j’ai droit à une visite assez spéciale aujourd’hui, dit il d’une voix claire, que me vaut l’honneur de ta venue Saucar ? »

Puis son regard se porta sur la jeune Félys.

« Et… Qui est cette petite ? »

Saritram était perché sur l'une des statue énorme de la nécropole.
D'un oeil curieux il observait la scène.

Shariel est morte je le sens.

La vie de celle qui lui précède aura peut être sons sens et son but ... si quelque chose m'a empêché de tuer Shariel avant qu'elle ne sauve cette petite c'est qu'elle aussi à son importance.

Le destin à voulu tout ceci ... mais à quoi va t'il nous mener.

Un enfant ... ici.

Une chose était certaine pour le vampire. Il ne fallait pas que ce petit bout de félys meurt trop rapidement.

Essouflé... Heureusement que Malinki vint a la rencontre de Saucar, il etait pas habitué a courir, encore moin avec une charge sur le dos.
Donc il s'arreta... reprit son soufle quelque seconde ne disant mot...
Posa Missouf au sol... Plonga ca main dans ca bourse pour sortit le bout de papier froissé par le voyage... Et le tendit a Malinki

Tien...

Il s'accroupie jusqu'a ce que son visage soit face a celui de Missouf...

Voila on est arrivé... Lui c'est Malinki...Moi je rentre dans ma taniere...

Il porta un dernier regard a la felys se retourna et marcha lentement vers la seul entrer du sous-sol de la necropole...

Nyahh... J'ai peur... Partout, il fait noir, je tremble, j'ai froid.... Si seulement maman était encore là... Si seulement c'était Papa qui était partit... J'essuis mes yeux, ils me piquent. Les larmes disparaissent et ma vision devient plus net dans l'obscurité.

Qui est le félin? Il est bien plus grand que moi, j'ai peur, il a l'air méchant... Mais je garde le sourire, maman le disait toujours. Ceux sont les plus forts qui gardent le sourire à jamais sur leurs lèvres, et ceux encore plus fort qui vivent longtemps avec.

Je suis forte! Je veux vivre, je veux sourire... Alors je réponds:

"Missouf... C'est..."

Je cherche les mots, mais ma voix reste coincée, jusque là:

"Un message pour toi... Malinki... De la part de... Shariel..."

Je tremble, le frison me remonte le long de la colonne vertébrale. Qu'il fait froid bon sang.. J'auais jamais dut partir de la citée félisse... Maintenant que le lézard est pas là, j'suis pas rassurée...

Shariel…! Dis-je en un souffle, murmuré.

Je regardai la lettre froissée, avec une appréhension dans le regard… Une lueur d’inquiétude au fond de mes yeux quant à savoir le contenu du papier… je levai d’ailleurs ce regard sur Missouf, assez inquisiteur, puis l’observa de heut en bas, me demandant qui elle était pour avoir ‘apprivoiser’ Saucar et être porteuse de cette lettre.

Je me rendit compte qu’il devait être dérangeant d’être ainsi dévisager, je défroissai la lettre et lu au fond de moi-même.

Citation :

« Cher Amant,

Si vous recevez cette lettre, c’est que la petite félisse que j’ai sauvé eut plus de courage que moi. Cette lettre sera courte, j’ai très peu de temps devant moi… En vue que la mort m’embrasse déjà. Si ce sang vous est familier, c’est normal, c’est le mien…

Ne vous inquiétez pas, lorsque vous lirez, je serais déjà bas, aux enfers. J’espère que vous garderiez en bonne santé cette petite félisse, je ne voudrais pas que… Que ma mort soit veine en faite. J’ai eut un éclair de bonté qui me coûtera la vie, mais aussi la liberté.

Oui mon petit roi, je suis libre de mon collier.

Adieu mon petit roi,
Shariel, qui vous aimeras et vous attendras dans les flammes infernales »

Non… Sha … Ma reine était… morte ?
C’est… impossible, non, pas loin de moi, pas maintenant ? Pourquoi ? Je refuse.

J’ai tremblé… L’espace d’un instant. Je le sentais, je le voyais au papier qui a failli tomber au sol… Mais je dois me contrôler, elle n’aurait pas voulu que je me ridiculise en public.
Mais l’autre rie, l’autre est heureux de sa ‘victoire’, l’autre déjà célèbre son éveil…

Je vais trouver quelqu’un de bien… Pour s’occuper de la petite… Puis j’irai rejoindre le monde des ombres, rejoindre ma reine au royaume des morts, tenir ma parole…

Ne craignez… Les flammes infernales goûteront d’ici peu à ma présence près de vous…

Je revêtis alors mon plus sobre masque de marbre, qui me donnait un visage de pierre.
Non… Pas un sentiment n’y passait au travers.

Je me tournai à nouveau vers Missouf. Cette petite a qui Sha a donné sa vie. Puis lui dit d’une voix qui se voulait plate :

Bien... Shariel... M'a demandé de prendre soin de toi... Mais en l'occurence, ce n'est pas trop de mon ressort... Je m'occuperais de toi jusqu'a trouver quelqu'un de 'mieux'... En attendant, tu vas me suivre jusqu'a notre demeure... Tu y seras plus en sécurité et plus à l'aise

J'enfouis la lettre dans une poche, et commenca à marcher lentement.

Oui... S'occuper d'elle jusqu'a trouver quelqu'un... Je sais pas moi, ses parents ou encore un proche... Puis rejoindre Sha aux enfers... Ce que j'escompte faire vite.

L'air se glaça. Le temps s'assombrit.
Une ombre se faufila à toute vitesse entre les tombes, sa cape noire et ses longs cheveux flottants au vent maudit.

Sieg Hart avait senti qu'il était dérangé. Quelqu'un était passé non loin de son quartier, de son périmètre...

Il se percha sur une colonne et regarda avec ses yeux si vides, cet attrouppement de haut, comme il aimait le faire.

Que d'émotions, que d'émotions en ce triste jour... dit -il avec une voix aussi glaciale que son aura.

Trois pieux de glace vinrent se planter aux pieds de la toute jeune félys.

J'ignore qui elle est, mais elle ne risque pas de survivre, ici...
Quelle folie l'a menée en ces lieux...?

Il regarda Saucar s'éloigner en direction des souterrains.

"Pathétique... Pourquoi lui...?"

Il finit par s'adresser à Malinki, visiblement le plus concerné dans cette histoire.

Pffff...que vas tu faire de cette chose ?
Tellement...pitoyable.
Sommes nous devenus une garderie ?

L'envie de tuer était palpable.

La petite féline ne mit pas longtemps a comprendre qu'ici, elle n'était pas la bienvenue... Mais elle gardit le sourire, comme toujours, il ne fallait pas le perdre, elle le gardait alors. Elle regarda, inquiete, les trois pieux a ses pieds.

Elle aimerait savoir pourquoi et comment ils sont arrivés ici... Mais ne préfère pas le savoir au fond. Elle se baisse et en touche un, il fond le saloupiot.... Elle s'étonne... Et se relève, la voix est glacial, mais elle ne pert pas le sourire...

"Euuuuh?"

Elel n'avait pas suivit le félin, et regardé avec un petit sourire le sorcier qui venait de venir. Elle n'oserait pas lui demandé son nom, ni rien d'autres, elle le regardait, plissant les yeux et souriant. Comme-ci de rien n'était...