BG: Droit de Vengeance

[Ce RP reprend l’histoire passée de Shariel dans l’avenir ^^’’ En faite, ce RP se passe quelques mois après ‘Revient !’ Ou la mort de sa sœur Leeloo, mais reprend le passé de mon Sha ^.^ Vouala, j’sais pas si ça va être glauque… Mais j’pense que vi :p :p Pas de grande mise en garde… A part pour les boulets ^^ Vouala, je commence, Mouwahahha :p :p Pas sûr que ce soit du début à la fin, seule, mais c’est un RP fermé ! Non mais ! :p :p Aussi... Vous verez bien évidement Sha sous un autre angle, loin de la folle furieuse Mais dans son passé, lorsqu'elle était soumise et involontairement naïve... Oh et vi, aussi, j'suis nulle en orthographe xD Alors soyez indulgent, siouplait

Prologue… Ou ce qui y ressemble…

~Promenons-nous dans les bois, Tant que Sha n’y est pas…
Si Sha y était…Elle nous mangerait…
Si Sha n’y est pas, elle ne nous trépaneras pas…~


Je marche tranquillement dans les rues de la ville au sud de Kedrok, ville dévastée par les tueurs et les assassins, ville tâchée d’un liquide pourpre à jamais encré sur ses murs de pierres. J’ai beau me trouver milles raisons de vouloir resté, je n’en trouve aucune, a part celle que je suis obligé d’être ici. Confinée, ne l’ais-je pas été assez au long de ma vie ? Dur sont ces questions, mais pas très grande sont leurs importances… La seule qui est vraiment de l’importance, c’est celle dont la réponse me donnerait l’exacte position de mon félin.

Encore perdu de vue… Je fouille partout, parcours les moindres recoins de ses terres massacrées, mais jamais rien, seulement des bouts de terre et d’herbe, et quelques maisons de bois et de pierres… Du sang tâchant leur porte et leur lit, du sang, que j’aurais versé. Mais bien trop peu… Je dépérie… Plus j’avance, et plus je pense ne pas vivre. Plus de m’élance, et plus j’ai peur de vivre. Ironique ? Non… Logique…

J’ai beau regardé dans ma glace le collier de fer, jamais je ne pourrais l’enlever… Jamais… J’ai beau repasser avec mes griffes les creux laisser par mon nom gravé dessus, je n’y voit rien que le mal… Saleté… Mais j’abandonne l’idée de l’abandonner, Je me dirige vers la petite taverne, une simple auberge au nord ouest, la ou j’ai rencontré mon ‘académie’. Celle des voleurs en tous genre, marrant… Volé, je n’avais jamais bien compris leur système, et la je m’amuse a les dérobé sans aucun remord. Que c’est amusant d’allégir leur bourse !! Non, pas celles la…

Je tourne à l’angle d’une rue et pénètre dans l’alcoolique palais… J’y entre et m’installe dans le fond, la où il fait obscure et chaud, la ou les vapeurs de bière vous retourne la tête avant que vous en n’ayez bu… Je m’assois et j’attends une conversation… Mes oreilles se mettent à l’horizontale, attirait par les noms qui sonnent étrangement familiers…

‘Vous savez, on dit que le roi de Nanime est revenu ! Oui, il a même dit au roi de Kedrok qu’il lui donnerait une grande somme s’il trouvait la dénommé… Shassis ? Shariss ?
‘Et alors ?
‘Si on la trouve, la récompense est pour nous !
‘Oh, et qu’es ce qu’elle a d’important ?
‘On dit que le roi de Nanime aurait eut une fille et un fils, mais elle est l’aînée, et donc, le prince de Nanime ne peut pas être roi si elle existe ! On dit qu’il voudrait la tuait car se serait une erreur… De jeunesse !

Ils éclatèrent en rire et ma pupille devînt plus fine qu’un fil de laine. Alors comme ça ma famille était encore plus grande que je ne le pensais ? Ils n’étaient pas encore morts… Eux…

‘Et donc ?
‘Bah, la féline est dangereuse… Elle serait beaucoup entraînait !

Je souriais dans l’ombre, quels imbéciles, au dehors, il y en a des biens plus pires que moi…

‘Le roi de Nanime devrait nous rendre visite samedi ! J’espère avoir trouvait la boule de poil d’ici la !’

Ils sourient, et moi aussi, je baisse mes longues oreilles et me lève silencieusement, je paie et sort de l’auberge… S’il me cherche, il me trouvera… Et beaucoup plus vite qu’il ne l’aurait prévu…

I. L’aube pourpre

L’aube se lève lentement, comme moi. Je m’étire, seule dans mon lit, cette fois-ci… Je passe en revue ce que je dois faire aujourd’hui et la première chose est de se renseigner sur Juvénal… Roi de Nanime, celui qui voudrait bien ma tête. Je me lève, me prend rapidement un bain m’habit et descend rapidement les escaliers, entourais d’une épaisse cape, ma tête couverte d’un capuchon. Tous cela est noir, pour éviter d’attirait l’attention… Je paie vite fait et sort de l’auberge qui commence à vivre. Le soleil touche enfin les montagnes, et de ses lèvres dorés les embrasse chaleureusement… Je m’éclipse de la place et détourne les ruelles… Je vais rendre visite aux quelques médecins du pays. A cet instant, ils sont tous dans la forêt en train d’amassait des plantes médicinales ou de s’abonnait a tromper leur femme avec des courtisanes dans le même bois…

~Dans le bois, les cris ne s’entendent pas…~

J’entre dans le petit bois qui longe les montagnes de Kedrok, et je trouve déjà un petit groupe de trois médecins (soigneurs). Je sourie, c’est si facile. Je m’abaisse et prend trois petites lames dans mes chaussures, et j’en tire deux qui vienne se planter, l’un dans la tête, l’autre dans la cuisse. Ils tombent, le dernier prend peur et panique, il ne sait pas quoi faire. Le jeu de la souris et du chat a commencé… Je m’approche, une dernière dague dans la main… J’attrape le blessé à la cuisse et le troisième hurle, voyant que ma lame rentre lentement dans la peau, assez pour le faire saigner, assez pour avoir ce que je veux…

‘Je veux quelques… Petites choses ! C’est possible ?’

La, un reflet de sadisme anima les traits de mon visage, et enfonce encore un peu la lame. Le jeunot tremble de tout son être, il est entouré de sang. L’un de ses amis est a terre, mort, un couteau dans le crâne, et le deuxième est sur le point de trépassait. Il tourne en rond, essaye de comprendre se que je veux…

‘Qu… Qui… Qui êtes vous ?’

Il caresse ses mains, il est paniqué alors que moi, je suis calme, tranquille, reposée… J’enlève la lame de sur la gorge du premier et lui plante violement trois fois dans l’épaule, il hurle, il pisse le sang, ma patte en est tâchée. Je tend ma main au troisième et sourie, il ne voit pas sous mon capuchon, et essaye de capter une lueur d’humanité en moi… Manque de chance, je n’en n’aie plus depuis longtemps…

‘Pas d’importance, encore une question a laquelle vous le répondez pas, et il y passe !’

Je fourre un coup violent dans l’estomac du blessé, il crache du sang, gémit silencieusement… Le troisième panique, il commence à pleurer alors que je n’aie encore rien fait… Il m’explique ou se trouve sa ‘cabane’ et que sont es instruments de prédiction. Je sourie et plante ma dague dans la gorge du blessé, il souffrira moins. Il se jette a genoux, et pose ses mains sur ses tempes, faisant des va et viens de dément. Je passe derrière lui, pose la dague ensanglanté sur sa nuque, il ne bouge plus au contact de la lame froide sur sa peau toute pâlotte… Puis, lentement, ses cris résonnent, j’enfonce lentement la lame de la dague dans le derrière de son crâne, lui arrachant des cris de douleur…

Il pleure, crache du sang, et d’un coup violent, j’enfonce la lame entière dans sa boite crânienne… La lame traverse la tête, l'humain est inerte… Je laisse les trois déchets morts a terre et suit le chemin qu’il m’a montré… Je marche environ 20 minutes et j’aperçois enfin une cabane de bois, un bois coloré, du pin, ou peut être du châtaigner… Je pousse la lourde porte graver de mot latin, et a l’intérieure, deux yeux rouge brillent. Mon poil s’hérisse, je pousse les rideaux de soie et j’aperçois un gros chien, chien…

Argh !!! Les sales bêtes !!! Sales canidés a longues queunottes !!! Il grogne, grognement rauque et presque inaudible... Il attaque, j’esquive le coup, mais la sale bête revient, je sort une quatrième dague de sous ma jupette et lui plante en pleine tête… L’animal gémit et meurt quelques secondes plus tard… Je retire la dague de son crâne et la lèche une ou deux fois, amoureusement… Lui au moins, il ne m’a pas croqué… Pas comme…

Je regarde la cabane, plutôt pauvre en meuble, mais jolie à vraie dire, simple… Sans or ou argent, les trois jeunes gens que j’ai dut tuer n’étaient pas riches… J’ouvre quelques meubles et amassent ce qu’il y a dedans, sa pourrais toujours me servir… En ces terres…. En ce moment… J’ouvre la porte et je trouve…

Des plantes de partout, des scalpels et autres instruments de torture, bien que l’on appelle ça médecine. J’attrape tout ça et le range dans ma besace, je regarde autour de moi, et dans un meuble, une commode d’ébène, je trouve des parties d’humain. Des yeux surtout, il y a environ trois bocaux de ça. Quelque chose bouge dehors ? Pourtant le chien est mort ? Serais-ce possible que les jeunots m’on roulés ? Et m’ont mis dans un piège ! Je trouve une petit armoire et me cache a l’intérieure, il y a fait noir, et me rappelle les longues heures que je passais dans le château de Nanime… Attends que je le trouve…

L’homme qui pénétra dans la pièce ou j’étais été haut de taille, d’une carrure robuste, et d’une démarche bestiale. Un saurus… Ses écailles rougeâtres et verdâtres brillaient avec le peu de lumière qui passait dans la cabane, alors plongée dans le clair obscur… Il n’avait pas de cheveux, et c’était le premier hybride de ce genre que je voyais. J’avais beaucoup lu sur les sujets des bâtards que nous sommes, nous, les hybrides, ou dit anthros. L’on a beau rire, nous sommes des bâtards. Lui un dégénéré d’humain et de serpent… Moi croisement de félin et d’humain… Des fils de chien quoi…

Il huma l’air, ses narines grossissant à chaque bouffée d’air qu’il prenait. L’air se faisait peu à plus oppressante, voir sanglante. Il alluma une bougie aussi blanche que le blanc d’un œil. Mais la nacre avait des reflets sales, comme maladives… Ses écailles étaient très abîmés, signe qu’il avait fait la guerre. Etait-il le propriétaire ? Je me fondais dans l’obscurité de l’armoire, mais s’il venait a me découvrir, que ferait il ? Je le vois se lever brusquement, un petit homme, un nain entre dans la pièce. Qu’es ce qu’il est poilu, on dirait un félys… Il hurle :

‘Les Trolls attaquent ! Ils arrivent !!’

Dans quelle galère m’étais-je mise ? Ils sortent en courant, sûrement vers l’armurerie de la ville la plus proche… Je sors rapidement, après eux, quand deux grands centaures s’approchent. Je les regarde, qu’ils sont grands… Ils me regardent, puis regardent la cabane, et me demande avec leur voix pleine de dédain pour moi, félidée, pas équidée :

‘Tu n’es pas a l’armurerie ?! La guerre a sonné, et tu traînes ? Esclave féline, a quoi te sers ton arme, tu es femme ? Pas soldat ?’

Trop de questions, trop de regard abjecte sur ma personne. Je ne réponds pas, n’esquissa pas de sourire, rien. Mon visage est aussi froid que le marbre. Le saurus et le nain vont bientôt revenir, je suis dans l’impasse totale… La guerre, Nanime qui revient… Quelle bouse (merde )… Je réponds, plus bien que mal. J’hésite, le moment est fatidique, j’aperçois le saurus et trois nains…

‘Sieurs, je me dirige vers… On dirait blanche colombe et les huit nains… Sieurs, je me suis perdue, et j’ai ramasser mon… Cette épée sur le corps de trois jeunes hommes, lâchement tués ! Vous devriez voir ! Près du lac ! Je suis sûr que le saurus la bas et coupable, sinon il ne me regarderait pas avec ce mépris d’un témoin !’

Les deux centaures se retournent, leurs sabots piétinent les feuilles mortes… Je m’extirpe de la situation mais une flèche rase mon oreille. Les deux centaures hurlent de loin, c’est bon, le saurus leur a expliqué… Il faut dire, qu’avec le sang que j’ai sur moi… Ce n’était pas très malin de ma part… Je cours, sur mes quatre pattes pour allée plus vite… Mais les chevaux vont plus vites que les chatons… Je regarde la forêt, et je vois une groupe d’une vingtaine de troll plus loin. Mon plan marchera peut être, ou je périrais…

Je m’élance vers eux, et m’arrête quelques mètres avant, ils s’arrêtent, et leur hurlement me déchire les tympans. Argh !!! Les deux centaures préparent leurs arcs, tendis que le saurus sort un cor… Ou es ce que je me suis embarquée… Voila que les centaures arrivent, arcs prêts à tuer… Et les trolls sortent leurs gourdins… Ne jamais reculais… Le choc est prêt… Ils s’intimident avec leurs armes, leurs cris, leurs chants… Je recule de plus en plus… Une volée de flèche s’abat sur les Trolls, mais ils sont robustes, et attaquent… Leurs gourdins se balancent… La nuit tombe lentement, la journée passe vite…

Ils s’attaquent, les trolls se tuent parfois entre eux. Les centaures s’abat sur les lances de certains orcs, leurs flancs sont mutilés, comme leur torses d’hommes. Les trolls, eux, à la peau épaisse et robuste, ne sont qu’a moitié touchée par les fléchettes des centaures. Trop lâches pour attaquer de face. Je vois du sang, des têtes volées, j’y participe, mais moi je tue tout le monde, pas d’exception… Une flèche me transperce la cuisse gauche, puis une autre dans le mollet droit… Pas de chance, je m’effondre, inconsciente, sûrement… Mes yeux se ferment aux côtés d’une tête de centaures, une tête coupées, dont le sang tâche mon pelage, ses yeux encore ouvert me fixe avec mépris, et suppliant a la fois, mes cauchemars sont mouvementés… Et quand je me réveille enfin…

Je me retrouve sous trois centaures je ne sais plus comment… Je me cache, les trolls ont des allergies aux poils de félins… Lorsque je sors mon museau dehors, il n’y a plus personne, la forêt est vide, rasée… Des corps partout, des têtes coupées, des membres sans corps… L’aube se lève… Doucement, tout comme la nuit est partie… Je sors de ma cachette, ils en ont finis ici. A terre, un petit bout de papier, je le ramasse, et je lis, la main tremblante :

‘L’aube est rouge,
Faîtes attention bourge,
Nanime est la,
Et exécutera,
S’il ne retrouve pas Shariel,
L’infidèle’

Je lâche le papier qui s’écrase lentement sur le sol… Mon dieu, le vil est en ville… Je n’aurais donc pas besoin de le chercher… Je retire violement la flèche de ma cuisse, puis l’autre de mon mollet. Je tire sur les tuniques tâchées de sang des centaures, et j’entoure mes blessures de ses lambeaux de tissu. L’aube est rouge… Les nuages prennent une teinte vermeille, et le fond est bordeaux. Le sang a coulé, et lui va crever…

~Tu es gentille,
Petite fille,
Tu restes proie facile,
Petite fille~

Je ramasse ma besace, vidée a moitié, mais le peu qui restes me servira a concocté un petit poisson pour les gardes et les serviteurs du ‘bon’ roi. Pour le reste, je me servirais de mes griffes et de quelques pièges… Je pars, les yeux levé sur le ciel qui a volé la couleur du sang et du massacre de cette nuit…

II. Le sang du chien.

Rien a dire… Rien a faire… Je reste planté au milieu de la foule qui regarde avec curiosité l’envoyé du seigneur Nanime me cherche, jusqu'à ici… Jusqu'à la ville. Il doit être désespéré, c’est vrai que tant que je suis en vie, il ne peut devenir roi… Le vil, il me cherche. J’écoute, l’envoyé tape sur la table de bois et tend un parchemin vieux, et commence à lire :

‘Beaux et belles de Kedrok,

Le roi Nanime a chose importante a dire aujourd’hui !
Oui ! Sur vos terres résident une personne qui intéresse notre roi.
Cette personne est potentiellement dangereuse pour vous…

Il s’agit d’une jeune félisse, d’environ un mètre 65,
Les cheveux marron ou roux, les yeux ambe,
Assez remarquable par sa beauté.

Mais attention ! Cette félisse vous manipulera sans remord !
Cette une drôle de combattante au collier de fer.
En aucun cas il ne faut l’enlever !

C’est un assassine sans vergogne,
Une lâche qui tue par derrière,
Et qui profite de tout et de rien !

Nous comptons sur vous, peuple de Kedrok,
Sous quoi, celui qui la retrouvera empochera
La somme de 200 000 gopis !

Sur ce,
Au revoir peuple de Kedrok.’

Ils se m’éprennent sur mon compte! Je ne suis pas lâche, et je n’attaque que pas devant ! Je suis… Furieuse ! Il mériterait que je l’embroche et que j’envois sa tête a Sieur Nanime ! Mais nenni, il le sait que comme cela, il m’attirera… Dans ses pièges et dans ses filets, mais rien a faire. Je commence à m’éclipser quand quelques gardes nous regroupes. On le bouseux ! Il me cherche ainsi ! Je ne suis pourtant pas de l’or… Ou du moins, je pense. Que veut il vraiment ?

Je me cache derrière des trolls, comme quoi leurs tailles imposantes et leurs petits cerveaux servent parfois… Mais ça ne trompe pas les gardes, ils m’attrapent et m’arrache le capuchon, laissant tomber mes cheveux marrons jusqu’au épaule. Les deux saurus m’ont l’air robustes, rien a faire… Quelle idiote je fais ! Être attapée ainsi, quelle honte aussi… Je sors mes griffes et essaye de leur griffer le visage, mais rien à faire, je suis belle et bien cuite…

Je ne me débats pas, pas la peine façon. Un grand personnage sort d’une charrette, et de sous la capuche, l’on remarque deux lunes bleues. C’est bon, j’suis morte… Il est la… Mais… Oui, c’est bien lui. Il arrive, d’un pas rapide et déterminé. Je crains le pire pour mon rang. Il me regarde, et de sous sa capuche, je vois bien son visage de félin et ses crocs d’albâtres… Ce petit visage sournois, ce regard sadique… Bouseux ! Je me débats, je veux le tuer, je veux l’étriper ! Mais pas moyen de l’atteindre, ni lui, ni mon collier ! Argh ! Je vais te tuer !!!

~Œil pour œil, dent pour dent~

Je reçois un coup violent à son signe de patte. Son pelage est noir de jais, je le hais !!! L’on me descend à son niveau, tendis qu’il effleure ma hanche en me plantant ses griffes, il murmure :

« Tu vas pouvoir revoir ta mère, et ta sœur… Tu sais, Moe… »

Il me regarde, et le troll me ligote. Tendis que le roi de Nanime explique à la foule mes quelques crimes… Du moins, les plus gentils a mes yeux… J’ai beau me débattre dans l’espèce de carrosse bleu noir… Bouse, bouse, bouse ! Et encore bouse ! J’arrive pas a enlevait les cordes, trop épaisses et trop rigides pour mes griffes. Je me débats, puis, je ne sais comment, je me retrouve fesses au sol… Bouse… En bas des fauteuils, au niveau des courtisanes… Encore par terre…

Quelqu’un entre, LUI. Non ! Ne t’approche pas ! Non ! Ne me touche pas ! Il m’attrape et me pose violement sur le fauteuil.

« Comment vas ce petit félin devenu grand ? Oh, mais c’est qu’elle a beaucoup grandit ?! Tu me laisses voir si c’est de partout ? »

Il me chope par la gorge et serre, je le regarde enragée, lâche moi ! Mais non, il n’entend rien, le fouloir que j’ai dans la gueule m’étouffe plus que ses pattes… Je suffoque, il relâche.

« Chienne ! Je t’aie cherché partout ! Et tu n’as pas osé répondre au roi de Nanime ! »

J’aurais voulu lui cracher à la figure. Il est a cheval sur moi, se croyant fort peut être ? Je le regarde, dans les yeux, ses yeux. Il m’a l’air tellement familier et pourtant… Il me rappelle… Non ? Pas lui ! Il est calme… Il s’assit sur le fauteuil d’en face, et enlève mon foulard. Je ne peux qu’articuler ces quelques mots :

« A… Maury ? »

Il se retourne et me regarde furieux, il me gifle violement. Il me regarde furieux, et je ne comprend pas. Je pleure ? Une… Deux… Trois larmes coulent sur mes joues, roulent sans cesse, et s’écrasent sur ma poitrine. Jamais… Non… Pas lui… Pourquoi… Lui…

« Tu as perdu le droit de m’appeler comme ça, Shariel, depuis longtemps… »

Mes larmes roulent éternellement sur mes joues vermeilles, bien que sous mon pelage, la couleur est très peu visible. Il a temps changé, le jeune chaton que j’ai connu, le pelage grisâtre, les yeux azurs… Pourquoi tant de changement ? Lui, roi de Nanime ? Je n’ose le croire, il est tout de même pas mon ennemi ? Non ! Je m’attendri devant ses yeux ! Marre ! Marre ! Marre ! Fallait-il que l’on s’aime ? Avant, jadis, la ou les temps étaient beaux et ou j’étais innocente, même trop…

Plus le carrosse avance, plus mes pleurs se font rares et plus une rage grandit en moi. Il a bien changeait…. Ce jeune félin que je croit connaître n’est plus comme avant. C’est bon, j’ai compris, le traître ! Le bouseux ! Si je pouvais je le mordrais a sang !! Arghhhhh ! J’arrive pas a me libéré des liens ! Et lui, tranquille, les yeux à travers la fenêtre dont les rideaux bordeaux me cachent la vue… Lui, si libre, si beau, si… Comment en est il arrivé la ? Le carrosse s’arrête…

Où sommes-nous ? Je n’ose le demander, mes lorsque je sort et que je vois l’immense bâtisse enlacée de fumée et de sable, je sais… Chez moi… La ou je suis née… J’aimerais pourvoir être heureuse à ce moment, être heureuse de retrouver tout ça, mais non. Non, mauvais souvenirs… Les longues nuits dans le placard, essayant de me cacher de Moe, ou simplement de devoir subir les multiples entraînements de mes pédagogues… Ou simplement être ici, enfermée a jamais, entre ses quatre murs. Au fond, je ne regrette pas d’être partit d’ici, même si les combats en trou de glaise étaient pires que ma vie ici…



Puis, du coin de l’œil, je crus apercevoir un… Un ange ? Je tournais la tête, et lorsque je rouvrit les yeux sur les murailles, il n’était plus la. Amaury tira sur mes liens, et je ne put décrochais mon regard curieux et étonnée de la muraille. L’on pénétra dans le tunnel creusait par le peuple, ce tunnel ayant des milliers d’années… Depuis la création de ma famille, de la famille royale dont j’ai hérité le nom… Qui suis-je ? Au fond de moi, tel était le dilemme… Je reste à penser, tendis que j’avance, sans vraiment regarder. Mais mon pelage se dresse lorsque mes pattes nues, simplement bandés, rencontre un liquide… Froid mais doux a la fois. De l’eau ? Ou du sang ?

De l’eau a ma grande déception… Je continue à marcher, des lames froides touchent ma colonne vertébrale pour me faire avancer. Les hallebardes sont grandes et aiguisées, trop pour que je risque une oreille. J’avance, dans le noir ou comme tous félins je vois aussi bien quand plein jour, et percute quelque chose. Amaury… Je reste figée dans le noir, je distingue ça capuche. Il pousse une grande porte en bois d’ébène, le grincement est sourd et me fait tressaillir. Je pénètre sous obligation dans la pièce, plongée dans un clair obscure qui m’est familier… C’est la salle du trône, la ou je jouer a cache-cache avec Moe, quand l’on était fougueuses et jeunes…

Non… Il y a exactement trois trônes, or, avant, il n’y en avait que deux ? Celui de père et mère ? Je reste ébahie, étonnée et tout de même perplexe. Qui a prit leur succession a ma place ? Je ne pense plus, je vois. Deux grandes canines entrent dans la pièce. Elles possèdent trois longues queues, et des oreilles de renards. A les sales bêtes ! Tendis qu’entre elles, se trouve un humain, à la couronne d’or et de rubis… Celle de mon faux père Satanachia… Bouse de bouse, dans quelle bouse je me suis mis ! Or, tout le monde dans la pièce s’agenouille devant leurs « majestés », sauf moi, gardant mes principes de non respect des règles.

On me tape au niveau de mes genoux, par derrière, et je tombe a genoux. Je n’essaye pas de me lever, les lames frôlent ma nuque à chaque fois que j’essaye. Les deux canines s’assoient, et le roi ne s’arrête pas. Rien à faire, je ne supporterais jamais les humains… Il s’avance vers moi et secoue ma tignasse, comme si j’étais une chienne. J’essaye de me lever, il se recule un peu apeuré, et déjà les hallebardes font barrages.

« Voici donc a quoi ressemble celle qui vous inquiète tant mes reines ? »

Le petit roi de pacotille va s’en prendre une s’il continue a me chauffer les oreilles ! Je grimace, le bouseux qui devient roi…

« Cher Denim, dit alors la premières des deux jumelles, la plus grande du moins, ne gardait pas son apparence frêle de femme félisse comme seule argument de votre jugement. Les ennemis sous estimés sont les plus dangereux »

La canine jugé avec perspicacité, elle devait être sage, mais pas assez pour qu’elle garde la vie quand je serais libre. La deuxième des canines se leva et alla vers le roi, posant alors sa main aux longues griffes sur l’épaule du dit roi. Il le tira un peu en arrière, comme une mère a son enfant et osa chuchotait des mots que trop audibles par mes grandes oreilles :

« Méfiez vous, l’on dit que ces animaux ont souvent la rage. Si elle vous mord, vous mourrez… »

Sans était trop ! Ces animaux ? Pour qui elle se prend cette catin ! Je tire un peu et on me frappe, je crache du sang sur le sol froid. Fait de marbre blanc… Maintenant souillé par leurs pattes abjectes ! Je vous haïs… Denim, comme on le nomme me regarde et ose dire :

« Veux tu parler… Il hésite. Animal ? »

Je relève la tête, le coin des lèvres en sang et je parle calmement, avec sérénité :

« Je ne parle pas aux fils de chiens, alors désolée, vous ne m’entendez pas, roi de chiens»

L’on me frappe plus violement… Je recrache, les deux catins éclatent dans un rire aigus, comme des pucelles celles la. A mes côtés, Amaury, affligeait en silence, toujours agenouillé, soumis et sans expression joyeuse, il n’est plus l’ami que j’ai connu, c’est un fait… Je me laisse tomber sur le sol, fatiguée, épuisée, exténuée… Marre de sourire à ses gens qui m’écrasent… On me traîne dans une cage, dans le donjon, on m’y jette, Amaury, face contre les barreaux de fer me sourit, il essaye, je suis a demi consciente, sur le lit…

~Qui aime bien, châtie bien~

« Désolé Shariel, mais comme tu peux le voir, je suis obligé d’être fidèle, même pour eux »

Il se retire, je laisse échappait un gémissement, une plainte…